Communiqué de presse du 27 avril 2025
L’Association pour la Protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’ile de Saint-Mandrier a déposé ce 15 avril un recours devant le tribunal administratif de Toulon demandant l’annulation du permis de construire signé le 13 janvier 2025 par M. Vincent pour la réalisation d’un nouveau centre aéré sur la propriété Fliche-Bergis.
Le nouveau projet, objet du permis de construire, va à l’encontre de la raison d’être de l’APE. L’APE considère que sa réalisation serait une atteinte à l’environnement naturel de la presqu’ile mais également une atteinte au cadre de vie des Mandréennes et Mandréens, générations actuelles et futures, nos anciens, nos jeunes, nos enfants et petits-enfants.
En effet, ce nouveau permis, limité à la création d’un nouveau centre aéré, prévoit, malgré les affirmations de M. Vincent, la construction d’extensions trop importantes, incompatibles avec la qualité paysagère et architecturale du site et illégales au regard de la loi.
Les extensions prévues sont visibles par simple comparaison de la façade ouest du bâti existant avec celle prévue par le projet 2025.
C’était déjà le cas du précédent permis accordé en 2022 qui avait fait l’objet d’un recours en annulation par l’APE. Permis finalement retiré en catimini par M. Vincent durant l’été 2024 avant même que le Tribunal ne puisse se prononcer sur sa légalité.
L’APE ne peut donc accepter ni la dénaturation de ce site naturel remarquable, ni la fermeture aux Mandréen.nes d’une grande partie de cette propriété alors que le législateur a voulu au contraire préserver ces sites remarquables pour les générations futures.
Alors que la presqu’île est très contrainte quant aux espaces naturels civils restants, la sobriété immobilière doit être la règle en optimisant le bâti existant. Le bétonnage de nouvelles surfaces, n’est pas acceptable dès lors qu’un centre aéré existe déjà et cela depuis des années, dans les locaux de l’école primaire de l’Orée du bois disposant de tous les aménagements nécessaires avec des aires de jeux en proximité immédiate de la forêt communale.
Alors que l’heure est à la sobriété financière et que des travaux de rénovation de l’école de l’Orée du bois sont programmés en 2025 et 2026 pour un montant de 390 000 €, il n’est pas raisonnable d’engager des dépenses de plus de 3 millions d’euros pour ce nouveau projet. Ces montants pourraient être plus utilement utilisés pour de réelles améliorations du cadre de vie des habitant.es de la presqu’île.
Depuis plus de 40 ans, l’APE œuvre pour la préservation de l’environnement et de la nature pour le bien de toutes et tous. Nous constatons chaque jour le bétonnage progressif de notre région. Sur notre presqu’île, la commune a organisé le bétonnage dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’abord en 2007, annulé à la suite du recours de l’APE, puis dans celui voté en 2017. L’APE par ses actions en justice a limité les impacts les plus négatifs sur l’environnement de ce PLU en préservant des espaces naturels nécessaires à l’équilibre de toutes et tous, à l’épanouissement des enfants d’aujourd’hui et de demain.
Concernant la propriété Fliche-Bergis, il est bon de rappeler que pendant des années, la commune s’est entêtée à nier le caractère patrimonial et paysager de cet espace littoral remarquable, classant une grande partie de la propriété en zone constructible dans ses documents d’urbanisme (PLU compris), la livrant aux promoteurs pour y construire des villas, des immeubles, des parkings ...
Comme ce fut le cas pour la propriété de l’Ermitage, il est également bon de rappeler que c’est uniquement grâce à la mobilisation de l’APE et ses actions en justice depuis plus de 20 ans que le site a été sauvé de l’urbanisation. Ainsi, à la demande de l’APE les tribunaux ont systématiquement annulé les permis de construire accordés par le Maire afin qu’aujourd’hui tous les Mandréens puissent profiter de la propriété Fliche protégée par la loi Littoral (Voir la saga judiciaire).
En cohérence avec ses actions passées, le 3 mars 2025, l’APE a donc adressé à M. Vincent un recours gracieux motivé lui demandant le retrait de l’arrêté qu’il avait signé le 13 janvier 2025 accordant le permis de construire sur la propriété Fliche-Bergis. Recours gracieux qu’il a refusé le 17 mars sans aucune explication.
En conséquence, avec l’aide de son conseil, l’APE a déposé le 15 avril 2025 un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de Toulon demandant l’annulation de l’arrêté du 13 janvier 2025 signé par M. Vincent.
