L'APE a publié un guide de recyclage pour mieux protéger l'environnement, cliquez sur l'image pour télécharger le guide:
L'APE a également participé à la réalisation d'un guide de découverte de la presqu'île, cliquez sur l'image pour télécharger le guide.
Et en 2015, à l'occasion de la participation de la présidente Mme Pascale Barès au prix femina, le dossier de présentation de l'APE et de sa présidente en faveur de l'environnement sur la presqu'île.
Voilà aujourd’hui 40 ans que l’association fédère les amoureux de la nature et de la presqu’île de Saint-Mandrier avec, pour vocation, la préservation de son environnement naturel et du cadre de vie de ses habitants.
L’association a été créée en 1983, en réaction à la construction du Club Hôtel (Résidence Maeva) dont les irrégularités (endigages sans autorisation, surélévation au détriment du paysage depuis la route) avaient suscité l’indignation de beaucoup de Mandréens.
Agréée par la Préfecture en 1986 et rapidement forte de nombreux adhérents, l’APE s’est activement inscrite dans la vie mandréenne : organisations de randonnées ; conférences et actions de communication et d’éducation à l’environnement ; reboisement de la forêt incendiée ; nettoyage des plages ; mise en place de « Marchons vers l’Ecole » …
Force de propositions (dont celle de la piste cyclable en bord de mer) l’APE a, par exemple, participé à la création du Contrat de Baie en collaboration avec Mart et le Comité de survie de la Baie du Lazaret ainsi qu’à la mise en place du tri sélectif des déchets ménagers sur la commune.
Mais surtout, pendant toutes ces années, l’Association s’est mobilisée pour la préservation des plus beaux sites naturels et patrimoniaux de la presqu’île, très menacés et convoités par le béton et la spéculation immobilière.
Les sites naturels sauvés du béton grâce à l’action de l’APE :
La loi « Littoral », a été votée à l’unanimité par le Parlement en 1986 pour mettre un coup d’arrêt à l’urbanisation galopante du littoral français. La Loi considère les sites naturels, paysagers ou culturels du Littoral comme le patrimoine de la Nation et impose de les préserver dans l’intérêt de tous.
Malheureusement, les élus en ont souvent fait peu de cas dans leurs règlements d’urbanisme, et il aura fallu à l’APE de longues années et de nombreux recours devant la Justice pour protéger de l’urbanisation les sites les plus remarquables de la presqu’île.
En effet, la presqu’île de Saint-Mandrier abrite des sites naturels caractéristiques du littoral méditerranéen qui sont particulièrement fragiles du fait de leur faible superficie et de leur confinement entre mer et urbanisation.
Au terme de ses 40 ans d’existence, l’APE est fière d’avoir contribué à sauver de l’urbanisation et de l’artificialisation les sites suivants :
La plage et l’arrière- plage de la Coudoulière :
L’APE a fait condamner les endigages et enrochements construits illégalement sans aucune étude d’impact sur le domaine public maritime, au détriment de la plage naturelle et de l’herbier de posidonies. Le Tribunal a également annulé la concession d’arrière-plage accordée à la commune car cette concession autorisait le maintien de ces aménagements. Aujourd’hui, le Conservatoire du Littoral travaille à renaturer le site et à reconstituer le talus de plage naturel.
1962
2010
L’APE également fait annuler le classement du PLU autour du Fort de la Coudoulière, qui autorisait des aménagements et constructions incompatibles avec la qualité du site.
Le Domaine de l’Ermitage :
Dès 1992, l’APE a saisi le Conservatoire du Littoral sur l’intérêt de cette propriété. En 1998, l’association a fait annuler un projet de route traversant la propriété et la colline, puis en 2006, fait annuler le classement par la commune d’une grande partie du site en zone à urbaniser, permettant son entière acquisition par le Conservatoire du Littoral et l’abandon des (nombreux) projets immobiliers (tour, immeubles, complexe de thalassothérapie, route, parkings bitumés, … c’est peu de dire que ce site était particulièrement convoité par les bétonneurs).
Le versant boisé de Renardière :
La Commune de Saint-Mandrier s’est acharnée jusqu’en 2019 à tenter de d’urbaniser ce site naturel et paysager particulièrement concerné par la loi Littoral.
L’APE a fait annuler successivement sur le site :
- En 1998, le projet de route (cité plus haut) rejoignant la route de la Renardière à travers la propriété de l’Ermitage et tout le versant boisé pour le désenclavement et l’urbanisation de la colline.
