Communiqué de presse du 27 avril 2025
L’Association pour la Protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’ile de Saint-Mandrier a déposé ce 15 avril un recours devant le tribunal administratif de Toulon demandant l’annulation du permis de construire signé le 13 janvier 2025 par M. Vincent pour la réalisation d’un nouveau centre aéré sur la propriété Fliche-Bergis.
Le nouveau projet, objet du permis de construire, va à l’encontre de la raison d’être de l’APE. L’APE considère que sa réalisation serait une atteinte à l’environnement naturel de la presqu’ile mais également une atteinte au cadre de vie des Mandréennes et Mandréens, générations actuelles et futures, nos anciens, nos jeunes, nos enfants et petits-enfants.
En effet, ce nouveau permis, limité à la création d’un nouveau centre aéré, prévoit, malgré les affirmations de M. Vincent, la construction d’extensions trop importantes, incompatibles avec la qualité paysagère et architecturale du site et illégales au regard de la loi.
Les extensions prévues sont visibles par simple comparaison de la façade ouest du bâti existant avec celle prévue par le projet 2025.
C’était déjà le cas du précédent permis accordé en 2022 qui avait fait l’objet d’un recours en annulation par l’APE. Permis finalement retiré en catimini par M. Vincent durant l’été 2024 avant même que le Tribunal ne puisse se prononcer sur sa légalité.
L’APE ne peut donc accepter ni la dénaturation de ce site naturel remarquable, ni la fermeture aux Mandréen.nes d’une grande partie de cette propriété alors que le législateur a voulu au contraire préserver ces sites remarquables pour les générations futures.
Alors que la presqu’île est très contrainte quant aux espaces naturels civils restants, la sobriété immobilière doit être la règle en optimisant le bâti existant. Le bétonnage de nouvelles surfaces, n’est pas acceptable dès lors qu’un centre aéré existe déjà et cela depuis des années, dans les locaux de l’école primaire de l’Orée du bois disposant de tous les aménagements nécessaires avec des aires de jeux en proximité immédiate de la forêt communale.
Alors que l’heure est à la sobriété financière et que des travaux de rénovation de l’école de l’Orée du bois sont programmés en 2025 et 2026 pour un montant de 390 000 €, il n’est pas raisonnable d’engager des dépenses de plus de 3 millions d’euros pour ce nouveau projet. Ces montants pourraient être plus utilement utilisés pour de réelles améliorations du cadre de vie des habitant.es de la presqu’île.
Depuis plus de 40 ans, l’APE œuvre pour la préservation de l’environnement et de la nature pour le bien de toutes et tous. Nous constatons chaque jour le bétonnage progressif de notre région. Sur notre presqu’île, la commune a organisé le bétonnage dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’abord en 2007, annulé à la suite du recours de l’APE, puis dans celui voté en 2017. L’APE par ses actions en justice a limité les impacts les plus négatifs sur l’environnement de ce PLU en préservant des espaces naturels nécessaires à l’équilibre de toutes et tous, à l’épanouissement des enfants d’aujourd’hui et de demain.
Concernant la propriété Fliche-Bergis, il est bon de rappeler que pendant des années, la commune s’est entêtée à nier le caractère patrimonial et paysager de cet espace littoral remarquable, classant une grande partie de la propriété en zone constructible dans ses documents d’urbanisme (PLU compris), la livrant aux promoteurs pour y construire des villas, des immeubles, des parkings ...
Comme ce fut le cas pour la propriété de l’Ermitage, il est également bon de rappeler que c’est uniquement grâce à la mobilisation de l’APE et ses actions en justice depuis plus de 20 ans que le site a été sauvé de l’urbanisation. Ainsi, à la demande de l’APE les tribunaux ont systématiquement annulé les permis de construire accordés par le Maire afin qu’aujourd’hui tous les Mandréens puissent profiter de la propriété Fliche protégée par la loi Littoral (Voir la saga judiciaire).
En cohérence avec ses actions passées, le 3 mars 2025, l’APE a donc adressé à M. Vincent un recours gracieux motivé lui demandant le retrait de l’arrêté qu’il avait signé le 13 janvier 2025 accordant le permis de construire sur la propriété Fliche-Bergis. Recours gracieux qu’il a refusé le 17 mars sans aucune explication.
