Ce matin, le Pascal Lota, battant pavillon italien de la Corsica Ferries, a laissé une traînée de fumées noires visible depuis toute la presqu’île (Photographie prise le 23 août 2025 à 9h09).
Quand la mer et l’air deviennent la poubelle des ferries, c’est notre santé et notre environnement qui en paient le prix. Il est plus que temps d’exiger l’utilisation de carburants vraiment propres, des contrôles stricts et des navires équipés d’une motorisation moderne et non polluante.
#Pollution #CorsicaFerries #SaintMandrier #AirPur
À l’extrémité du Cap Cépet, une structure militaire se découpe dans l’ombre, énigmatique. Sa silhouette austère rappelle celle d’un stupa solitaire. Elle monte la garde face à l’immensité marine. Dans le ciel, agité par l’orage, la pleine lune apparaît au-dessus de l’horizon, nuances de rouge profond et d’orange incandescent. Dans ce décor suspendu, les navires tels des lampions glissent sans bruit, spectres d’acier flottant entre ciel et mer…
La pleine Lune se lèvera ce soir au-dessus de la mer, offrant un spectacle déjà magique. Mais le ciel nous réserve encore mieux : une éclipse totale de Lune, visible depuis notre presqu’île. Pas de nuage en perspective !
Voici les horaires à retenir en heure locale :
- 17h28 → entrée dans la pénombre
- 18h27 → début de la phase partielle (la Lune commence à être « grignotée »)
- 19h30 → début de la totalité, la Lune prend une teinte cuivrée
- 20h11 → maximum de l’éclipse, moment le plus spectaculaire
- 20h52 → fin de la totalité
- 21h56 → fin de la phase partielle
- 22h55 → sortie complète de la pénombre
Entre 19h30 et 20h52, la Lune sera totalement éclipsée, colorée d’orange et de rouge par la lumière de notre atmosphère.
Un moment rare, à contempler depuis la côte, avec la mer comme horizon et la nature comme écrin. Un aperçu du spectacle de ce soir (photographie prise le 6 septembre 2025 à 20h00)
Dans la nuit du 10 juillet 2025, les habitants de la presqu'île ont eu la chance d'assister à un spectacle céleste rare : la super lune du Capricorne, également appelée lune du cerf, s'est levée au-dessus de la Méditerranée dans un silence presque sacré.
Ce moment suspendu, quand la mer et le ciel se rejoignent dans une lumière argentée, nous rappelle la beauté intacte du monde naturel, celle qui apaise, qui inspire et que nous devons préserver.
Dans les traditions amérindiennes, la pleine lune de juillet marque la période où les bois des cerfs commencent à pousser. Elle symbolise la croissance, la force et le renouvellement, en écho au cycle profond de la nature.
Quand la mer devient miroir. Vue depuis nos plages, la lune du cerf s’est levée lentement au-dessus de l’eau, projetant son reflet sur une mer d’huile. Un instant de grâce qui rend tangible l’union entre le ciel et l’océan mondial dont fait partie la Méditerranée (Photographies prise le 10 juillet à partir de 21h40).
Ce spectacle naturel est un trésor fragile. Il dépend de l’équilibre de notre environnement : qualité de l’air, absence de pollution lumineuse, horizon dégagé, biodiversité préservée. Sans cette harmonie, la beauté disparaît.
Une invitation à la contemplation… et à l’action pour préserver l’enchantement (Photographies prise le 10 juillet à 21h44 du Mega Victoria de la Corsica Ferries).
Face à cette splendeur, difficile de ne pas ressentir un appel intérieur : celui de ralentir, de respecter, de protéger. L’océan, les collines… tout cela forme un ensemble vivant et interconnecté. Et c’est à nous, citoyens et citoyennes de ce littoral, de veiller à ce que cet équilibre ne soit pas rompu.
L’APE s’engage pour que cette beauté reste accessible aux générations futures : Préserver la mer, les herbiers de posidonie, limiter la pollution lumineuse, freiner l’artificialisation, stopper le bétonnage…
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À certains moments de la journée lorsque la lumière se joue de la température de l’air et de l’eau, un phénomène étrange et magnifique se produit : on croit voir les bateaux flotter au-dessus de la mer, suspendu dans les airs comme par magie.
Ce phénomène, connu sous le nom de « mirage supérieur » est provoqué par la réfraction de la lumière entre les couches d'air chaud situées au-dessus de couches d’air froid dues à la température de l’eau de mer bien fraîche en ce moment. Cette réfraction peut faire apparaître des objets distants, comme des bateaux, plus haut qu'ils ne le sont réellement, créant l'illusion qu'ils flottent au-dessus de l'horizon, comme en lévitation. C’était le cas aujourd’hui pour le porte-conteneur MSC AYA, construit en 2008 battant pavillon du Panama, d’une longueur de 337 m et capable de transporter un chargement maximal de 117 247 Tonnes (Photographie prise le 11 juillet à 12h20).
Un spectacle fascinant, qui rappelle que la mer est aussi un lieu d’illusions, de mystères, de beauté fragile.
Protéger le rivage, c’est préserver ce théâtre naturel où même les bateaux prennent leur envol.