- En 2001, un nouveau projet de route à travers la colline en prolongement du chemin des Aubépines en vue de désenclaver un projet de lotissement sur le versant.
- En 1998, 2003, 2010, et 2019 le classement réitéré en zone constructible d’une partie du versant.
- En 2008 un projet de lotissement s’étendant jusque sur le versant boisé.
- En 2019, un permis de construire en zone boisée
Actuellement, L’APE a déposé un recours contre un permis de 100 logements sur l’impasse du chemin des roses, en lisière de l’espace naturel protégé.
Le vallon de Cavalas :
Ce vallon, talweg qui descend jusqu’à la mer au travers d’une zone humide, est un milieu écologique très important, particulièrement pour l’accueil des oiseaux migrateurs. Il avait lui aussi malheureusement été classé par la commune en zone à urbaniser. En 2003, l’APE a fait reconnaître l’inconstructibilité du fond du vallon, puis, en 2023, a fait annuler le classement en zone urbanisable du versant Est du vallon en terrain militaire.
La propriété Fliche Bergis à Sainte-Asile
La commune a protégé la Pinède St-Asile, mais classé en constructible le reste de la propriété. L’APE a donc saisi la Justice et fait reconnaître le caractère patrimonial du site dès 2003. Malgré cela, l’APE a encore dû agir à maintes reprises pour sa préservation :
- Annulation par le Tribunal administratif du PLU de 2007 où une grande partie de la propriété était reclassée en zone urbanisable par la commune, avec en plus la création d’un parking de 4200 m² sur la partie classée non constructible.
- Annulation des permis de construire accordés en 2009 et 2010 sur la propriété pour des immeubles et un lot de villas.
- Annulation dans le nouveau PLU de 2017 du re-re-classement en zone urbanisable d’une partie de la propriété et annulation de l’emplacement réservé pour un parking de 1400 m²
Enfin, aujourd’hui, l’APE est à nouveau devant la Justice pour contester un permis de construire qui autorise des constructions et aménagements qui lui apparaissent incompatibles avec la préservation du site.
Les sites et paysages que l’APE n’a pas réussi à faire protéger
Malheureusement, l’action de l’APE n’a pas toujours suffisante pour assurer la préservation de certains sites qui imprègnent fortement les paysages ou l’environnement de la presqu’île :
La zone agricole du Pin Rolland (serres Garrone) :
Dernière zone agricole de la presqu’île, encore équipée et adaptée pour le maraîchage, qui est déclassée pour être destinée à l’urbanisation.
La Marinière :
Le projet devait être aéré, protéger la Pinède et sa perspective depuis la mer, la piscine de la thalassothérapie être ouverte aux Mandréens, un emplacement réservé était préservé en arrière-plage de l’autre côté de la route…Mais l’APE n’a pu s’opposer au permis de construire aujourd’hui réalisé.
Les nouveaux ensembles immobiliers de Pin Rolland
Construits de part et d’autre de la route en entrée de ville :
L’APE a été déboutée en 2003 sur l’inconstructibilité du terrain au Nord (Les Terrasses de la mer) puis, en 2022, pour l’annulation du permis de construire situé de l’autre côté de la route.
Des sites boisés et paysagers littoraux en terrain militaire
Autrefois protégés, restent aujourd’hui classés dans le PLU en zone UM fortement constructible, comme les sites de la Renardière, de Cépet, du Sémaphore et du Lazaret, le site de la « Villa Renarque » les boisements littoraux autour du Canier et les boisements surplombant le village sous le cimetière italien.
A l'occasion des 40 ans de l'APE, une vidéo de Duncan Tissot avec des prises de vue de Shannon et Dominique montrant la biodiversité de notre presqu'île.
Bon visionnage.
Pour compléter les articles figurant dans ce dossier, voici quelques illustrations montrant ce à quoi les mandréens ont échappé grace à l'action de l'APE.
Le vallon de Cavalas était resté en zone naturelle dans le Plan d'Occupation des Sols de 1992 et dans le Plan Local d'Urbanisme de 2007 annulé en 2013.
Mais en 2016, le projet de PLU mettait en constructible une grande partie du vallon, le restant devenant une zone agricole.
