Les marins-pompiers de la base navale de Toulon, avec le renfort des pompiers du SDIS83 et des marins-pompiers de Marseille étaient toujours en opération en fin de journée.
A 22 heures les sondes de mesure de la radioactivité ambiante située à Toulon et dans l’arsenal donnaient des valeurs de débit de doses proches de leur moyenne habituelle, respectivement 60 nSv/h (moyenne habituelle : 60 nSv/h) et 68 nSv/h (moyenne habituelle : 72 nSv/h).
Par contre, la station de la Seyne sur mer donnait des niveaux horaires de dose inhabituels pour cette stations, dépassant les 104 nSv/h, à comparer à une moyenne horaire de 64 nSv/h. Ces données mesurées automatiquement et dépassant de plus de 50% la valeur moyenne apparaissent en attente de validation.
Dans la région, seule la station de la Seyne sur mer est en écart par rapport aux valeurs moyennes habituelles de la dose gamma ambiant. A 22h00, le vent soufflait du 140° avec des vitesses faiblissant de l’ordre de 29 km/h (8 m/s).
Lors de l’exercice de crise nucléaire qui avait été mené le 12 et 13 décembre 2019 (voir cette fiche de l'APE) un rejet concerté de radionucléides à partir du porte-avions avait été prévu à 12h00 le 13 décembre avec un vent du 135° soufflant vers le nord-ouest à une vitesse de 3,0 m/s. La dispersion des radionucléides libérés dans l’atmosphère lors du rejet a été calculé par l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) pour le compte de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Bien qu’ils ne soient pas directement sous le vent de l’événement, l’ASN avait décidé d’inclure également les quartiers d’Ollioules et de la Seyne-sur-mer situés et identifiés dans les éléments cartographiques du PPI à moins de 2 km du porte-avions dans l’exercice de crise.
Le Perle est le dernier-né de la série de la flotte des 6 sous-marins d’attaque (SNA) de la classe Rubis. Mis en service en 1993, il est en Indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER), un terme utilisé par la Marine nationale française pour l’entretien de ses navires. Le Perle est en cale sèche depuis le 13 janvier dernier dans la zone Missiessy de la base navale.
L’importance et la durée du sinistre peuvent laisser penser que le feu a d’ores et déjà endommagé le câblage, voire les structures du navire.
D’après un communiqué de la Préfecture Maritime, un incendie s'est déclaré ce matin sur la base navale de Toulon à bord d'un sous-marin nucléaire immobilisé au bassin pour entretien : le SNA Perle.
La préfecture maritime donne les informations suivantes:
Trois stations de mesure de la radioactivité (débit de dose gamma ambiant) du réseau national peuvent être consultées pour vérifier en direct les niveaux de radioactivité autour du site militaire. Les stations sont situées à la Seyne sur mer, sur la base militaire et à Toulon.
Les évolutions entre le 11 et 12 juin 2020 sur la carte ci-dessous montrent que les niveaux sont stables sur les derniers 48 heures à l’exception de la station de la Seyne sur mer, sous le vent des installations militaires, qui montre une augmentation nette de 20 nSv/h au cours de la nuit de la radioactivité horaire moyenne qui est passée de 60 à 80 nSv/h pendant plusieurs heures.
A 13 heures les sondes de mesure donnaient des niveaux habituels pour ces stations.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) qui étudie le contenu de l'air en particules biologiques (pollens et moisissures) pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population a émis une alerte concernant les allergies aux pollens (https://www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique).
En effet, les concentrations en pollens de graminées sont à la hausse sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie de niveau élevé dans le Var, à très élevé selon les départements. Pour les régions du pourtour de la Méditerranée, en plus des graminées, ce sont les concentrations en pollens d’olivier et de pariétaire (urticacées) qui pourraient augmenter conduisant à un risque allergique faible à localement moyen. Les concentrations en pollens d’oseille et de plantain augmentent aussi avec les beaux jours mais le risque d’allergie restera de niveau très faible.
Les concentrations en pollens de chênes sont à la baisse sur l’ensemble du pays avec un risque d’allergie faible excepté dans le sud du pays où il pourra atteindre le niveau moyen dans certains endroits.
Pour en savoir plus, le site du RNSA : https://www.pollens.fr/
Concernant la pandémie COVID-19, l’autorité de santé a précisé les nouvelles données en date du 19 mai pour la France.
Ce 19 mai, c’est toujours l'Ile-de-France qui recense le plus de personnes hospitalisées pour COVID-19 avec 7 692 hospitalisés, et le plus de décès à l’hôpital, 6 816, suivi par le Grand Est avec 2 740 personnes hospitalisées et 3 313 décès. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, au 19 mai 2020, 1 084 personnes sont hospitalisées pour COVID-19, 114 personnes sont actuellement en réanimation ou soins intensifs et le nombre cumulé de personnes décédées depuis le 1er mars 2020 est de 855 personnes.
Pour le Var, au 19 mai 2020, 163 personnes sont actuellement hospitalisées pour COVID-19 (312 hier), 14 personnes sont actuellement en réanimation ou soins intensifs et le nombre cumulé de personnes décédées depuis le 1er mars 2020 est de 125 personnes.
La carte de synthèse du déconfinement est élaborée en prenant en compte deux critères : la circulation du virus et la tension hospitalière sur les capacités en réanimation des régions. Ces deux critères évoluant au cours du temps, le Directeur général de la Santé, le Dr Jérôme Salomon a présenté la version réactualisée au 2 mai.
Les départements de PACA y passent de la couleur orange au vert grâce à un taux inférieur à 60% d'occupations des lits en réanimation par des patients atteints de Covid-19.
La couleur du département servira de guide aux autorités locales (préfectures, rectorats, maires) pour décider des activités autorisées ou pas dans leur département par le plan de déconfinement élaboré par le gouvernement.