En conséquence, avec l’aide de son conseil, l’APE a déposé le 15 avril 2025 un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de Toulon demandant l’annulation de l’arrêté du 13 janvier 2025 signé par M. Vincent.
De plus, constatant que les travaux d’exécution du permis du construire ont débuté le 15 avril, travaux semblables à ceux suspendus en 2023 par le juge des référés, l’APE a déposé le même jour un référé suspension auprès du tribunal administratif de Toulon afin de faire arrêter ces travaux dans l’attente d’un jugement sur le recours contentieux. L’audience est programmée le 29 avril prochain.
L’APE espère que le tribunal soutiendra ses demandes et que ces actions en justice conduiront la Municipalité à concevoir un projet de réhabilitation respectueux du site, qui mettra en valeur cette propriété pour le bonheur de toutes les générations confondues, d’aujourd’hui et de celles à venir.
Nous contacter à :
Membre de France Nature Environnement du Var (FNE 83)
APE – BP n°4 – 83430 Saint-Mandrier
Site internet ape83430.fr et Facebook
L’article de l’édition du 9 avril de Var-Matin sur la dernière réunion du Conseil municipal de Saint-Mandrier, rapporte les multiples contre-vérités tenues le 7 avril par différents élus de la majorité concernant la propriété Fliche-Bergis. Des précisions s’imposent…
Démonstration.
Ainsi, à la lecture de l’article on apprend que, s’adressant à son opposition, le maire M. Vincent, a déclaré : « vous et vos amis de l'APE (Association de protection de l'environnement) qui étaient sur votre liste, avez attaqué le permis de construire qui aurait permis d’y aménager le conservatoire de musique ».
Faux ! C’est l’APE et elle seule qui a déposé devant le tribunal administratif de Toulon un recours en annulation du permis de construire signé par le maire le 11 octobre 2022, recours justifié notamment par le non-respect des espaces naturels protégés par la loi Littoral.
Les élus de La Vague Mandréenne, n’ont attaqué aucun permis de construire. Ils ne se sont d’ailleurs pas opposés mais abstenus lors des délibérations sur les projets successifs car ils ne disposaient pas de tous les éléments, entre autres budgétaires (en particulier sur les financements), au moment des votes.
Enfin, toujours d’après M. Vincent, l’APE aurait donc fait annuler le permis de construire du Conservatoire de musique. C’est encore faux !
Il n’y a pas eu de jugement annulant ce permis puisque c’est M. Vincent lui-même qui en catimini a décidé de retirer son permis le 19 juillet 2023 alors que la procédure sur la légalité du permis suivait son cours et que le jugement définitif du tribunal était attendu. Le 25 août 2023, M. Vincent a confirmé sa décision municipale en signant un arrêté de retrait du permis toujours sans préciser la raison motivant ce retrait.
En donnant raison à l’APE savait-il donc que le permis de construire qu’il avait accordé était illégal et craignait-il un jugement défavorable du tribunal administratif ?
Le nouveau permis de construire signé par M. Vincent en janvier 2025 concerne maintenant uniquement un projet de Centre aéré, sans conservatoire de musique. Pourquoi ?
M. le Maire malgré ses allégations, reconnaîtrait-il donc que ses premiers projets n’étaient pas compatibles avec la préservation du site ?
L’article de Var-Matin rapporte également que le maire a déclaré « nous avons sauvé les bâtiments dont la toiture était ouverte et dont les façades tombaient ! ». Il était temps. Les travaux ont été réalisés en 2024 « en urgence » sur la base d’un rapport d’expertise publié en … 2018 qui mentionnait déjà l’effondrement de la toiture et ses conséquences sur le bâti. Six ans ont donc été nécessaires pour que M. Vincent décide de l’utilité de ces travaux auxquels l’APE ne s’est pas opposée ! En réalité, depuis l’acquisition en 2017 de la propriété par la commune, en l’absence d’entretien, les bâtiments ont continué à se dégrader jusqu’à l’état de ruine comme l’APE l’a fait remarquer au tribunal en 2023 !