De plus, constatant que les travaux d’exécution du permis du construire ont débuté le 15 avril, travaux semblables à ceux suspendus en 2023 par le juge des référés, l’APE a déposé le même jour un référé suspension auprès du tribunal administratif de Toulon afin de faire arrêter ces travaux dans l’attente d’un jugement sur le recours contentieux. L’audience est programmée le 29 avril prochain.
L’APE espère que le tribunal soutiendra ses demandes et que ces actions en justice conduiront la Municipalité à concevoir un projet de réhabilitation respectueux du site, qui mettra en valeur cette propriété pour le bonheur de toutes les générations confondues, d’aujourd’hui et de celles à venir.
Nous contacter à :
Membre de France Nature Environnement du Var (FNE 83)
APE – BP n°4 – 83430 Saint-Mandrier
Site internet ape83430.fr et Facebook
L’article de l’édition du 9 avril de Var-Matin sur la dernière réunion du Conseil municipal de Saint-Mandrier, rapporte les multiples contre-vérités tenues le 7 avril par différents élus de la majorité concernant la propriété Fliche-Bergis. Des précisions s’imposent…
Démonstration.
Ainsi, à la lecture de l’article on apprend que, s’adressant à son opposition, le maire M. Vincent, a déclaré : « vous et vos amis de l'APE (Association de protection de l'environnement) qui étaient sur votre liste, avez attaqué le permis de construire qui aurait permis d’y aménager le conservatoire de musique ».
Faux ! C’est l’APE et elle seule qui a déposé devant le tribunal administratif de Toulon un recours en annulation du permis de construire signé par le maire le 11 octobre 2022, recours justifié notamment par le non-respect des espaces naturels protégés par la loi Littoral.
Les élus de La Vague Mandréenne, n’ont attaqué aucun permis de construire. Ils ne se sont d’ailleurs pas opposés mais abstenus lors des délibérations sur les projets successifs car ils ne disposaient pas de tous les éléments, entre autres budgétaires (en particulier sur les financements), au moment des votes.
Enfin, toujours d’après M. Vincent, l’APE aurait donc fait annuler le permis de construire du Conservatoire de musique. C’est encore faux !
Il n’y a pas eu de jugement annulant ce permis puisque c’est M. Vincent lui-même qui en catimini a décidé de retirer son permis le 19 juillet 2023 alors que la procédure sur la légalité du permis suivait son cours et que le jugement définitif du tribunal était attendu. Le 25 août 2023, M. Vincent a confirmé sa décision municipale en signant un arrêté de retrait du permis toujours sans préciser la raison motivant ce retrait.
En donnant raison à l’APE savait-il donc que le permis de construire qu’il avait accordé était illégal et craignait-il un jugement défavorable du tribunal administratif ?
Le nouveau permis de construire signé par M. Vincent en janvier 2025 concerne maintenant uniquement un projet de Centre aéré, sans conservatoire de musique. Pourquoi ?
M. le Maire malgré ses allégations, reconnaîtrait-il donc que ses premiers projets n’étaient pas compatibles avec la préservation du site ?
L’article de Var-Matin rapporte également que le maire a déclaré « nous avons sauvé les bâtiments dont la toiture était ouverte et dont les façades tombaient ! ». Il était temps. Les travaux ont été réalisés en 2024 « en urgence » sur la base d’un rapport d’expertise publié en … 2018 qui mentionnait déjà l’effondrement de la toiture et ses conséquences sur le bâti. Six ans ont donc été nécessaires pour que M. Vincent décide de l’utilité de ces travaux auxquels l’APE ne s’est pas opposée ! En réalité, depuis l’acquisition en 2017 de la propriété par la commune, en l’absence d’entretien, les bâtiments ont continué à se dégrader jusqu’à l’état de ruine comme l’APE l’a fait remarquer au tribunal en 2023 !
Notons que la commune aurait pu acheter et valoriser cette propriété beaucoup plus tôt et pour beaucoup moins cher si elle n’avait pas persisté pendant des décennies à vouloir la classer en zone constructible au mépris de la loi Littoral.
Sur ce sujet, une autre perle revient à l'adjoint Michel Marin, élu en charge de l’urbanisme, qui a affirmé « On a aussi sauvé le terrain et la pinède qui étaient convoités par les promoteurs ». Alors là un petit rappel est également nécessaire pour rappeler que le plan local d’urbanisme (PLU) qu’il a voté en 2007 puis en 2017, classait en zone urbanisable nombre de parcelles de la propriété Fliche-Bergis, dont celles des bâtiments et celle proche transformée aujourd’hui en verger par le Conservatoire du Littoral.
