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8 juin 2025 : Trop de beaux discours, trop peu d'actes pour notre littoral !

Pas un jour ne passe sans qu’un élu, une entreprise ou une association récemment créée ne clame haut et fort son amour inconditionnel pour la planète, les océans, les mers… L’engagement écologique est devenu la posture incontournable. Et tant mieux, en apparence : le message passe, la prise de conscience semble réelle.

Mais une question persiste : est-il vraiment compris ? sincèrement intégré dans un véritable engagement ?

Car sur le terrain, les scientifiques comme les associations constatent un triste décalage. Entre les envolées lyriques, le trémolo dans la voix, la main sur le cœur et les yeux brillants d’émotion, les actes concrets des institutionnels sont souvent absents. Pire : ceux qui agissent vraiment depuis de nombreuses années, lanceurs d’alerte, bénévoles, collectifs écologistes, sont parfois caricaturés, traités « d’écoterroristes », comme pour mieux décrédibiliser leur combat.

Un exemple tout frais de cette hypocrisie ? Un cas d’école de greenwashing, pardon, d’écoblanchiment à la française, visible en ce moment même sur notre littoral.

Sur le quai Cronstadt du port de Toulon, une série de panneaux baptisée « Les parcours de la mer » a été installée fin mai à grand renfort de logos par Veolia et Toulon Provence Regatta, avec la bénédiction de plusieurs institutions publiques locales et nationales. Objectif : faire croire qu’ils sont à l’avant-garde de la protection des océans, pile à l’approche de la troisième conférence des Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC) à Nice.

Mais cette jolie vitrine masque mal la réalité que nous vivons ici, chaque jour : ports pollués, plages souillées, émissions maritimes incontrôlées.

Des panneaux bien léchés… et les eaux de notre littoral polluées par les déchets. Voilà le paradoxe.

Alors oui, parlons de la mer. Mais pas en slogans. En actes. Exemples par l’image des décalages entre discours et actes !

z01 20250521 TL Port Qaui Boué e 8 Plastique 02406643 z02 20250521 TL Port Ponton Navette 02406664 z03 20250521 TL Port Quai Pollution 02406661 z04 20250521 TL Port Quai Panneau Bouée 9 02406646 z05 SM Port 02406559

Le texte du panneau sur les plastiques est explicité, intitulé « Le plastique en mer : Une menace croissante. Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent dans les océans. dont seulement 1 % est visible en surface. Ces déchets s'accumulent dans cinq gigantesques tourbillons océaniques, certains atteignant six fois la superficie de la France. En Méditerranée, mer quasi fermée abritant 9% de la biodiversité marine mondiale, les microplastiques représentent un danger majeur. Ces particules microscopiques 70 fois plus fines qu'un cheveu menacent les écosystèmes en s'intégrant à la chaîne alimentaire via le plancton… Face à cette pollution croissante aux conséquences encore mal connues pour l'environnement et la santé humaine, la solution réside dans la prévention : réduction des déchets à la source, transformation des modes de production et de consommation, et meilleure gestion des déchets ». Mais la réalité gâche le décor… Malheureusement, alors que ces beaux discours s’affichent sur les quais, la réalité, elle, flotte en surface. Les mêmes jours que l’inauguration des panneaux « Parcours de la mer », les eaux des ports de Toulon et de Saint-Mandrier étaient constellées de débris plastiques bien visibles. Les photos, prises le 21 mai 2025 en plein après-midi des eaux de ces deux ports, parlent d’elles-mêmes.

L’écologie ne s’écrit pas à coups de slogans. Elle se mesure à ce qu’on choisit de ne pas voir.

Malheureusement, comme une démonstration sur le terrain de ce message, les mêmes jours les débris de plastique étaient bien visibles à la surface des eaux des ports de Toulon et de Saint-Mandrier (Photographies prises le 21 mai 2025 après-midi).

z06 20250422 SM Plage Vieille Plastique 02401231 z07 20250607 SM Plage Cavalas 02409802 z08 20250607 SM Plage Cavalas microplastique 02409802

Et ce triste spectacle ne se limite pas aux zones portuaires. Sur de nombreuses plages de la région, on retrouve régulièrement des plastiques de toutes tailles à la dérive ou échoués sur le littoral, en grande quantité. Bouteilles, fragments d’emballages, microplastiques… Une pollution omniprésente, persistante, et pourtant soigneusement ignorée dans les discours officiels (Photographies de déchets de plastique dans les rochers bordant la plage de la Vieille le 21 avril 2025, fragments de plastique de toutes tailles dans les eaux de la plage de Cavalas-Grave le 7 juin 2025).

Les océans et mers forment une entité vivante et non une simple ressource. L'Océan est l'origine commune de toute vie passée, mais également la condition de notre vie présente et future. Pour maintenir la santé de l’Océan ainsi que pour garantir l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines pour lequel il est indispensable, il est nécessaire de transformer fondamentalement la manière dont notre société occidentale perçoit, occupe et exploite l'Océan.

Les scientifiques ont fait leur part : ils ont analysé, alerté, proposé des solutions concrètes. Il ne reste plus qu’aux décideurs politiques – de tous bords – à passer des promesses aux actes. À moins, bien sûr, qu’une fois encore, l’urgence soit… d’attendre !

Pour en savoir plus

  • Les plages de carte postale, le poison qui tue la côte croate à petit feu
  • Rejet des eaux usées dans le bassin d’Arcachon
  • Fascicule pour les droits de l'Océan
  • Greenwashing, ou écoblanchiment, procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique.

18 mai 2025 : Épaves en rade de Toulon : nette amélioration côté civil, mais une situation alarmante persiste sur le littoral militaire

Communiqué de presse Couverture Note EpavesL’APE avec les associations France Nature Environnement var et PACA viennent de publier leur3ème inventaire annuel des épaves visibles en petite rade de Toulon (disponible ICI).