Notons que la commune aurait pu acheter et valoriser cette propriété beaucoup plus tôt et pour beaucoup moins cher si elle n’avait pas persisté pendant des décennies à vouloir la classer en zone constructible au mépris de la loi Littoral.
Sur ce sujet, une autre perle revient à l'adjoint Michel Marin, élu en charge de l’urbanisme, qui a affirmé « On a aussi sauvé le terrain et la pinède qui étaient convoités par les promoteurs ». Alors là un petit rappel est également nécessaire pour rappeler que le plan local d’urbanisme (PLU) qu’il a voté en 2007 puis en 2017, classait en zone urbanisable nombre de parcelles de la propriété Fliche-Bergis, dont celles des bâtiments et celle proche transformée aujourd’hui en verger par le Conservatoire du Littoral.
A-t-il oublié que des promoteurs avaient déposé des permis de construire pour des immeubles avec parking, tous approuvés et signés sans faille par M. Vincent. A-t-il oublié que c’est l’APE qui à la suite d’une longue saga judiciaire a obtenu gain de cause avec l’annulation de ces permis de construire et de ces dispositions qu’il avait fait voter dans le PLU.
Alors mensonges ou mémoire bien opportunément défaillante de ces élus ? Nous vous laissons juger.
Une fois de plus, l’APE constate que les actions qu’elle a menées pour la protection du patrimoine environnemental de la commune sont récupérées par les politiciens locaux pour s’en glorifier. L’appropriation de la sauvegarde de la propriété Fliche-Bergis, comme celle de l’Ermitage, n’échappe pas à cette règle…
Concernant la propriété Fliche Bergis, nous répétons une fois de plus que si un jour un projet est élaboré dans le respect de ce site patrimonial et de la loi Littoral, l’APE s’en réjouira, car la raison d’être de l’Association est d’offrir à tous les Mandréen.nes, enfants et adultes, l’accès à un environnement préservé.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tous crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île accessibles à toutes et tous, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Arrêté approuvant le Plan de Prévention des Risques Technologiques du dépôt d’essences du parc du Lazaret :
Les associations demandent son retrait
Encore un bel exemple d’omerta locale !
Les associations France Nature Environnement de PACA et du Var et l’association pour la Protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’ile de Saint-Mandrier ont demandé au Ministre de la Défense de retirer son arrêté d’approbation du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) autour du dépôt essences marine de Toulon, parc du Lazaret sur la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) signé le 20 décembre 2021.
Ce dépôt d’essences est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement qui est classé Seveso seuil haut. Il est donc soumis à autorisation en application de la Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 et doit faire l’objet d’un PPRT. Le PPRT a bien été prescrit par un arrêté préfectoral datant du 20 décembre 2011, avec un délai d’élaboration de 18 mois.
Finalement, après 6 arrêtés successifs justifiant la prolongation du délai d’élaboration, par la complexité du dossier et la tenue d’une enquête publique, son approbation aura donc lieu 10 ans plus tard par le ministre de la Défense, le 20 décembre 2021, et ce en toute discrétion !
En effet, c’est lors de la réunion de la Commission de suivi de site du 24 octobre 2024, Commission qui ne s’était pas réunie depuis 2020 que les représentants des associations découvrent en réponse à une question l’existence de l’arrêté d’approbation de ce PPRT.
Après obtention du document auprès de la Préfecture, ils découvrent que le PPRT a été élaboré sans aucune concertation, ni mesure de publicité auprès du public, et n’a pas fait l’objet d’aucune enquête publique pourtant requise par la loi.
Ils découvrent également que le document affirme que les effets associés aux risques d’explosion, de surpression et chimique en cas d’incendie des cuves d’hydrocarbures seraient strictement limités à l’enceinte du dépôt d’essence. Conclusions en contradiction avec l’étude de danger élaborée pour ce site.
L’affirmation que les effets associés à de potentiels accidents majeurs s’arrêteraient exactement aux limites administratives du site du Lazaret est aussi crédible que l’affirmation qui prétendait que les retombées radioactives atmosphériques issues de l’accident de Tchernobyl s’étaient arrêtées aux frontières françaises.
