Assemblée générale de l'association
Samedi 30 mars 2024 à 17 heures 30
Salle « Bailli de Suffren » capitainerie du port
Renouvellement des adhésions à partir de 17h00
Ordre du jour :
1. Présentation et approbation du rapport moral et d’activités 2023
2. Présentation et approbation du rapport financier 2023
3. Renouvellement statutaire du conseil d’administration et élection des nouvelles candidatures.
4. Perspectives pour l’année 2024 (pas de vote)
5. Questions diverses (pas de vote)
6. Présentation « Le Martinet et le bâti » par Katherine Dubourg de l’association « Martinets d’ici et d’ailleurs »
A l'issue, un apéritif de l’amitié, nous vous invitons à partager des plats résultats de vos talents culinaires et de profiter également de l’occasion, pour les passionnés de plantes, pour donner ou échanger des plantes, graines et boutures bien étiquetées.
Venez nombreux ou faites-vous représenter car c’est grâce à vos propositions, votre détermination et votre soutien que nos actions et interventions réussissent.
N’hésitez pas à diffuser cette information et à encourager la venue de nouveaux participants, un grand merci à tous !
24 mars 2024 : Rainbow Color Tour Maison de santé de Saint-Mandrier
A l'occasion de Mars Bleu, les associations pour la mobilisation pour la prévention du cancer colorectal, l'amicale des Donneurs de Sang, la mutualité Française, l’Assurance maladie,.... se sont associées à la Maison de Santé de la Presqu'île pour l'organisation de cette manifestation très festive et pleine d’énergie.
Les 3 km du parcours colorés avec un bon dénivelé de la place des résistant en passant par la renardière n’ont pas eu raison de l’enthousiasme des participants de tous les âges. Les bains de couleurs ont été à la hauteur grâce à un p’tit coup de Mistral !
Une maison de santé pleine de vie donc (téléphone : 07 62 17 32 89)
Vendredi 22 mars 2024 : Les droits de la Seine
Ce vendredi 22 mars la journée mondiale de l'eau est célébrée. C’est aussi le jour qu’a choisi le collectif des Gardiennes et Gardiens de la Seine, dont fait partie Wild Legal, pour publier la Déclaration des droits de la Seine et lancer un appel sur change.org pour soutenir cette Déclaration.
Le collectif a besoin de vous pour signer l’appel et aider à sa diffusion massive, et venir grossir le nombre de ses signataires. Merci d’avance pour celles et ceux qui pourront le faire. Toutes les informations sur le site des gardiens de la rade.
17 mars 2024 : Pirogues polynésiennes, ombres chinoises sur une mer d’argent
La ora na ! Ce dimanche, sous un soleil resplendissant, trois pirogues polynésiennes magnifiques voguaient gaillardement en direction des Sablettes. Ces Vaʻa, mot qui désigne en samoan, hawaïen et tahitien la pirogue à balancier, étaient certes plus modernes que les va'a en bois artisanal.
Un très beau sport de loisir et de compétition pour ressentir les plaisirs de la glisse dans un esprit d’équipe qui se traduit par le rythme harmonieux des pagaies, A hia hou !
Les Va’a du Club Méduse de Saint Elme en mouvement sur la surface d’argent martelée de la mer.
Pour en savoir plus, les clubs locaux
16 mars 2024 : Le Rascas est baptisé !
Sous un soleil printanier et un ciel bleu pur le dernier semi-rigide de la SNSM mis en service à été baptisé.
Cette fin d’après-midi, l’assistance était nombreuse place des Résistants et c’est M. Philippe Bouyrie, Président de la station, qui a mené la cérémonie d’une main de maître. Il a retracé brièvement la création et la vie de la station et remercié les nombreux contributeurs de la station. En effet, la SNSM s’appuie sur 9 000 bénévoles qui œuvrent à partir de 208 stations de sauvetage, d’une flotte de plus de 781 embarcations, de 32 centres de formation et d’intervention (CFI) sur tout le territoire français (métropole et outre-mer) et 235 postes de secours sur certaines plages lors de la saison estivale.