A-t-il oublié que des promoteurs avaient déposé des permis de construire pour des immeubles avec parking, tous approuvés et signés sans faille par M. Vincent. A-t-il oublié que c’est l’APE qui à la suite d’une longue saga judiciaire a obtenu gain de cause avec l’annulation de ces permis de construire et de ces dispositions qu’il avait fait voter dans le PLU.
Alors mensonges ou mémoire bien opportunément défaillante de ces élus ? Nous vous laissons juger.
Une fois de plus, l’APE constate que les actions qu’elle a menées pour la protection du patrimoine environnemental de la commune sont récupérées par les politiciens locaux pour s’en glorifier. L’appropriation de la sauvegarde de la propriété Fliche-Bergis, comme celle de l’Ermitage, n’échappe pas à cette règle…
Concernant la propriété Fliche Bergis, nous répétons une fois de plus que si un jour un projet est élaboré dans le respect de ce site patrimonial et de la loi Littoral, l’APE s’en réjouira, car la raison d’être de l’Association est d’offrir à tous les Mandréen.nes, enfants et adultes, l’accès à un environnement préservé.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tous crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île accessibles à toutes et tous, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Arrêté approuvant le Plan de Prévention des Risques Technologiques du dépôt d’essences du parc du Lazaret :
Les associations demandent son retrait
Encore un bel exemple d’omerta locale !
Les associations France Nature Environnement de PACA et du Var et l’association pour la Protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’ile de Saint-Mandrier ont demandé au Ministre de la Défense de retirer son arrêté d’approbation du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) autour du dépôt essences marine de Toulon, parc du Lazaret sur la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) signé le 20 décembre 2021.
Ce dépôt d’essences est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement qui est classé Seveso seuil haut. Il est donc soumis à autorisation en application de la Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 et doit faire l’objet d’un PPRT. Le PPRT a bien été prescrit par un arrêté préfectoral datant du 20 décembre 2011, avec un délai d’élaboration de 18 mois.
Finalement, après 6 arrêtés successifs justifiant la prolongation du délai d’élaboration, par la complexité du dossier et la tenue d’une enquête publique, son approbation aura donc lieu 10 ans plus tard par le ministre de la Défense, le 20 décembre 2021, et ce en toute discrétion !
En effet, c’est lors de la réunion de la Commission de suivi de site du 24 octobre 2024, Commission qui ne s’était pas réunie depuis 2020 que les représentants des associations découvrent en réponse à une question l’existence de l’arrêté d’approbation de ce PPRT.
Après obtention du document auprès de la Préfecture, ils découvrent que le PPRT a été élaboré sans aucune concertation, ni mesure de publicité auprès du public, et n’a pas fait l’objet d’aucune enquête publique pourtant requise par la loi.
Ils découvrent également que le document affirme que les effets associés aux risques d’explosion, de surpression et chimique en cas d’incendie des cuves d’hydrocarbures seraient strictement limités à l’enceinte du dépôt d’essence. Conclusions en contradiction avec l’étude de danger élaborée pour ce site.
L’affirmation que les effets associés à de potentiels accidents majeurs s’arrêteraient exactement aux limites administratives du site du Lazaret est aussi crédible que l’affirmation qui prétendait que les retombées radioactives atmosphériques issues de l’accident de Tchernobyl s’étaient arrêtées aux frontières françaises.
Les PPRT ont été institués à la suite de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse de 2001 par la loi du 30 juillet 2003 avec pour objectif de résoudre les situations difficiles en dehors des sites Seveso seuil haut en matière d’urbanisme héritées du passé et de mieux encadrer l’urbanisation future.
Ce retard conséquent, 10 ans, pour l’approbation du PPRT-Lazaret élaboré sans concertation, sans publicité, sans enquête publique n’a donc pas permis aux différentes parties prenantes dont nos Associations de faire valoir leur position quant aux ouvertures à l’urbanisation de zones situées à proximité du site.
Or, à la même période que l’élaboration du PPRT-Lazaret, le Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune était également en cours d’élaboration. Finalement approuvé en 2017, ce PLU a ouvert des zones à l’urbanisation jusqu’aux limites de ce dépôt d’essences.
Puis très rapidement, en 2018 et 2019, différents permis de construire ont été accordés à par le maire à proximité immédiate et à très faible distance du site du dépôt d’essences pour des ensembles immobiliers d’envergure, respectivement de 140 et 257 logements, dont des logements sociaux réservés aux salariés de la Défense.
Ces irrégularités et incomplétudes, dont la liste n’est pas exhaustive, font que les parties prenantes, dont le public, n’ont pas été informées des effets que pouvaient engendrer des accidents majeurs au sein des installations classées du site, à la fois sur l’environnement et sur la santé des personnes résidant ou transitant à proximité immédiate du dépôt d’essences.