Devant ce désastre annoncé pour le vallon de Cavalas et sa biodiversité, l'APE a fait circuler une pétition qui a recueilli plus de 1000 signatures. Encore merci à tous les signataires, cela démontre une fois de plus l'attachement des mandréens et mandréennes à leur cadre de vie.
En 2017, la municipalité a revu son projet à la baisse dans son PLU définitif : l’emprise sur la forêt a été un peu diminuée et la construction d’immeubles a été limitée à des bâtiments à 1 seul étage (R+1) au lieu de 2 (R+2) ou de 3 étages (R+3).
PLU projet (décembre 2016) 190 logements Immeubles de 1 à 3 étages (2 à 4 niveaux) |
PLU approuvé (novembre 2017) 101 logements + équipements Immeubles de 1 étage (2 niveaux) |
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Dans le recours engagé contre le PLU devant les tribunaux administratifs, l'APE demandait l'annulation de cette urbanisation programmée.
En premier ressort, le Tribunal administratif de Toulon dans son jugement du 3 décembre 2019 n'a pas suivi les demandes de l'APE sur le vallon de Cavalas.
Mais heureusement la Cour Administrative de Marseille dans son jugement du 23 juin 2022 a donné raison à l'APE et a annulé les zonages UM et Agricole de l'OAP de Cépet (nom donné par la municipalité au vallon de Cavalas dans son PLU).
Le vallon de Cavalas est sauvé pour un temps ...
Et l'exemple du parking de la Coudoulière transformé en plantations par le conservatoire du littoral démontre une fois de plus que l'on peut planter sur un terrain artificialisé après avoir enlevé la croute de goudron. Il est donc bien possible de renaturaliser le parking du PEM.
En 1983, les Nouvelles Technologies de l’Information désignée aujourd’hui par l’acronyme NTI n’existaient pas. L’informatique personnelle était le domaine de quelques passionnés qui programmaient dans un univers majoritairement non connecté.
En 1983, c’était l’heure de la machine à écrire pour les associations, l’utilisation de machines de traitement de texte pour les entreprises, parfois utilisées à des fins associatives par des collaborateurs membres d’association.
Le premier IBM PC a été présenté à la presse le 12 août 1981. A l’époque propulsé par le système d’exploitation MSDOS (Microsoft Software Disk Operating System), sa descendance est maintenant animée par le système d’exploitation Windows (11ème édition en 2023) héritier du MSDOS, ou par le système d’exploitation Linux, héritier du système Unix que l’on retrouvait sur les gros ordinateurs. Le 24 janvier 1984, la société Apple sort le premier Macintosh. C’est le premier succès commercial pour un ordinateur utilisant une souris et une interface graphique au lieu d'une interface en ligne de commande comme l’IBM PC.
Charte graphique
En 1983, la charte graphique de l’APE se limitait à un simple tampon identifiant l’association.
C’est en 1984, après un incendie qui a ravagé la colline, qu’est apparu pour la première fois le logo emblématique de l’APE sur une affiche appelant à la manifestation « La fête de l’Arbre », manifestation organisée par l’APE avec la participation de l’Office National des Forêts, du centre d’instruction naval (PEM, ex-CIN), des écoles et de la municipalité pour la replantation des espaces forestiers détruits. 40 ans après, ce logo est toujours utilisé dans différentes déclinaisons.
Au début, dans un format noir et blanc ou monochromique car l’utilisation de la couleur était d’un coût élévé à l’époque et nécessitait des moyens professionnels ou tout au moins au dessus des moyens de l’association.
Le logo est décliné avec le texte en positif comme pour l’arbre ou en négatif dans une couronne. La version avec couronne est celle que l’on retrouve sur les autocollants de voiture dans une version verte et blanche.
La version couleur date de 2018, elle a été présentée aux adhérents lors de l’assemblée générale de 2019. Trois photos sont retenues pour représenter la faune et la flore de la presqu'île: le gobemouche noir, le lilas d'Espagne et le chromis.
Ce logo couleur symbolise notre presqu’île entourée d’eau avec sa biodiversité marine, sa flore et sa faune.
La version du logo couleur avec couronne est utilisée notamment pour les articles sur le mandréen (lorsque ceux-ci sont publiés par le directeur de communication).
Bulletins
Le premier bulletin de l’APE porte la date du 27 juin 1984, entièrement tapé à la machine pour le corps, avec des copies d’articles de journaux pour les annexes.
