La nuit dernière, la pleine Lune était bien visible dans le ciel dégagé de tout nuage de la presqu’île bien qu’un peu brumeux il est vrai.
Dernière pleine lune avant le début de l'été, la Nasa a retenu le surnom de pleine Lune "des fraises" puisque nous sommes à la période où les fraises sauvages et autres fruits rouges commencent à mûrir.
La pleine lune a conservé une belle couleur tirant sur le rouge car à l'approche du solstice d'été elle est restée exceptionnellement basse sur l'horizon. Habituellement elle est colorée uniquement au moment où elle sort au-dessus de l'horizon car la lumière solaire qui l’éclaire traverse alors une couche atmosphérique épaisse qui filtre les longueurs d’onde et lui donne cette couleur.
Si vous avez raté le spectacle, vous pourrez encore admirer ce soir, même si la Lune ne sera plus vraiment pleine !
Ce matin, les premiers coups de cymbales des cigales aiguaient les collines de la presqu’ile. A écouter sans modération !
Cigale sortant de leur mue et cigale adulte mais attention toutes les cigales ne se ressemblent pas …
Alors que la ville de Nice s’apprête à accueillir la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, les grandes manœuvres diplomatiques sont en marche. Ministres, chefs d’État et représentants internationaux s’y retrouveront pour parler protection des mers, développement durable et climat.
Mais à quelques rues du Palais des Congrès, ce sont d’autres voix, plus libres et souvent plus directes, qui s’élèvent. Celles des associations, collectifs citoyens, ONG environnementales et défenseurs du littoral. Tous dénoncent, à l’unisson, un écart de plus en plus flagrant entre les déclarations de principes et les actes concrets.
« L’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action », martèle un porte-parole associatif. Pollution plastique, trafic maritime intensif, rejets industriels, bétonisation des côtes : les menaces qui pèsent sur l’océan ne cessent de croître. Et pendant que les discours s'enchaînent dans les salles de conférence climatisées, les microplastiques s’accumulent sur les plages et dans les estomacs des poissons.
Les associations le rappellent : l’océan n’a pas besoin de mots, il a besoin de décisions. Elles réclament des engagements contraignants, un véritable suivi des mesures annoncées et un accès équitable à l’information et à la participation citoyenne dans toutes les décisions qui concernent la mer.
En marge des débats officiels, ces voix citoyennes s’organisent, interpellent, informent. Et si elles ne disposent pas des projecteurs médiatiques du sommet, elles ont en revanche la légitimité de ceux qui voient, chaque jour, les effets tangibles de l’inaction politique.
Ce 22 mai le vent agitait sacrément la surface de la mer au cap Sicié…