L’absence de prises en compte de l’ensemble des aléas, notamment pour le risque incendie, et de l’absence pour des zones situées à l’extérieur du périmètre du site de toute disposition foncière destinée à limiter les conséquences sur la salubrité, la santé et la sécurité publiques ne peut que nous inquiéter.
C’est pourquoi les Associations ont déposé un recours gracieux auprès du Ministre de la Défense demandant le retrait de l’arrêté du 20 décembre 2021 portant approbation du plan de prévention des risques technologiques autour du dépôt essences marine de Toulon, parc du Lazaret sur la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var).
Nous contacter à :
Membre de France Nature Environnement du Var (FNE 83)
APE – BP n°4 – 83430 Saint-Mandrier
Pour en savoir plus:
- le recours gracieux demandant le retrait de l'arrêté,
- le document support de la réunion CSS du 13 février 2020
Le 13 janvier 2025, le maire de Saint-Mandrier a signé l'arrêté municipal autorisant un nouveau permis de construire sur l'ancienne propriété Fliche. Après un premier courrier le 17 janvier 2025, puis une relance le 7 février, nous avons enfin reçu le dossier du nouveau permis de construire le 13 février.
En première lecture, ce nouveau permis apparait tout aussi contestable que le précédent permis retiré par le Maire, soi-disant pour gagner du temps, mais plutôt pour éviter que son projet soit annulé par les tribunaux avant les prochaines élections municipales.
La biodiversité du Vallon de Cavalas toujours en grand danger
Sauvé de l’urbanisation grâce à la mobilisation de ses riverains et à l’action de l’APE, le Vallon de Cavalas est aujourd’hui enfin reconnu par des jugements comme un espace naturel littoral remarquable à préserver.
En effet, le Vallon de Cavalas est un site naturel particulièrement remarquable et rare sur la presqu’ile de Saint-Mandrier à plusieurs titres :
- Au niveau hydrologique, des sources y sont présentes et un ruisseau saisonnier bordé d’une ripisylve draine les eaux de ruissellement des massifs de la Croix des Signaux et de Cépet. Il débouche en mer par une zone humide peuplée de cannes de Provence sur la plage de Cavalas.
- il constitue un biotope ouvert à la végétation basse, devenu rare à Saint-Mandrier particulièrement favorable à la biodiversité et, notamment, à l’avifaune qui vient y nicher et, en période migratoire, s’y nourrir et s’y reposer.
Or, aujourd’hui, une grande partie du vallon a été illégalement défrichée, défoncée et mise en culture, sans aucune autorisation. La plus grosse partie de ces travaux ont eu lieu en mars/avril, en pleine période de nidification et de migration des oiseaux.
Il s’agit d’une culture de chanvre pour la production de cannabidiol (CBD), culture abondamment irriguée en eau prélevée dans la nappe phréatique.
En avril dernier, l’APE a informé M. le Maire de ces travaux réalisés sans autorisation. Mais les travaux ont continué : seule la construction de serres a été interrompue. Pire, nous avons appris qu’une simple demande de régularisation était en cours, c’est pourquoi l’APE a saisi le Préfet.
En 2019, l’APE était déjà intervenue pour faire interrompre des travaux de défrichement et la construction d’un hangar à bateaux sur cette parcelle.
De nombreux recours en justice (annulation des zonages constructibles du POS, du PLU 2007 puis du nouveau PLU 2017) ont été nécessaires pour contraindre la commune à reconnaître les espaces naturels remarquables de la presqu’île à préserver du bétonnage : Hermitage, Vallon et plage de la Coudoulière, Vallon de Cavalas, Propriété Fliche Bergis …
Malgré ces jugements, il apparaît que rien n’est acquis et que bien des progrès restent encore à faire pour protéger réellement ces sites et leur biodiversité particulièrement fragiles du fait de leur morcellement sur la presqu’île et de leur confinement entre mer et urbanisation.
L’APE reste mobilisée pour sauver le vallon de Cavalas, pour faire respecter la loi littoral afin de protéger de sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Adhérez ou faites un don (www.ape83430.fr)
La préservation du Vallon de Cavalas, une longue histoire
Dans les années 80, avant la loi Littoral, ce sont les riverains qui se sont mobilisés : grâce à une pétition qui a réuni de très nombreuses signatures, ils ont fait échec à un premier projet de lotissement (30 villas) prévu par la municipalité.
En 1992, la municipalité classe le vallon en zone à urbaniser, classement que l’APE fera annuler en 2003, le Tribunal confirmant la qualité naturelle du site, reconnu comme une coupure d’urbanisation.