Ainsi, ce premier bulletin comprend la copie d’un article de la presse locale sur le projet immobilier du Naviclub, correspondant maintenant au Navipark à l’extrémité du quai Séverine.
L’édition du bulletin n°9 de 1985 est réalisé pour la première fois avec une machine de traitement de texte, en l’occurrence une Silent700 de la société Texas Instrument. Les connaisseurs reconnaitront sans peine la typographie particulière de cette machine munie d'une tête d'impression à aiguilles.
Les bulletins suivants seront réalisés sur machine à écrire ou sur ordinateur équipé d’un logiciel de traitement de texte. Le bulletin n°13 de mai 1987 est le premier bulletin réalisé avec une composition graphique manuelle intégrant divers enrichissements du texte à l’image de l’extrait ci-dessous.
Au fil des ans, la composition du bulletin a été réalisée sur ordinateur en utilisant différents logiciels de traitement de texte ou des logiciels plus spécialisés comme Scribus, Publisher.
Le bandeau évolue au fil des années:
Le bandeau intégrant la version couleur du logo:
Et le bandeau du numéro 122 en 2022:
36 15 code APE
1991, l’arrivée du minitel L'APE est présente sur ce moyen de communication.
Nous n’avons pas retrouvé de témoignages sur les articles accessibles avec le minitel.
Dans le cadre des activités éducatives, l'APE a organisé plusieurs manifestations de sensibilisation des enfants pour la préservation de la nature. Ainsi, en 1989, l'APE a organisé un grand concours de dessins pour les élèves des classes maternelles, du primaire et du collège.
Ci-dessous, les dessins retrouvés dans les archives de l'APE.
Chères amies, chers amis de l’APE,
En ce mois de mai 2023 nous avons une célébration particulière à partager avec vous : les quarante ans de notre association !
En pleine force de l’âge, grâce notamment à l’engagement au cours du temps de ses centaines de sympathisants, adhérents, bénévoles, donateurs, partenaires, notre association a gardé toute sa vitalité et sa pugnacité à préserver notre environnement naturel et la qualité de notre cadre de vie.
Cet anniversaire, c’est d’abord l’occasion de remercier très chaleureusement les fondatrices et fondateurs de l’Association et toutes celles et tous ceux qui l’ont rejoint et nous ont accompagné tout au long de ces quarante années.
Toute notre reconnaissance et notre estime iront à cette poignée de Mandréen.nes, qui ont décidé de se regrouper en créant une association dont les membres œuvreraient à la protection de l’environnement naturel, tant marin que terrestre, à la préservation des patrimoines de la presqu’île et à l’amélioration de la qualité du cadre de vie de ses habitants. Merci du fond du cœur pour votre engagement altruiste inscrit dans notre mémoire et dans notre quotidien.
Mais rappelons-nous les conditions de la création de l’APE. C’est suite à la progression de l’urbanisation qui leur semblait déjà démesurée et incontrôlée sur la presqu’île (la Loi Littoral n’existait pas encore), que ces pionnier.ères ont décidé la création de l’association dont les statuts sont publiés au journal officiel 25 mai 1983. L’APE est une association Loi 1901, bénévole et a-politique, dont les statuts régissent le fonctionnement interne : nos administrateurs sont élus par l’Assemblée Générale de ses membres, nos orientations et choix sont votés en Conseil d’Administration, et nos actions reposent avant tout sur le bénévolat de membres actifs.
L’APE sera ensuite agréée dans le cadre du Code de l’urbanisme le 22 juin 1989. L’Association, reconnue d’intérêt général, est depuis habilitée à dispenser des formations, à siéger dans les instances administratives, à ester en justice et à délivrer des reçus fiscaux.
Quarante ans, c’est donc l’âge canonique, considéré comme l’âge mûr et respectable, mais pour autant comme Agecanonix, doyen du village des irréductibles Gaulois de la bande dessinée Astérix, l’énergie des membres de l’APE est la preuve vivante que la potion mandréenne est toujours énergisante ! Il suffit pour s’en convaincre de retracer les combats de ses membres présents sur les nombreux fronts de la protection de l’environnement et ce dès la création de l’APE, luttant pour la préservation des derniers terrains naturels de l’assaut des bétonnières, partageant leurs intérêts pour la nature, pour la défense du vivant, la vision d’une société basée sur un mode de fonctionnement durable, etc. Durant ces quarante ans, ce sont 12 président.es qui se sont succédé.es pour représenter l’Association, porter ses valeurs et mener ses missions et atteindre les objectifs explicités dans son intitulé : protéger l’environnement et améliorer la qualité de vie.