16 mars 2024 : les épaves, sources de contaminations de la rade
Les épaves des bateaux drossés à la côte ou reposant au fond de l’eau contiennent des combustibles, des équipements électriques, batteries, amiante, peintures et linoléums/plastiques, matériaux dont les composants sont libérés dans le milieu marin, pour certains, immédiatement lors de l’échouage des bateaux, ou le seront progressivement au cours du temps lors de la dégradation de ces épaves.
Les constituants de ces matériaux sont autant de sources de contamination des différentes composantes abiotiques (eaux et sédiments) et vivantes du milieu marin. Dispersés dans les eaux et les sédiments marins de la rade, ils sont incorporés par les différents organismes vivants des chaînes alimentaires marines.
Les épaves sont donc des sources de contaminations chimiques pour les organismes marins, y compris les moules, huîtres et poissons faisant l’objet d’élevages dans la rade. Ces contaminants chimiques viennent s’accumuler à ceux déjà présents dans les différentes composantes des écosystèmes marins (bioaccumulation) de la petite rade les mettant à risque ainsi que les activités économiques.
La plupart de ces contaminants ne font l’objet d’aucune surveillance réglementaire du milieu marin. C’est le cas des PFAS dénomination qui vient de l’anglais « Per and polyfluoroalkyl substances » (substances alkylées per ou polyfluorées) couvrant des milliers de composés différents. Les PFAS sont des molécules chimiques synthétisées artificiellement. Certaines formes de PFAS sont appelées des « précurseurs », puisqu’elles peuvent se dégrader dans l’environnement et se transformer en d’autres PFAS, dont le PFOA ou le PFOS, deux molécules interdites. Leur persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes vivants font qu’on les retrouve en haut des chaînes alimentaires. Ainsi elles sont détectées notamment jusque chez les mammifères marins de l’Arctique.
Aussi, conformément au décret du Décret n° 2015-458 du 23 avril 2015, pour l’APE il est important que les épaves, en particulier celles immergées depuis des années dans la rade, soient relevées rapidement pour être éventuellement déconstruites par une filière ad hoc par exemple en liaison avec l’Association pour la plaisance éco-responsable (APER) qui gère une filière de déconstruction éco-responsable comme cela est préconisé par le Secrétariat d’Etat chargé de la mer.
13 mars 2024 : Biodiversité marine, l'urgence absolue – Dites le autour de vous !
Hier soir, lors des échanges sur le thème de l’urgence à préserver la biodiversité pour sauver les liens entre toutes les composantes du vivant, y compris nous les femmes et hommes de cette planète, Camille Étienne, Roland Jourdain et François Sarano ont partagé leurs expériences avec une salle pleine au théâtre Liberté.
Ils ont multiplié les exemples pour montrer que l’érosion de la biodiversité n’était pas une fatalité et qu’il était possible de réagir à tous les niveaux, individuel, associatif, etc… pour faire bouger les lignes favorablement pour le vivant.
Ainsi, les réserves naturelles intégrales en Méditerranée sont de beaux exemples de succès qu’il faut multiplier, de même que les actions de mobilisation auprès des dirigeants et des gouvernements comme celles pour préserver les fonds abyssaux des activités minières, etc…
Leur message commun, mobilisons-nous collectivement pour faire face aux crises écologiques de toutes sortes…
A voir l’exposition de photographies sur « Les travailleurs de la mer » d’Aglaé Bory en déambulant dans la rue des Arts à Toulon sous le ciel bleu et le soleil revenu.
Passion bleue édition 2024, continu jusqu’au 29 mars. Le programme ICI.
Pour en savoir plus
10 mars 2024 : La JVP Cup se frottent aux vagues de Monica !
A 11h00 ce matin, départ en vue du fort Saint Louis de la première JPV Cup organisé par le Yacht Club de Toulon. Les participants de cette nouvelle course de voiliers ont vogué vers le large sur une mer relativement calme dans la grande rade. Passé le Cap Cépet, vue du littoral, en revanche c’étaient les montagnes russes, ça moussait sérieux !
