En soirée, en cette période quasi-estivale, une lueur verdâtre fluorescente est parfois perceptible à même le sol. C’est un ver luisant, aussi appelé lampyre (Lampyris noctiluca), dont la loupiote de madame attire monsieur durant la nuit. En effet, les femelles adultes des lampyres sont aptères, gardant une forme de larve, et émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, pourvus d'ailes sont plus mobiles. Un moyen efficace pour trouver le partenaire idéal pour s’accoupler.
Le Lampyre femelle a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen. Les œufs sont également lumineux (voir les photos). Cette faculté, appelée bioluminescence, est le résultat d’une réaction chimique qui se produit dans un organe spécifique, le photophore.
Ce goéland blessé intentionnellement se remet de son aile cassée. Le plâtre est remplacé par une vieille chaussette, tout se recycle !
Ces deux derniers jours, la pluie a enfin arrosé naturellement la presqu’ile et abreuvé les sols et les plantes. Aujourd’hui, après le bel orage de cette fin de journée printanière, presqu’estivale, nous avons senti cette odeur très particulière de terre mouillée.
Mais d’où vient ce parfum ? Du pétrichor ! Une huile sécrétée par des plantes qui s’associe pendant les périodes sèches aux particules argileuses et autres silicates du sol. Lors d’une une pluie, les gouttes qui frappent le sol génèrent des aérosols de pétrichor qui se combine avec la géosmine produite par des bactéries du sol (Septomyces coelicolor) pour produire des composés volatils à l’odeur très particulière « de terre mouillée » très fugace !
De nombreuses espèces de Grevillea ont des fleurs nectarifères qui attirent insectes, papillons ou oiseaux. Leur nectar est récolté par les abeilles pour produire du miel.
Les 250 espèces de Grevillea répertoriées sont issues de pays chauds, vivant dans les zones boisées et les clairières principalement en Australie. Ils peuvent être cultivés en pleine terre dans le Sud méditerranéen et en particulier dans les jardins de la presqu’ile.