Ce jugement intervient en cours de l’élaboration du PLU, et, comme pour l’Hermitage, obligera la municipalité à classer le vallon en zone protégée et non en zone à urbaniser constructible comme initialement prévu.
En 2010, le PLU est annulé dans son entier par le Tribunal car il n’avait prévu aucune évaluation environnementale alors qu’il ouvrait plus de 50 ha à l’urbanisation. Il ne reconnaissait aucun espace remarquable : ainsi, même si le vallon était classé en zone naturelle, il n’était pas protégé de façon durable au titre de la loi Littoral.
En 2017, dans le nouveau projet de PLU élaboré par la municipalité, c’est le versant Est du vallon, situé en terrain militaire, qui est ouvert é à l’urbanisation (190 logements !). À la suite de la mobilisation des riverains et aux nombreux avis défavorables, dont celui de l’APE) lors de l’enquête publique, le projet est revu à la baisse (100 logements = des équipements publics). Pour l’APE ce n’était pas suffisant et elle a déposé des recours et a obtenu l’annulation de la constructibilité du site et du projet urbain (OAP Cépet) par jugement en 2019.
Le site n’est toujours pas requalifié par le PLU, qui n’est aujourd’hui toujours pas mis en conformité avec les derniers jugements.
Pour exemple ci-dessous un projet d’urbanisation du vallon de Cavalas en 1997
Le nouveau projet de construction d’un Centre aéré sur le site Fliche Bergis a fait l’objet d’une consultation publique avec une mise à disposition du dossier du 15 au 30 avril dans les locaux de la mairie et sur le site internet de la mairie.
Parmi ceux qui ont consulté les documents mis à disposition sur le site de la mairie, certains ont donné un avis défavorable à ce projet. En retour, le 3 mai dernier, ils ont reçu un courriel de Monsieur Valentin Aubry, juriste à la mairie de Saint-Mandrier, qui indique transmettre en pièce jointe, sous la forme d’un document sans entête, ni signature, une réponse du Maire aux observations formulées.
Compte-tenu du nombre d’explications confuses et d’affirmations erronées formulées dans ce document, il nous a semblé nécessaire d’y apporter quelques précisions par un courrier à l'ensemble de nos adhérents.
Nous vous livrons ci-après quelques extraits de ce courrier:
Un dernier exemple d’un site ayant fait l’objet d’une belle restauration particulièrement réussie en préservant l’architecture provençale des bâtiments et de leur environnement, à savoir le site de la Maison des quatre frères.
Le site de La Maison de la Nature des 4 frères du Beausset, un site exemplaire ouvert à tous pour apprécier la nature varoise et l’importance de sa sauvegarde. Mais ne serait-ce pas justement ce qui ferait peur aux bétonneurs ? (Crédit photographique Parc naturel régional de la sainte-Baume)
Le site des Quatre Frères d’une superficie de 380 ha s’étendant sur la commune du Beausset a été acquis en 1998 par le Conseil Général du Var. L’ancienne bastide provençale a été réhabilitée en Maison de la Nature en respectant sont architecture provençale et est devenue un lieu d’accueil, de sensibilisation et de découverte de l’environnement.
Ce vaste domaine naturel, en accès libre et gratuit, permet aux familles de se promener à la découverte de nos milieux naturels Varois en suivant des parcours balisés entre prairies, abords de forêt, potager, sentiers ombragés, vestiges... c’est un site qui fait plaisir aux familles qui aiment se ressourcer en pleine nature.
Mais pas seulement puisque chaque année, les écoles organisent une visite pour des classes de la commune afin que les enfants découvrent la faune et la flore de notre région tout en participant à de nombreuses animations "pédagogiques" qui enrichissent leurs connaissances et qui ainsi peuvent approfondir leur amour de la nature.
Alors, au lieu de dénaturer le site de Fliche-Bergis et d’en limiter l’accès en le clôturant pourquoi ne pas l’ouvrir à toutes et tous pour y transmettre l’amour de la nature comme cela est fait au Beausset.
A la vue de ces dernières photos pas besoin d’une longue démonstration pour les amoureux de notre Provence. Ces photos confirment la voie pour le futur du site Fliche-Bergis, nos propositions sont simples.
Les ruines doivent être évacuées, les bâtiments non écroulés doivent être restaurés en l’état sans aucun ajout de bâtis, le site doit être renaturé pour devenir un lieu de sensibilisation à notre environnement provençal et un lieu promenade et de quiétude accessible à toutes et tous, enfants comme adultes.
Vous avez jusqu’à minuit aujourd’hui pour donner votre avis et si vous êtes d’accord avec ces propositions recopiez les dans le cartouche « observations » du site internet de la mairie en précisant explicitement que vous êtes défavorable à ce projet.