A la naissance de l’Association, ces concepts commençaient à se populariser. Mais, comme toute nouvelle idée qui se développe au cours du temps, la notion de protection de l’environnement franchira trois étapes : d’abord, elle a été ridiculisée, l’est d’ailleurs parfois encore, ensuite elle a subi une forte opposition qui s’atténue peu à peu, avant qu’elle n’apparaisse comme une évidence, voire une nécessité. Ainsi, nos détracteurs, pour la plupart incapables de participer à des débats contradictoires ont attaqué les femmes et les hommes plutôt que leurs idées. Ils ont donc d’abord essayé de ridiculiser les membres de l’APE, de minimiser leurs actions, puis devant leur résistance et leurs succès, de les discréditer (en les traitant de menteurs, d’écolos bobos, d’ayatollahs verts…) Aujourd’hui sentant le vent tourner, les mêmes essaient de faire croire que ce sont eux les vrais « écologistes » tout en continuant leurs agressions de l’environnement… Mais les faits sont têtus.
Aujourd’hui, les membres de l’Association poursuivent ce chemin pour préserver autant que faire se peut l’environnement et l’attrait de la presqu’ile face aux ravages des pollutions et du bétonnage. En regardant le chemin parcouru pendant ces quarante dernières années, ils ont quelques satisfactions. Leurs initiatives comme la mise en place de la collecte volontaire des vieux papiers, des bouteilles, l’organisation des promenades botaniques, de « Marchons vers l’école », des nettoyages de la forêt et des plages, etc. sont quasiment toutes institutionalisées aujourd’hui.
Des sites majeurs ont été sauvés du béton, comme les vallons de Cavalas et de la Coudoulière. L’an dernier les membres de l’APE ont vu leur combat pour la préservation du site naturel de la plage de la Coudoulière récompensés par la renaturalisation de l’arrière-plage par le Conservatoire du littoral, au bénéfice de toutes les générations d’aujourd’hui et de celles à venir.
Les membres de l’Association continuent aujourd’hui le même combat au bénéfice de toutes et tous, de nos enfants et petits-enfants afin de préserver d’une urbanisation anachronique nos sites patrimoniaux comme celui de Fliche-Bergis qui est en cours d’être grignoté par des projets de constructions.
Comme dans le passé, pour l’avenir, l’APE s’appuyant sur les quatre piliers Agir, Préserver, Informer, Eduquer continuera ses actions pour la préservation de l’environnement au bénéfice de celles et ceux qui lui font confiance pour améliorer la qualité de vie de notre presqu’ile.
Les actions menées par l’APE pour sauvegarder la biodiversité et rester connecté au vivant font partie d’un tout qui est magnifiquement présenté dans le documentaire intitulé « Vivant », produit par Yann Arthus-Bertrand. Vous pouvez le visionner en replay sur France 2. Yann Arthus-Bertrand a fait appel à 200 vidéastes pour présenter de magnifiques images illustrant la richesse de la faune et de la flore des milieux naturels : littoral, mares, prairies, bocage, ville, cours d’eau, zones humides, forêt et montagne en France. Ces images sont une belle démonstration que les actions de l’APE pour préserver l’environnement restent essentielles.
Encore merci de votre dévouement et de votre soutien.
Bien à vous toutes et vous tous
Pour compléter les articles figurant dans ce dossier, voici quelques illustrations montrant ce à quoi les mandréens ont échappé grace à l'action de l'APE.
Le Plan d'Occupation des Sols de 1992 montre l'ampleur de la bétonisation voulue par la commune: l'ensemble de la propriété Fliche est classée en zone constructible. Le zonage UEb s'étendait sur la pinède en arrière de la prairie, le zonage UE de part et d'autres de l'allée centrale entre la maison et la plage !
Après l'approbation du POS, l'APE a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice (à l'époque le tribunal administratif de Toulon n'existait pas encore) et il a fallu attendre l'année 1998 pour qu'enfin cette affaire soit jugée et que le zonage UE soit annulé:
Lien vers le jugement complet du 26 février 1998 et son ordonnance rectificative du 27 avril 1998.
