Légende de la photo : « Le port d’attache de la flotte de Vichy fut la cible de 15 Boeing B-17 de la 15e Air Force, escortés par 36 Lockheed P-38, qui larguèrent 315 tonnes d’explosifs brisants depuis une altitude comprise entre 19 600 et 23 080 pieds, le 24 novembre 1943. Un croiseur, un destroyer, un torpilleur, un bâtiment d’escorte, un sous-marin, cinq vedettes de type E ou R, ainsi que plusieurs chalutiers et barges furent coulés. Trois grands navires marchands furent endommagés. À noter : un écran de fumée inefficace.
Le 24 novembre 1943, Toulon subit un terrible bombardement allié, premier d’une longue série visant la flotte allemande du port. Les B-17 américains, bombardant à haute altitude pour se protéger de la défense contre l’aviation allemande, touchent aussi durement les quartiers civils aux alentours. En quelques minutes, le bombardement fait 455 morts, 550 blessés, 12 000 sinistrés et détruit plus de 500 immeubles, marquant durablement la ville. Face à l’impréparation, des familles entières sont piégées. Ce drame inspirera l’exode d’une grande partie des habitants et hantera la mémoire de Toulon, ville martyre de la Libération (Source photo US Air-Force).
Entre les nuages, les rayons du soleil traversent le ciel et viennent irradier la surface de la mer. La Méditerranée se transforme alors en un miroir mouvant, où la lumière joue avec les vagues, révélant tour à tour des éclats argentés, des reflets d’azur et des ombres profondes.
Au large, le porte-containers Cape Kortia progresse lentement sur l’horizon, silhouette presque irréelle dans ce décor changeant. Sa trace se fond dans le miroitement du large, rappelant à quel point l’équilibre entre la beauté du moment et la fragilité de notre environnement marin est ténu.
Ces instants suspendus nous rappellent que la mer n’est pas seulement un paysage : c’est une présence vivante, changeante, qui reflète aussi bien la lumière du ciel que l’empreinte de nos activités humaines.
Préservons cette beauté fragile, pour que les générations futures puissent la contempler.
Ce matin, le Pascal Lota, battant pavillon italien de la Corsica Ferries, a laissé une traînée de fumées noires visible depuis toute la presqu’île (Photographie prise le 23 août 2025 à 9h09).
Quand la mer et l’air deviennent la poubelle des ferries, c’est notre santé et notre environnement qui en paient le prix. Il est plus que temps d’exiger l’utilisation de carburants vraiment propres, des contrôles stricts et des navires équipés d’une motorisation moderne et non polluante.
#Pollution #CorsicaFerries #SaintMandrier #AirPur
Dimanche soir, la pleine Lune au-dessus de la mer a tenu toutes ses promesses. Comme nous l’avions annoncé, l’éclipse totale a offert un spectacle grandiose : la Lune qui avait disparu est réapparue drapée d’un rouge cuivré au-dessus de la mer calme, avant de retrouver graduellement sa clarté éclatante.
On vous l’avait dit… et c’est exactement ce qui s’est passé !
Un moment rare, partagé avec la nature et qui rappelle la beauté fragile de notre environnement nocturne, à partir du haut de la Renardière encore préservé des lumières excessives.
Nous vous proposons de revivre cet événement à travers 2 vidéos, retraçant toutes les phases de l’éclipse à sa sortie de la pénombre.
À l’extrémité du Cap Cépet, une structure militaire se découpe dans l’ombre, énigmatique. Sa silhouette austère rappelle celle d’un stupa solitaire. Elle monte la garde face à l’immensité marine. Dans le ciel, agité par l’orage, la pleine lune apparaît au-dessus de l’horizon, nuances de rouge profond et d’orange incandescent. Dans ce décor suspendu, les navires tels des lampions glissent sans bruit, spectres d’acier flottant entre ciel et mer…