Le site internet de la mairie ICI
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Pour le respect de la loi littoral afin de protéger la commune du bétonnage à tout crin et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Vos réactions très positives à notre post précédent nous amènent à vous présenter d’autres sites locaux ouverts à toutes et tous, sites ayant fait l’objet de belles restaurations particulièrement réussies en préservant l’architecture provençale des bâtiments et leur environnement.
Le Grand jardin de la Valette et son château. Baudouvin tel qu’il était il y plus de 200 ans a survécu aux aléas du bétonnage, véritable témoin pour les nouvelles générations.
A la Valette, si vous ne l’avez pas déjà visité, rendez-vous à Baudouvin. La promenade dans les allées bordées de buis du Grand jardin est particulièrement agréable et permet de visiter les vergers, les potagers à l’ancienne et les chemins d’eau. Acquise par la commune en 1986, le « château » datant de 1785 a été restaurée sans perdre son âme, bien au contraire. Sur ce site également, la restauration a été conçue et portée avec conviction par la maire de l’époque, Mme. Christiane Hummel qui voulait ouvrir ce site au public dans la tradition des jardins maraîchers de l’identité valettoise.
Le site du Mugel à la Ciotat qui sent bon la Provence…
Vous vous promènerez en suivant des sentiers qui serpentent dans une végétation dense comprenant chênes verts, châtaigniers, lauriers nobles, chênes lièges, caroubiers, lauriers tins, pins d’Alep, pins parasols et maritimes, massifs de bambous ou encore fleurs sauvages.
La bastide et un très intéressant système d'irrigation du parc avec l'impluvium, calades et bassins ont été construits à la fin du XIXème. La commune acquiert 13 hectares de la propriété en 1952 et le Conseil Général 3 hectares en 1982. Le parc est ouvert au public depuis 1980, classé « Réserve du Cap de l'Aigle » en 1987.
A la vue de ces quelques photos nul besoin d’une longue démonstration pour les amoureux de notre Provence. Ces photos montrent la voie pour le futur du site Fliche-Bergis, nos propositions sont simples.
Les ruines doivent être évacuées, les bâtiments non écroulés doivent être restaurés en l’état sans aucun ajout de bâtis, le site doit être renaturé pour devenir un lieu de sensibilisation à notre environnement provençal et un lieu de promenade et de quiétude accessible à toutes et tous, enfants comme adultes.
Avant demain soir, dernier délai, si vous êtes d’accord avec ces propositions recopiez les dans le cartouche « observations » du site internet de la mairie en précisant explicitement que vous êtes défavorable à ce projet.
Le site internet de la mairie ICI
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Pour le respect de la loi littoral afin de protéger la commune du bétonnage à tout crin et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Il y a certaines personnes qui racontent leur histoire, que Saint-Mandrier est une presqu’ile de charme, cherchant à promouvoir une belle image, mais leurs actions au quotidien contredisent cette affirmation. Le bétonnage va grand train, certes ralenti par les actions en justice de l’APE, mais que restera-t-il du charme d’une presqu’ile bétonnée.
Concernant la propriété Fliche-Bergis, ceux qui ont la charge de la commune ne veulent pas entendre les jugements annulant partiellement le POS, totalement le PLU-2007 et partiellement le PLU-2017 qu’ils ont proposés successivement en bafouant la loi Littoral. Ces jugements protègent la propriété Fliche-Bergis de nouvelles constructions, mais les parcelles des bâtiments n’ont pas été acquises par le Conservatoire du littoral comme à l’Ermitage, mais par la commune qui ne peut imaginer protéger les sites naturels. Voir ici l’obstination de la commune à vouloir urbaniser le site retracé dans une saga judiciaire qui en dit long.
La façade du nouveau projet défigure les bâtiments patrimoniaux, les pilastres en façade n’ont rien de provençal….
La consultation en cours présente un projet dans la lignée du précédent d’un autre temps. Notre souhait, simplement que la commune s’inspire des communes voisines. Préserver les bâtiments en l’état afin de conserver leur valeur patrimoniale sans clôture, dans un espace ouvert à toutes et à tous, ouvert en permanence à tous les adultes et enfants et pas uniquement en période scolaire aux enfants d’une association qui bénéficie déjà de locaux communaux.
La maison du Cygne à Six-fours, une restauration exemplaire…
Les exemples de restauration réussie sont nombreux. Près de chez nous, prenons l’exemple de la commune de Six-Fours, où de nombreux sites ont été mis en valeur avec des jardins ouverts au public et les bâtiments simplement retapés dans leur architecture d’origine. N’hésitez pas à visiter la Maison du Cygne.
