1 octobre 2023 : Gondwana, Fête des plantes au Domaine du Rayol
Pour célébrer l’arrivée de l’automne, le Domaine du Rayol organise ce week-end (30 septembre et 1er octobre 2023), une fête des plantes intitulée Gondwana, la Fête des Plantes méditerranéennes.
Le jardin du Domaine du Rayol est toujours aussi magnifique. N’hésitez pas à le visiter, en profitant du temps particulièrement clément de ce week-end pour admirer les plantes sélectionnées par les exposants pépiniéristes et écouter les conférenciers passionnés par la flore et la faune du littoral méditerranéen.
Cette 19e édition de Gondwana met à l’honneur la flore et les paysages littoraux, en écho au 60ème anniversaire du Parc national de Port-Cros.
TÉLÉCHARGER LE PROGRAMME DE GONDWANA 2023
Bonne promenade, pensez au co-voiturage !
25 septembre 2023 : Un lundi comme les autres, bien pollué !
Pollution atmosphérique, le blabla continue du plus haut sommet de l’état jusqu’à nos élus locaux avec des réunions et des annonces qui se répètent depuis des années : électrification des quais, carburants marins plus propres mais 1000 fois plus polluant que ceux des voitures, contrôles des fumées, contrôles de la qualité de l’air, escales zéro fumée, ports propres, etc… Mais la réalité est tout simplement visible : augmentation des panaches des navires de croisière, de ceux des navires vétustes de la Corsica Ferries lors de leurs rotations quotidiennes qui polluent l’air que nous respirons. Encore une journée port propre de ratée, enfumage diront certains…
La Valiant Lady de la compagnie Virgin battant pavillon du Bahamas entre en rade toute fumée dehors dont les polluants continueront à se disperser dans l’atmosphère de notre région et polluer l’air que nous respirons (photographies du Valiant Lady prises le 25 septembre à 8h14, 9h01, 10h00).
Les rotations des navires de la Corsica Ferries battant pavillon italien sont quotidiennes et leurs panaches de fumée bien noire sont à l’évidence riches en particules (photographie du Pascal Lota prise le 25 septembre à 15h33, il va croiser le Mega Regina à 15h49 puis revient rapidement à 18h10 et en soirée le Mega Andrea s’éloigne en route pour la Corse, photographie prise à 19h30).
La dernière grande messe du greenwashing local : les rencontres de la "diplomatie internationale" de Méditerranée du futur qui se sont tenues pour la sixième fois à Marseille ce vendredi 22 septembre pour évoquer "les solutions à mettre en œuvre pour faire face aux défis de la préservation et de la gestion de la ressource en eau." Ben voyons, mais vous n’en avez pas entendu parlé par les médias toulonnais, événement secondaire par rapport à la venue du pape François ?
Cependant, La Provence rapporte qu’une quinzaine de militants du collectif Stop croisières ont donné de la voix "Aujourd'hui en méditerranée, se croisent des paquebots de luxe qui détruisent la biodiversité et des embarcations de fortune, où des centaines de personnes perdent la vie: c'est aussi cela la réalité"...
23 septembre 2023 : Comme une hirondelle ne fait pas le printemps, un dauphin ne fait pas les eaux propres !
Fin août, M. Vincent annonçait sur son compte Facebook « Des eaux de bonne qualité ; les dauphins le reconnaissent ». L’APE vous informant régulièrement des différentes pollutions régionales de l’air et des eaux, elle fait avec son Président l’objet au passage de diatribes pleines de hargne. Vous le savez, c’est l’habitude de M. Vincent d’attaquer les personnes pour éviter d’avoir à discuter des idées. Il affirme que nos positions relèvent de l’affabulation et du mensonge lorsque nous vous informons que « nos eaux sont polluées » et que nous vous mettons en garde pour protéger votre santé.