Voir d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.
6 mars 2024 : Attention aux chenilles processionnaires !
Dans un post précédent début janvier nous indiquions le grand nombre de nids de processionnaires du pin, en particulier dans les branches des arbres de la zone de la Renardière. En ce moment, toutes les chenilles d'un même cocon quittent leur nid et se retrouvent au sol.
Elles déambulent toujours en procession (ici 60 individus en procession à la Renardière), se regroupant parfois en masse (ici à Marc baron) avant de s'enfouir dans le sol pour se transformer en chrysalides et se métamorphoser en papillons adultes qui s'envoleront pour se reproduire.
Attention, ces chenilles disposent d’un appareil urticant sur le dos qu’elles utilisent pour se défendre en projetant un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés. Ces « micropoils » pénètrent dans la peau où ils se cassent en libérant une protéine urticante, la thaumétopoéine. Celle-ci peut provoquer des réactions allergiques sur la peau des mains et du visage, voire des troubles oculaires ou respiratoires.
3 mars 2024 : Dépression, vagues, échouages et Mega Regina
Velelles
Les vents associés à la forte dépression de ce week-end ont généré des vagues impressionnantes qui sont venues éroder le haut des plages de la presqu’île. Elles y ont également amené de nombreux débris et une « marée » violette de Velelles (nom scientifique Velella velella). Elles vivent à la surface de la mer faisant partie du neuston.
Chaque Vélelle est une colonie d'hydroïdes qui mesurent moins de 7 cm de long. Les vélelles qui sont appelées également Voile violette et Petite voile car elles possèdent effectivement une petite voile rigide qui dépasse de la surface de la mer et intercepte le vent qui les propulse et les pousse à s’échouer par milliers sur les plages lorsqu’il souffle à la cote.
Les Velelles se nourrissent de plancton qu’elles capturent avec leurs filaments urticants présents sur leurs tentacules qui pendent dans l'eau sous leur flotteur. Elles sont inoffensives pour les humains, soit parce que leurs nématocystes sont incapables de percer notre peau, soit peut-être parce que nous ne réagissons pas aux toxines encapsulées dans leurs nématocystes. Néanmoins, il est sage de ne pas toucher votre visage ou vos yeux si vous avez manipulé des Velelles. A leur mort, seul le flotteur chitineux transparent subsiste un temps.
Cirripèdes - Anatifes
22 février 2024 : Casser le thermomètre ne fera pas baisser la fièvre !
C’est devenu une habitude, lorsqu’un indicateur ne convient plus pour mettre en valeur l’efficacité d’une politique, le plus simple et à effet immédiat c’est de le remplacer pour un plus conforme à la volonté politique.
Le dernier cas, le changement de l’indicateur du Plan Ecophyto de réduction de l’usage des pesticides mis en place en 2009. Un indicateur évaluant l’évolution de l’intensité de l’usage des pesticides avait été créé : le NODU. L’élimination du NODU au profit d’un indicateur européen, appelé HRI1, prenant en compte la masse des pesticides (mal) pondérée par leur dangerosité, est considéré comme un recul par France Nature Environnement et 6 autres organisations de la société civile (Fondation pour la Nature et l’Homme, Générations Futures, Humanité et Biodiversité, Réseau Environnement Santé, Ligue de Protection des Oiseaux et WWF France).
Le calcul du HRI1 avec les données françaises montre qu’il donne une fausse image d’une forte baisse (-32%) de l’utilisation des pesticides alors que dans le même temps le NODU montre au contraire une légèrement augmentation (+3%).
Les organisations ont donc claqué la porte du Comité d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2030 car cet indicateur est totalement trompeur puisqu’il va présenter une image de réduction factice alors même que l’usage des pesticides n’a pas baissé depuis le début du plan Ecophyto et que les pesticides sont retrouvés dans nos aliments y compris les eaux minérales.