Les PPRT ont été institués à la suite de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse de 2001 par la loi du 30 juillet 2003 avec pour objectif de résoudre les situations difficiles en dehors des sites Seveso seuil haut en matière d’urbanisme héritées du passé et de mieux encadrer l’urbanisation future.
Ce retard conséquent, 10 ans, pour l’approbation du PPRT-Lazaret élaboré sans concertation, sans publicité, sans enquête publique n’a donc pas permis aux différentes parties prenantes dont nos Associations de faire valoir leur position quant aux ouvertures à l’urbanisation de zones situées à proximité du site.
Or, à la même période que l’élaboration du PPRT-Lazaret, le Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune était également en cours d’élaboration. Finalement approuvé en 2017, ce PLU a ouvert des zones à l’urbanisation jusqu’aux limites de ce dépôt d’essences.
Puis très rapidement, en 2018 et 2019, différents permis de construire ont été accordés à par le maire à proximité immédiate et à très faible distance du site du dépôt d’essences pour des ensembles immobiliers d’envergure, respectivement de 140 et 257 logements, dont des logements sociaux réservés aux salariés de la Défense.
Ces irrégularités et incomplétudes, dont la liste n’est pas exhaustive, font que les parties prenantes, dont le public, n’ont pas été informées des effets que pouvaient engendrer des accidents majeurs au sein des installations classées du site, à la fois sur l’environnement et sur la santé des personnes résidant ou transitant à proximité immédiate du dépôt d’essences.
L’absence de prises en compte de l’ensemble des aléas, notamment pour le risque incendie, et de l’absence pour des zones situées à l’extérieur du périmètre du site de toute disposition foncière destinée à limiter les conséquences sur la salubrité, la santé et la sécurité publiques ne peut que nous inquiéter.
C’est pourquoi les Associations ont déposé un recours gracieux auprès du Ministre de la Défense demandant le retrait de l’arrêté du 20 décembre 2021 portant approbation du plan de prévention des risques technologiques autour du dépôt essences marine de Toulon, parc du Lazaret sur la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var).
Nous contacter à :
Membre de France Nature Environnement du Var (FNE 83)
APE – BP n°4 – 83430 Saint-Mandrier
Pour en savoir plus:
- le recours gracieux demandant le retrait de l'arrêté,
- le document support de la réunion CSS du 13 février 2020
Le 13 janvier 2025, le maire de Saint-Mandrier a signé l'arrêté municipal autorisant un nouveau permis de construire sur l'ancienne propriété Fliche. Après un premier courrier le 17 janvier 2025, puis une relance le 7 février, nous avons enfin reçu le dossier du nouveau permis de construire le 13 février.
En première lecture, ce nouveau permis apparait tout aussi contestable que le précédent permis retiré par le Maire, soi-disant pour gagner du temps, mais plutôt pour éviter que son projet soit annulé par les tribunaux avant les prochaines élections municipales.
Le nouveau projet de construction d’un Centre aéré sur le site Fliche Bergis a fait l’objet d’une consultation publique avec une mise à disposition du dossier du 15 au 30 avril dans les locaux de la mairie et sur le site internet de la mairie.
Parmi ceux qui ont consulté les documents mis à disposition sur le site de la mairie, certains ont donné un avis défavorable à ce projet. En retour, le 3 mai dernier, ils ont reçu un courriel de Monsieur Valentin Aubry, juriste à la mairie de Saint-Mandrier, qui indique transmettre en pièce jointe, sous la forme d’un document sans entête, ni signature, une réponse du Maire aux observations formulées.
Compte-tenu du nombre d’explications confuses et d’affirmations erronées formulées dans ce document, il nous a semblé nécessaire d’y apporter quelques précisions par un courrier à l'ensemble de nos adhérents.
Nous vous livrons ci-après quelques extraits de ce courrier:
Un dernier exemple d’un site ayant fait l’objet d’une belle restauration particulièrement réussie en préservant l’architecture provençale des bâtiments et de leur environnement, à savoir le site de la Maison des quatre frères.
