D’après le site du Gouvernement, à la rubrique « pollution de l'air », il est précisé que :
« La pollution de l’air a des effets significatifs sur la santé et l’environnement. En France, il existe une tendance à l’amélioration de la qualité de l’air au cours des vingt dernières années. Cependant, les valeurs limites ne sont pas respectées dans certaines zones.
L’exposition à court terme (pic de pollution) mais surtout l’exposition sur le long terme (chronique) à la pollution de l’air a des impacts importants sur la santé, en particulier pour les personnes vulnérables ou sensibles. A savoir : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques, mais aussi les personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux) ».
Que dire de plus, si non qu’est-ce qu’on attend pour interdire ces pollutions ?
Ce 19 juillet 2021 à 8h30 et ce soir à 20h10 : Le Pascal Lota à l’arrivée à la côte de Saint Mandrier
Les pollutions atmosphériques par les fumées des bateaux et de la mer par leurs retombées ont de beaux jours devant elles, pas nos poumons, ni l’environnement.
Pour en savoir plus : https://www.gouvernement.fr/risques/pollution-de-l-air
Faute d'accord avec le Sénat, l'exécutif renonce à inscrire la protection de l'environnement dans la Constitution !
Le Premier Ministre, M. Jean Castex a annoncé mardi que l'exécutif, en désaccord avec le Sénat à majorité LR, a mis "un terme au processus de révision constitutionnelle" sur le climat, sur laquelle Emmanuel Macron souhaitait un référendum après avoir suivi les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat… Sans commentaire
Les pollutions atmosphériques par les fumées des bateaux et de la mer par leurs retombées ont de beaux jours devant elles, pas nos poumons et l’environnement (Ce matin 7 juillet 2021 à 9h00 : Le Mega Express Two au large de Saint Mandrier)
Objectifs climatiques : Le Conseil d’Etat fixe un nouvel ultimatum au gouvernement… en 2022
Nous attendrons donc comme nos amis voileux qui ont rejoint la rade en fin de matinée pensant profiter du grand air. Certains d’entre eux ont respiré les polluants du Sardinia vera de la Corsica Ferries, vieux navire de plus de 45 ans équipé de deux moteurs diesel qui pétaradaient dans la rade.
Pourtant, la France s’est engagée à diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990 afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, mais les mesures gouvernementales annoncées ne permettront malheureusement pas de respecter cet engagement. C’est ce qui a été conclu une nouvelle fois par le Conseil d’état comme d’ailleurs le rapport annuel du Haut Conseil pour le climat qui vient d’être publié le mois dernier.
Aussi, en liaison avec la pétition baptisée « L’Affaire du siècle », en faveur d’un recours contre l’Etat français pour inaction climatique que plus de deux millions de personnes ont signé et après des recours gracieux infructueux, la ville de Grande-Synthe du Nord s’estimant particulièrement exposée au changement climatique a saisi le Conseil d’Etat, en janvier 2019, d’un recours visant « l’inaction climatique » du gouvernement. En novembre 2020, dans sa première décision, le Conseil d’Etat a donné trois mois au gouvernement pour « justifier que la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ». Mettant en avant la loi Climat et résilience, les arguments du gouvernement transmis en réponse n’ont pas convaincu le Conseil d’Etat.
Aussi, dans le cadre de ce premier « procès climatique » en France, ce jeudi 1er juillet, le Conseil d’Etat condamne l’Etat à verser 5 000 euros à la ville de Grande-Synthe et donne neuf mois au gouvernement pour renforcer sa politique climatique, demandant au premier ministre de « prendre toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre » afin de tenir ses objectifs.
Et ce n’est pas fini. En effet, les objectifs climatiques de l’Union européenne ont été revus à la hausse puisque les membres de l’Union se sont engagés à réduire leurs émissions nettes d’au moins 55 % d’ici à 2030, soit une réduction supplémentaire de 15 %, comme à son habitude la course à l’échalotte environnementale a commencé pour la France !
Un document de travail confidentiel diffusé pour examen aux gouvernements et à des experts en préparation du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui lui sera publié en 2022, indique que les éléments compilés par les experts du climat montrent que d’ici une trentaine d’années les conditions de vie seront dramatiques dans certaines régions du monde. « Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre »...
Le Corsica Ferry Pascal Lota toutes fumées toxiques dehors ce 28 juin à 20h40
Rappel : Le 5 mai 2020, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, des élus locaux de tous bords politiques demandaient au chef de l’État que « la lutte contre la pollution de l’air soit enfin reconnue comme priorité nationale et prise en compte dans l’ensemble des politiques publiques, pour que les près de 67 000 décès que la France connaît chaque année soient rapidement relégués au passé »...
Pour en savoir plus :
L’institut Ifremer vient de publier son rapport annuel sur l’évaluation de la qualité des zones de production de coquillages classées et l’évolution de leur qualité pour la période 2018-2020 sur la base des résultats des réseaux de contrôle microbiologique (REMI) et chimique (ROCCH).
Comme nous le craignions, Ifremer classe la baie du Lazaret en « Très mauvaise qualité » et conclut que « Le classement « B » attribué à la zone par arrêté préfectoral (en 2009) n’est pas concordant avec la qualité estimée sur la période évaluée ».
Evolution de 2018 à 2020 de la présence du nombre de bactéries Escherichia coli par 100g de chair et de liquide intervalvaire (CLI) des échantillons de moules prélevées dans la baie du Lazaret. La valeur seuil de 4 600 E. coli/100g CLI est indiquée par un trait en tiretés.
En effet, le 06 avril 2020 une contamination microbiologique a été détectée atteignant 160 000 Escherichia coli/100g de CLI, soit 34 fois la valeur seuil de 4 600 de E. coli/100g CLI et 22% de la valeur maximale de 720 000 E. coli/100g de CLI observée 18 juillet 1994.
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