Une baisse encourageante du nombre d’épaves visibles

Bonne nouvelle : grâce aux opérations de relevage menées en mars et avril 2025, le nombre d’épaves visibles en petite rade est passé de 45 en février 2024 à 21 en mai 2025. Une réduction de près de moitié, fruit d’un travail collectif pour protéger le littoral et sécuriser les zones de navigation.

- Secteur civil : Une avancée majeure avec une baisse de 32 à 5 épaves visibles.

- Secteur militaire : Une situation inversée et préoccupante avec une hausse de 13 à 16 épaves.

Un point noir : le secteur militaire du Lazaret à Saint-Mandrier

Aucune épave n’a été retirée du secteur militaire. Pire : certaines, en état avancé de désintégration, libèrent déjà des polluants chimiques dans l’eau et les sédiments. Ces substances menacent l’équilibre des écosystèmes marins, mais aussi les activités économiques locales telles que la mytiliculture et la pisciculture, situées à moins de 400 mètres.

Aujourd’hui, aucune surveillance des contaminants issus de ces épaves n’est en place. Impossible, donc, de mesurer l’ampleur des dégâts sur la faune, la flore… et la santé humaine.

Ce que nous demandons : une action immédiate et responsable

Nous appelons les autorités civiles et militaires à :

- Enlever les épaves sans délai, en priorité celles immergées depuis plusieurs années.
- Le faire dans le cadre du Code des transports (articles L.5142-1 à 8 et R.5142-1 à 25).
- Collaborer avec les filières spécialisées comme l’Association pour la plaisance éco-responsable, qui développe des solutions de déconstruction respectueuses de l’environnement, soutenues par le Secrétariat d’État à la mer.

L’APE appelle à la mobilisation

Cette pollution n’est ni invisible, ni inévitable. Il est encore temps d’agir pour protéger notre rade, notre biodiversité, notre santé et notre économie locale. L’APE reste pleinement mobilisée et prête à coopérer avec tous les acteurs concernés pour des solutions durables.

Agissons ensemble pour une mer plus propre, un littoral plus sûr et un avenir plus responsable.

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Contactez-nous pour agir ensemble !

2 mai 2025 : Pollution quotidienne (suite)

L’épisode de chaleur précoce avec des températures élevées a été marqué aujourd’hui par une absence de vent, propice à une mer calme, et une stabilité thermique de l’atmosphère. En absence de vague, les pollutions marines de surface sont alors bien visibles et en absence de vent, les polluants atmosphériques des rejets des navires de la Corsica Ferries ne se dispersent que très lentement

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A la surface des eaux de la plage de la Coudoulière, en provenance du large, de larges trainées de polluants dérivaient en début d’après-midi avant de s’échouer sur le bord. D’où viennent-elles ? D’un pollueur évidemment, mais lequel ? De quels polluants s’agit-il ? Ce qui est certain, c’est que leur impact sur l’environnement marin et ses habitants, voire les baigneurs, ne peut pas être positif…(Photographies prises le 2 mai 2025 vers 14h00).

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Le Mega Smeralda battant pavillon italien en sortie de grande rade s’éloigne en direction de Bastia avec un panache toujours bien crasseux (Photographies prises le 2 mai 2025 vers 19h40).

L’impact de ces différentes pollutions sur le vivant, y compris sur la santé des individus de notre espèce, est difficile a apprécier car les effets délétères de ces cocktails de polluants sont difficilement étudiables compte tenu de la multiplicité infinie des mélanges possibles. En revanche, il est à craindre que les impacts sanitaires et environnementaux des polluants s’additionnent comme le pensent les scientifiques travaillant sur les interactions toxicologiques ou écotoxicologiques des pollutions multiples.

13 octobre 2024 : Mort massive de bars échoués sur le littoral de la presqu’île

Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.

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Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).

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Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).

Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.

Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.

Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.

Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.

En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.

24 septembre 2024 : Pluies, sable et polluants à la mer

Les petites ondées de ce mardi tombées sur les secteurs aux surfaces imperméabilisées, toits, routes, parking, etc. reliés au réseau d’eaux pluviales ont donc rejoint la mer. Ces eaux ont entrainé avec elles par lixiviation, tous les polluants microbiens et chimiques déposés sur ces surfaces et ont contaminées les eaux marines et donc la flore et la faune littorales.

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Le sable rajouté en quantité sur la place des Résistants pique les yeux lorsque le Mistraou le soulève. Cette fois-ci, le sable été entrainé par les eaux de ruissellement qui se sont déversées dans le port. Les eaux de pluie sont moins denses que les eaux de mer, bien visibles puisque colorées par le sable. Elles se sont mélangées avec les eaux portuaires et celles des rejets pluviaux bien visualisées à cette occasion, pour ceux qui en doutaient, à la sortie des émissaires le long des quais (Photographies prises le 24 septembre 2024 à 15h00).

Quant aux recharges en sable de carrière des plages de la presqu’île que nous demandons d’arrêter depuis des années, celles de juin dernier sont déjà pour partie érodées, dispersées en mer, le sable venant étouffer les herbiers de Posidonies situés à proximité.

Ce sont des exemples bien concrets d’interventions anachroniques et non maitrisées de la commune qui relèvent d’une gabegie financière doublée d’une gabegie écologique…

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  1. 16 mars 2024 : les épaves, sources de contaminations de la rade
  2. 11 mars 2024 : Inventaire cartographique des épaves à la côte – Edition 2024, 3 épaves en moins !
  3. 26 février 2024 : Le Pascal Lota fait tache dans le port de Toulon !
  4. 21 septembre 2023 : Dragage en rade de Toulon, l’omerta

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Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
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