Le site de La Maison de la Nature des 4 frères du Beausset, un site exemplaire ouvert à tous pour apprécier la nature varoise et l’importance de sa sauvegarde. Mais ne serait-ce pas justement ce qui ferait peur aux bétonneurs ? (Crédit photographique Parc naturel régional de la sainte-Baume)
Le site des Quatre Frères d’une superficie de 380 ha s’étendant sur la commune du Beausset a été acquis en 1998 par le Conseil Général du Var. L’ancienne bastide provençale a été réhabilitée en Maison de la Nature en respectant sont architecture provençale et est devenue un lieu d’accueil, de sensibilisation et de découverte de l’environnement.
Ce vaste domaine naturel, en accès libre et gratuit, permet aux familles de se promener à la découverte de nos milieux naturels Varois en suivant des parcours balisés entre prairies, abords de forêt, potager, sentiers ombragés, vestiges... c’est un site qui fait plaisir aux familles qui aiment se ressourcer en pleine nature.
Mais pas seulement puisque chaque année, les écoles organisent une visite pour des classes de la commune afin que les enfants découvrent la faune et la flore de notre région tout en participant à de nombreuses animations "pédagogiques" qui enrichissent leurs connaissances et qui ainsi peuvent approfondir leur amour de la nature.
Alors, au lieu de dénaturer le site de Fliche-Bergis et d’en limiter l’accès en le clôturant pourquoi ne pas l’ouvrir à toutes et tous pour y transmettre l’amour de la nature comme cela est fait au Beausset.
A la vue de ces dernières photos pas besoin d’une longue démonstration pour les amoureux de notre Provence. Ces photos confirment la voie pour le futur du site Fliche-Bergis, nos propositions sont simples.
Les ruines doivent être évacuées, les bâtiments non écroulés doivent être restaurés en l’état sans aucun ajout de bâtis, le site doit être renaturé pour devenir un lieu de sensibilisation à notre environnement provençal et un lieu promenade et de quiétude accessible à toutes et tous, enfants comme adultes.
Vous avez jusqu’à minuit aujourd’hui pour donner votre avis et si vous êtes d’accord avec ces propositions recopiez les dans le cartouche « observations » du site internet de la mairie en précisant explicitement que vous êtes défavorable à ce projet.
Le site internet de la mairie ICI
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Pour le respect de la loi littoral afin de protéger la commune du bétonnage à tout crin et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Vos réactions très positives à notre post précédent nous amènent à vous présenter d’autres sites locaux ouverts à toutes et tous, sites ayant fait l’objet de belles restaurations particulièrement réussies en préservant l’architecture provençale des bâtiments et leur environnement.
Le Grand jardin de la Valette et son château. Baudouvin tel qu’il était il y plus de 200 ans a survécu aux aléas du bétonnage, véritable témoin pour les nouvelles générations.
A la Valette, si vous ne l’avez pas déjà visité, rendez-vous à Baudouvin. La promenade dans les allées bordées de buis du Grand jardin est particulièrement agréable et permet de visiter les vergers, les potagers à l’ancienne et les chemins d’eau. Acquise par la commune en 1986, le « château » datant de 1785 a été restaurée sans perdre son âme, bien au contraire. Sur ce site également, la restauration a été conçue et portée avec conviction par la maire de l’époque, Mme. Christiane Hummel qui voulait ouvrir ce site au public dans la tradition des jardins maraîchers de l’identité valettoise.
Le site du Mugel à la Ciotat qui sent bon la Provence…
Vous vous promènerez en suivant des sentiers qui serpentent dans une végétation dense comprenant chênes verts, châtaigniers, lauriers nobles, chênes lièges, caroubiers, lauriers tins, pins d’Alep, pins parasols et maritimes, massifs de bambous ou encore fleurs sauvages.
La bastide et un très intéressant système d'irrigation du parc avec l'impluvium, calades et bassins ont été construits à la fin du XIXème. La commune acquiert 13 hectares de la propriété en 1952 et le Conseil Général 3 hectares en 1982. Le parc est ouvert au public depuis 1980, classé « Réserve du Cap de l'Aigle » en 1987.
A la vue de ces quelques photos nul besoin d’une longue démonstration pour les amoureux de notre Provence. Ces photos montrent la voie pour le futur du site Fliche-Bergis, nos propositions sont simples.