Plus près encore, la villa Simone acquise récemment par la Ville, située au cœur du Centre-ville de Six-Fours, mérite la visite et une promenade dans le jardin. Les similitudes entre les bâtisses de Fliche-Bergis et celles de la villa Simone vont vous sauter aux yeux.
La villa Simone, belle bâtisse datant du 19ème siècle, maintenant restaurée témoigne d’une architecture et d’un mode de vie provençal. Mais effectivement la liste municipale en place à Six-Fours n’a pas la même vision du patrimoine provençal que celle de Saint-Mandrier. « L’acquisition de la villa Simone s’inscrit dans un projet global : préserver notre patrimoine bâti et nos espaces naturels remarquables et ouvrir aux Six-Fournais des jardins publics pour s’y balader, jouer en famille et flâner », souligne Jean-Sébastien Vialatte.
Nous ne pourrions dire mieux ! C’est exactement ce que nous souhaitons pour le site de Fliche-Bergis.
Pour faire respecter la loi, protéger la commune du bétonnage à tout crin, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Une mise à disposition du public concernant le projet sur le domaine Fliche Bergis est organisée du 15 au 30 avril 2024 par la municipalité.
Les mandréens sont invités à déposer leurs observations sur un registre au service urbanisme ou en ligne sur le site internet de la mairie:
Ci-dessous, l'avis de l'APE déposé ce jour sur le site internet de la mairie:
Comme le précédent projet dont le permis de construire a été retiré, ce nouveau projet ne nous apparaît pas conforme à la réglementation applicable aux espaces remarquables protégés par la loi Littoral (articles L121-23, L121-24 et R121-5 du code de l’urbanisme). Notamment, les extensions prévues à droite et à gauche de la maison de maître dépassent les surfaces autorisées, le projet ne respecte pas le style architectural de la façade existante. En conséquence l’APE donne un avis défavorable à ce nouveau projet.
Le conseil d'administration invite les adhérents de l'APE à déposer leur avis sur ce nouveau projet et éventuellement à proposer une alternative pour la réhabilitation du site.
France Nature Environnement Var (FNE83) et l''APE ont déposé une plainte pour un dépôt sauvage de déblais de terrassement BTP sur la parcelle Ministère de la Défense / Marine nationale cadastrée 153 AH 27 située en zone NPR, sur la commune de Saint-Mandrier.
Communiqué du 20 septembre 2023
Le 25 janvier 2021, sur le prétexte d'abus du droit d'ester en justice, la Société SCCV LA PRESQU'ILE a déposé une action indemnitaire en assignant l’Association pour la Protection de l’Environnement et pour I’Amélioration du cadre de vie de la presqu'île de Saint Mandrier (APE) et son président M. Dominique CALMET devant le tribunal judiciaire de Toulon.
Le 19 janvier 2023, le tribunal a débouté la SCCV LA PRESQU’ILE de la totalité de ses demandes financières (138 810€) envers l’APE et son Président. La SCCV a renoncé à une procédure d'appel et vient enfin aujourd’hui, après de multiples relances, de se conformer aux termes indemnitaires du jugement.
Ce jugement confirme donc qu’il n’y a eu aucun abus de droit de la part de l’APE, ni aucune faute de son Président. L’APE et son président n’ont fait que respecter la loi conformément à la raison d’être et aux objectifs de l’Association, à savoir Protéger l’environnement et Améliorer le cadre de vie des habitants de la presqu'île.
Le jugement est sans aucune ambiguïté sur la motivation de cette procédure : intimider l’Association, en particulier par le biais de son président. D’ailleurs, dès l’annonce de cette assignation, les membres et soutiens de l’Association n’ont pas été dupes, ils ont compris que cette procédure était destinée à nous faire taire et ont été nombreux à nous soutenir. C’est une belle occasion aujourd’hui pour les remercier de leur confiance indéfectible.
Plus encore, ce jugement reconnait le rôle de notre Association en des termes sans aucune équivoque « il est clair que la société LA PRESQU'ILE est à l'origine d'une présente instance non seulement infondée mais totalement prématurée, qui peut être légitiment qualifiée de tentative de pression à l'égard d'une association d'utilité publique en charge de la lutte pour le respect de l’environnement ». Concernant son président, le juge indique que « … la responsabilité du dirigeant associatif est engagée sans même prendre la peine de tenter de caractériser une faute personnelle à son encontre détachable de son office associatif, ce qui donne la mesure d'une intimidation personnelle ».