Certainement encore impressionné par les talents de Flipper le dauphin de son enfance, M. Vincent utilise leur présence pour juger de la bonne qualité des eaux : les dauphins seraient donc experts dans la détection des polluants ! Ben voyons, mais au fait peut-être qu’au contraire ils fuyaient dare-dare les eaux polluées de la rade lorsqu’ils ont été vus. Soyons sérieux, pour nous, pas besoin de longs discours pour savoir qui affabule ou ment, il suffit d’analyser les données scientifiques disponibles.
Dont acte, analysons simplement l’évolution au cours des années des concentrations en bactéries des eaux de baignade, par exemple celle de la plage de Sainte-Asile qui fait l’objet de pollutions récurrentes, toutes expliquées par des sources étonnantes ou non identifiées. Cette année, les niveaux de bactéries Escherichia coli et de Streptocoques fécaux mesurés régulièrement par l’Agence régionale de santé ont atteint des records, battant ceux observés durant l’été 2018 ce qui a valu la perte du pavillon bleu pour cette plage.
Evolution des concentrations de Streptocoques fécaux et d’Escherichia coli caractéristiques des eaux polluées mesurées dans les eaux de baignade de la plage de Sainte-Asile de 2016 à 2023. La valeur maximale de S. fécaux sur près de 10 ans a été atteinte en juin 2023, approchant les 14 000 germes bactériens dans 100ml d’eau de mer soit près de 40 fois la valeur limite de 370 définissant des « mauvais résultats » pour les eaux de baignade ! La Valeur limite bon/moyen est de 100 germes par 100ml et la Valeur limite moyen/mauvais de 370 germes par 100ml pour les Streptocoques fécaux et de 1000 germes par 100ml pour Escherichia coli.
Les dauphins experts des eaux de bonne qualité n’ont donc pas nagé dans ces eaux polluées, car comme les humains ils auraient été contaminés. Et les valeurs des contrôles bactériologiques n’étaient pas affichées sur le site en juin pour informer les baigneurs, l'ARS nous a confirmé que la commune a bien été défaillante fin juin et qu'elle faisait un courrier de rappel au maire de Saint-Mandrier pour lui rappeler ses obligations, voir notre post ...
M. Vincent indique également que l’APE expliquerait « qu’il ne faut pas jouter dans le port ». Ah bon, nous aurions dit, écrit cela ? Ben non. En revanche, nous avons effectivement demandé et préconisé, pour protéger la santé des jouteurs, que soient réalisés des contrôles bactériologiques des eaux du port avant les entrainements et les tournois.
21 septembre 2023 : Dragage en rade de Toulon, l’omerta
En mars dernier, des opérations de dragage des boues du port de Toulon étaient menées sans qu’aucun affichage explicitant ces travaux ne soit visible à proximité, ni information sur le site de la CCIV ou de la préfecture. Les boues étaient déplacées d’une zone à l’autre des quais avec des remises en suspension conséquentes et sans que les pêcheurs ne soient informés des risques sanitaires de pêcher éventuellement des poissons souillés par les contaminants de ces boues.
(Photographies prises le 28 mars 2023)
Des opérations de dragage d'entretien de l'embarcadère des Sablettes de la Seyne sur mer ont également été réalisées du 9 mai au 30 juin 2023 sur la base d’une simple déclaration de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (mTPM) qui n’a fait l’objet d’aucune opposition du préfet.
Pourtant la zone de dragage est caractérisée par :
- la présence avérée d’espèces végétales marines protégées Cymodocea nodosa, Zostera marina linnaeus et Zostera noltei Hornemann (Med.) ;
- des concentrations potentiellement conséquentes en contaminants chimiques dans les sédiments.
Aussi, les trois associations France Nature Environnement-PACA, FNE-Var et l’APE préoccupées par l’impact de ces dragages sur cet environnement déjà dégradé et les activités aquacoles de la rade ont demandé par deux courriers adressés au préfet du Var en mai 2023 que leur soient transmises les informations associées à la déclaration de mTPM.
Aucun document n’a été transmis aux associations et les opérations de dragage ont été réalisées. En décembre 2010, FNE titrait un communiqué de presse « Boues de dragage : la grande omerta », près de 15 ans plus tard, l’omerta continue ! Y aurait-il un loup quant au flou sur l’impact de ces dragages ?