Les ruines doivent être évacuées, les bâtiments non écroulés doivent être restaurés en l’état sans aucun ajout de bâtis, le site doit être renaturé pour devenir un lieu de sensibilisation à notre environnement provençal et un lieu de promenade et de quiétude accessible à toutes et tous, enfants comme adultes.
Avant demain soir, dernier délai, si vous êtes d’accord avec ces propositions recopiez les dans le cartouche « observations » du site internet de la mairie en précisant explicitement que vous êtes défavorable à ce projet.
Le site internet de la mairie ICI
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Pour le respect de la loi littoral afin de protéger la commune du bétonnage à tout crin et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Il y a certaines personnes qui racontent leur histoire, que Saint-Mandrier est une presqu’ile de charme, cherchant à promouvoir une belle image, mais leurs actions au quotidien contredisent cette affirmation. Le bétonnage va grand train, certes ralenti par les actions en justice de l’APE, mais que restera-t-il du charme d’une presqu’ile bétonnée.
Concernant la propriété Fliche-Bergis, ceux qui ont la charge de la commune ne veulent pas entendre les jugements annulant partiellement le POS, totalement le PLU-2007 et partiellement le PLU-2017 qu’ils ont proposés successivement en bafouant la loi Littoral. Ces jugements protègent la propriété Fliche-Bergis de nouvelles constructions, mais les parcelles des bâtiments n’ont pas été acquises par le Conservatoire du littoral comme à l’Ermitage, mais par la commune qui ne peut imaginer protéger les sites naturels. Voir ici l’obstination de la commune à vouloir urbaniser le site retracé dans une saga judiciaire qui en dit long.
La façade du nouveau projet défigure les bâtiments patrimoniaux, les pilastres en façade n’ont rien de provençal….
La consultation en cours présente un projet dans la lignée du précédent d’un autre temps. Notre souhait, simplement que la commune s’inspire des communes voisines. Préserver les bâtiments en l’état afin de conserver leur valeur patrimoniale sans clôture, dans un espace ouvert à toutes et à tous, ouvert en permanence à tous les adultes et enfants et pas uniquement en période scolaire aux enfants d’une association qui bénéficie déjà de locaux communaux.
La maison du Cygne à Six-fours, une restauration exemplaire…
Les exemples de restauration réussie sont nombreux. Près de chez nous, prenons l’exemple de la commune de Six-Fours, où de nombreux sites ont été mis en valeur avec des jardins ouverts au public et les bâtiments simplement retapés dans leur architecture d’origine. N’hésitez pas à visiter la Maison du Cygne.
Plus près encore, la villa Simone acquise récemment par la Ville, située au cœur du Centre-ville de Six-Fours, mérite la visite et une promenade dans le jardin. Les similitudes entre les bâtisses de Fliche-Bergis et celles de la villa Simone vont vous sauter aux yeux.
La villa Simone, belle bâtisse datant du 19ème siècle, maintenant restaurée témoigne d’une architecture et d’un mode de vie provençal. Mais effectivement la liste municipale en place à Six-Fours n’a pas la même vision du patrimoine provençal que celle de Saint-Mandrier. « L’acquisition de la villa Simone s’inscrit dans un projet global : préserver notre patrimoine bâti et nos espaces naturels remarquables et ouvrir aux Six-Fournais des jardins publics pour s’y balader, jouer en famille et flâner », souligne Jean-Sébastien Vialatte.
Nous ne pourrions dire mieux ! C’est exactement ce que nous souhaitons pour le site de Fliche-Bergis.
Pour faire respecter la loi, protéger la commune du bétonnage à tout crin, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Une mise à disposition du public concernant le projet sur le domaine Fliche Bergis est organisée du 15 au 30 avril 2024 par la municipalité.
Les mandréens sont invités à déposer leurs observations sur un registre au service urbanisme ou en ligne sur le site internet de la mairie:
Ci-dessous, l'avis de l'APE déposé ce jour sur le site internet de la mairie:
Comme le précédent projet dont le permis de construire a été retiré, ce nouveau projet ne nous apparaît pas conforme à la réglementation applicable aux espaces remarquables protégés par la loi Littoral (articles L121-23, L121-24 et R121-5 du code de l’urbanisme). Notamment, les extensions prévues à droite et à gauche de la maison de maître dépassent les surfaces autorisées, le projet ne respecte pas le style architectural de la façade existante. En conséquence l’APE donne un avis défavorable à ce nouveau projet.