Pour autant, des frais ont été engagés pour défendre l’Association qui ne sont pas totalement couverts par le jugement. En effet, ces procédures-baillons qui ont pour but de réduire les associations au silence ont aussi pour objectif de les empêcher de poursuivre leurs actions en asséchant leur finance.
Aussi, dans le contexte de la politique archaïque de sur-urbanisation de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien pour limiter les conséquences sur l’environnement et notre qualité de vie de l’application du nouveau plan local d’urbanisation voté en 2017 par la commune.
Rejoignez l’APE et/ou si vous en avez les moyens, faites un don (défiscalisé à 66 %) pour permettre à l’APE de continuer ses actions pour la sauvegarde de notre environnement et de la qualité de vie de la presqu’ile.
Dossier de presse
Le tribunal administratif de Toulon a fixé la clôture de l’instruction le 31 octobre 2023 prochain à 12 heures.
A la date du 10 septembre, la commune n'a toujours pas répliqué au mémoire introductif de l'APE déposé le 6 juillet 2023 et communiqué à la partie adverse le lendemain.
A suivre ...
L’APE conjointement avec France Nature Environnement du Var et de PACA ont porté plainte pour destruction d’espèce protégées végétales marines, en particulier des herbiers de Posidonies, due aux recharges en sable qui ont été réalisés cette année sans aucune autorisation, hors celle de M. le Maire.
Dans un article de Var-Matin (édition du 12 août 2023), comme à son habitude M. Vincent manie le vrai et le faux dans une stratégie de confusion. Ainsi, cet article indique que « le maire de Saint-Mandrier n'est pas inquiet ». C’est surement malheureusement vrai. Pourtant, la surface des herbiers de Posidonie a régressé de 30% ces dernières années sur les côtes françaises et alors qu’elle ne représente que 1,5% de l’ensemble de la surface de la mer Méditerranée.
Les herbiers ont quasiment disparu de la rade et la périphérie des herbiers en face des plages de la presqu’ile montrent des plantes mortes dont il ne reste que des rhizomes ensablés. Encore une démonstration du slogan favori de M. le Maire « il est urgent d’attendre », alors que pour les scientifiques, les autorités, nombre d’associations et de particuliers, la presse il est urgent d’agir pour sauvegarder ces herbiers en régression !
L’article poursuit par « Il rappelle que la technique employée depuis années sur la commune est celle dite du millefeuille. Une couche sable, une couche d'herbier, et ainsi de suite, que l'on répartie sur l'ensemble de la plage. Ce que l'on fait, chaque printemps… » C’est encore vrai, enfin presque. En réalité le sable est rajouté tel quel en surface pour remplacer le sable dispersé en mer lors des tempêtes et ce directement sur les gravats qui réapparaissent sur les plages de la Vieille, du Touring et du Canon. Mais sur ces plages il n’y a aucune banquette de Posidonie ! En revanche le sable rajouté se disperse en mer pour s’accumuler dans les vestiges des herbiers survivant à proximité, les étouffant progressivement pour finir par les détruire. C’est en se sens que la Posidonie, espèce protégée est atteinte par les recharges inutiles en sable et qui est l’objet de la plainte des associations. Intox, confusion entre banquette et herbier !
Plage de la Vieille. L’érosion des recharges de 2022 par les eaux de pluies et les vagues laisse apparaître les galets (photographie du 19 juin 2023). Le sable de la recharge effectuée la semaine suivante est bien visible du fait de sa couleur plus clair (photographie du 29 juin 2023) et qui sera progressivement dispersé en mer dans l’herbier encore présent dans cette zone.
L’article continue par « ce que l’on fait … est parfaitement conforme à l'autorisation de la DREAL, ainsi qu’aux recommandations du ministère de l'Environnement ». C’est faux puisqu’il n’y a aucune autorisation de la DREAL concernant les plages de la Vieille, du Touring et du Canon permettant une recharge en sable. La seule autorisation de la DREAL concerne celle de Sainte-Asile et elle n’avait pas été donnée pour 2023 avant que la plage ne soit rechargée en sable dans l’attente d’un document concernant précisément « Un retour d’expérience de l’efficacité du millefeuille de Posidonies mis en œuvre la même année ». Infox, intox, ce n’est pas de la confusion, nous vous laissons le soin de qualifier cette déclaration.
- 3 août 2023 : L’APE, FNE Var et FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur ont déposé une plainte auprès du procureur de la République pour destruction d’espèce protégées
- 21 juillet 2023 : Le permis du chemin des roses est annulé par le tribunal de Toulon
- 12 juillet 2023: l'eucalyptus de la maison Fliche n'est plus ...
- 30 juin 2023: Programme détaillé des travaux de réhabilitation de la propriété Fliche