En 2005, la commune récidive et reclasse les terrains de la propiété Fliche en constructible, faisant fi du jugement du 16 février 1998. Ci-dessous, l'extrait de la lettre du PLU n°1 montrant le projet de majorité municipale en 2005 sur le secteur de Pin Rolland et la propriété Fliche-Bergis:
Et le zoom sur Fliche:
Le 20 août 2009 : Le Maire accorde un permis de construire pour la construction de 3 bâtiments (36 logements dont aucun logement social) soit 3083 m² de béton sur 8 575 m² de terrain:
Le 4 août 2010 : sans pour autant retirer le 1er permis de construire, le Maire accorde sur le même terrain un permis d'aménager pour un lotissement de 18 villas
L'arrêté municipal autorisant le permis de construire est annulé par la Cour Administrative d'Appel de Marseille le 20 novembre 2014, donnant ainsi raison à l'APE:
Une fois de plus, heureusement que l'APE était là pour faire annuler les permis de construire et préserver ce lieu idyllique du patrimoine municipal pour le bonheur de nos enfants et des générations futures.
Mais la commune récidive en 2017 dans sa volonté d'urbaniser la propriété Fliche-Bergis. Voici ce qu'elle prévoyait en 2020 dans le programme technique détaillé du projet de réhabilitation de la propriété Fliche avant que le tribunal administratif de Toulon annule le zonage Ucb de la zone mentionné dans le PLU approuvé en 2017, jugement confirmé par la Cour Administrative d'Appel de Marseille, puis par le Conseil d'Etat:
Heureusement, les jugements successifs du Tribunal Administratif de Toulon puis de la Cour Administrative de Marseille ont annulé le zonage Urbain constructible et l'emplacement réservé pour le parking.
Concernant le projet de réhabilitation de la propriété voulue par le maire, l'APE a dénoncé le coup tordu dans le droit de réponse publié dans le mandréen après une procédure devant le tribunal judiciaire de Toulon.
Pour compléter les articles figurant dans ce dossier, voici quelques illustrations montrant ce à quoi les mandréens ont échappé grace à l'action de l'APE.
Un extrait de la lettre du PLU n°1 montrant le projet de majorité municipale en 2005:
Le détail des constructions prévues en lieu et place des vignes de la propriété.
Le projet de constructions sur l'ancienne propriété Ardissone. A noter que le maire a accordé en 2022 un nouveau permis sur cette zone faisant l'objet d'un recours de l'APE devant le tribunal administratif de Toulon, en attente de jugement.
Le Plan d'Occupation des Sols approuvé en 1992 comportait l'emplacement réservé n°14 pour la réalisation d'une route sur la Coudoulière.
L'APE s'en est ému et a tout fait pour obtenir l'annulation des cet emplacement réservé dès 1990, en témoigne la lettre ci-dessous envoyée au directeur du conservatoire du Littoral.
avec son plan annexé
Pour sensibiliser la population mandréenne sur ce projet, l'APE a fait une pétition et a diffusé en 2000 exemplaires le bulletin spécial n°27 en novembre 1990 ci-après:
Par la suite, la commune a précisé l'emplacement de cette route dans les plans du POS: une 1ère version avec une route partant de l'épingle à cheveu de la route du cap Cépet, puis une 2ème version, avec une route dans le prolongement du chemin des roses et passant juste devant la maison Juvénal.
Dés que le conseil municipal a approuvé le POS, l'APE a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice (à l'époque le tribunal administratif de Toulon n'existait pas encore) et il a fallu attendre l'année 1998 pour qu'enfin cette affaire soit jugée:
Lien vers le jugement complet du 26 février 1998 et son ordonnance rectificative du 27 avril 1998.
La lutte pour la sauvegarde du site va continuer avec les recours engagés par l'APE dans le cadre de l'élaboration du Plan Local d'urbanisme de 2007.
Comme prévu par la loi de 1901, une associaton se doit de collectionner les actes administratifs dans un recueil à pages numérotées.
Les 2 premières pages du registre ouvert par le bureau sont pour le récépissé de la préfecture et les compositions du conseil d'administration et du bureau.
Le compte rendu de la première assemblée générale de l'association qui s'est déroulée le 10 septembre 1983.
Les statuts dans leur version de 1988.
Le compte rendu des assemblées générales du 5 juin 1984 du 26 juin 1985.
Année 1984
Année 1985
Année 1986
Année 1987
Année 1988
Année 1989
Année 1990
Année 1991
Année 1992
Année 1993 - 10 ans