Le conseil d'administration invite les adhérents de l'APE à déposer leur avis sur ce nouveau projet et éventuellement à proposer une alternative pour la réhabilitation du site.
Le tribunal administratif de Toulon a fixé la clôture de l’instruction le 31 octobre 2023 prochain à 12 heures.
A la date du 10 septembre, la commune n'a toujours pas répliqué au mémoire introductif de l'APE déposé le 6 juillet 2023 et communiqué à la partie adverse le lendemain.
A suivre ...
D'aucun ose prétendre que les branches du magnifique eucalyptus de la maison Fliche sont à l'origine de l'effondrement partiel de la toiture.
La photo ci-dessus démontre le contraire. Ce n'est pas bien de mentir à ses concitoyens ...
En 2019 la commune a commandé des études pour la réhabilitation de la propriété Fliche à la SARL DA&DU Programmation.
Ci-dessous, un schéma extrait du programme technique détaillé de Février 2020 montrant le plan de masse du projet avec la mention "Zone Ucb". Ce zonage Ucb a depuis été annulé par le tribunal administratif de Toulon, jugement confirmé par la Cour Administrative d'Appel de Marseille.
Le même programme technique détaillé donne page 29 le tableau des surfaces de l'existant:
On retrouve sur ce tableau la surface plancher totale existante avant travaux de 718 m² (avec le garage mais sans la ruine Sud) figurant sur le formulaire de demande de permis et non 1041 m² comme M. Gilles Vincent le prétend. Etonnamment, dans Var-matin, édition du 15 mai dernier (voir notre précédent post), le même M. Gilles Vincent mentionnait une surface des anciens bâtiments de 738 m², on est bien loin des 1041 m² de sa présentation !!! Serait-ce une tentative désespérée de l'expert en coup tordu (voir article page 5 du Mandréen n°264 de février 2021) pour continuer la polémique ?
Ce tableau donne également l'emprise au sol des bâtiments existants: 434 m² avec la ruine sud. Le garage Sud doit être enlevé pour donner l'emprise au sol réelle de l'existant sans le garage: 411 m².
Rappelons également que les terrasses et autres parvis ne peuvent être considérés comme de l'emprise au sol contrairement à ce que certains voudraient faire croire, et encore moins les canalisations enterrées. N'est pas architecte qui veut !
D'aucun ose prétendre que le tronc du magnifique eucalyptus de la maison Fliche était creux. La photo ci-dessus démontre le contraire. Ce n'est pas bien de mentir à ses concitoyens.
Par contre, l'adage "Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage" est toujours d'actualité sur notre presqu'ile.
Ci-après quelques extraits du dossier de permis de construire:
Le formulaire de demande de permis.
L'état existant (PC2a):
L'état projeté (PC2b):
La façade actuelle sur l'avenue Fliche-Bergis (PC5a):
La façade projetée (PC5b) avec l'extension rajoutée sur la partie gauche et la transformation de la grange à droite;
L'emprise des bâtiments projetés (PC27) avec la figuration en rouge des surfaces construites en dehors de l'emprise existante:
Et pour compléter, le diagramme figurant dans le rapport présenté à la commission des sites:
Ce diagramme identifie faussement une limite de l'espace remarquable entre la maison et le garage sud. Cela est contraire aux jugements passés (Cf. la saga judiciaire), toute la parcelle où se situent les bâtiments relève de la loi Littoral sur les espaces remarquables. Autre anomalie, il est indiqué page 4 que le projet se situe essentiellement en zone urbanisée !!!
La commission des sites a donné un avis favorable sur les aménagements légers, mais ne s'est pas prononcée sur les nouvelles constructions.
Pour faire avaliser son projet par la commission des sites, la commune a ressorti un schéma ressemblant fortement à celui figurant page 30 du programme technique détaillé du projet de réhabilitation de la propriété Fliche de 2020:
Le libellé "ZONE UCb" a disparu sur le schéma présenté à la commision des sites, mais la limite séparative entre la soi-disant zone urbanisée et l'espace remarquable est bien là.