En quoi ces informations sont-elles confidentielles pour qu’elles ne puissent être transmises aux associations, aux citoyennes et cytoyens ? Une omerta d’un autre temps !
Aussi, le 11 septembre les associations ont transmis au préfet un rapport sur les données scientifiques disponibles sur la zone de dragage et le suivi des opérations qui montrent que leurs préoccupations étaient totalement justifiées et réitèrent leur demande d’informations.
La société immobilière LA PRESQU’ILE déboutée dans son procès bâillon contre l’APE et son Président
Communiqué du 20 septembre 2023
Le 25 janvier 2021, sur le prétexte d'abus du droit d'ester en justice, la Société SCCV LA PRESQU'ILE a déposé une action indemnitaire en assignant l’Association pour la Protection de l’Environnement et pour I’Amélioration du cadre de vie de la presqu'île de Saint Mandrier (APE) et son président M. Dominique CALMET devant le tribunal judiciaire de Toulon.
Le 19 janvier 2023, le tribunal a débouté la SCCV LA PRESQU’ILE de la totalité de ses demandes financières (138 810€) envers l’APE et son Président. La SCCV a renoncé à une procédure d'appel et vient enfin aujourd’hui, après de multiples relances, de se conformer aux termes indemnitaires du jugement.
Ce jugement confirme donc qu’il n’y a eu aucun abus de droit de la part de l’APE, ni aucune faute de son Président. L’APE et son président n’ont fait que respecter la loi conformément à la raison d’être et aux objectifs de l’Association, à savoir Protéger l’environnement et Améliorer le cadre de vie des habitants de la presqu'île.
Le jugement est sans aucune ambiguïté sur la motivation de cette procédure : intimider l’Association, en particulier par le biais de son président. D’ailleurs, dès l’annonce de cette assignation, les membres et soutiens de l’Association n’ont pas été dupes, ils ont compris que cette procédure était destinée à nous faire taire et ont été nombreux à nous soutenir. C’est une belle occasion aujourd’hui pour les remercier de leur confiance indéfectible.
Plus encore, ce jugement reconnait le rôle de notre Association en des termes sans aucune équivoque « il est clair que la société LA PRESQU'ILE est à l'origine d'une présente instance non seulement infondée mais totalement prématurée, qui peut être légitiment qualifiée de tentative de pression à l'égard d'une association d'utilité publique en charge de la lutte pour le respect de l’environnement ». Concernant son président, le juge indique que « … la responsabilité du dirigeant associatif est engagée sans même prendre la peine de tenter de caractériser une faute personnelle à son encontre détachable de son office associatif, ce qui donne la mesure d'une intimidation personnelle ».
Pour autant, des frais ont été engagés pour défendre l’Association qui ne sont pas totalement couverts par le jugement. En effet, ces procédures-baillons qui ont pour but de réduire les associations au silence ont aussi pour objectif de les empêcher de poursuivre leurs actions en asséchant leur finance.
Aussi, dans le contexte de la politique archaïque de sur-urbanisation de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien pour limiter les conséquences sur l’environnement et notre qualité de vie de l’application du nouveau plan local d’urbanisation voté en 2017 par la commune.
Rejoignez l’APE et/ou si vous en avez les moyens, faites un don (défiscalisé à 66 %) pour permettre à l’APE de continuer ses actions pour la sauvegarde de notre environnement et de la qualité de vie de la presqu’ile.
Dossier de presse
17 septembre 2023: Forum des associations
Programmé le samedi 16 septembre au lieu du 9 septembre, date nationale pour la journée des associations 2023, puis reporté au dimanche 17 pour des raisons météo.
Plusieurs familles se sont renseignées sur l'action "Marchons vers l'école". Ce fut l'occasion de discussions enrichissantes avec les anciens et nouveaux adhérents, de se rappeler 40 ans d'actions en justice pour préserver les espaces naturels de la presqu'île.