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17 août 2018: les méduses réapparaissent sur nos plages

Après un mois de juillet et début août sans méduse et sans quasiment de vent, après le changement des courants du au Mistral, les méduses réapparaissent sur nos plages mandréennes. Parmi les 4 espèces les plus communes en Méditerranée, c’est la plus urticante qui est à nouveau parmi nous : la Pélagie (Pelagia noctiluca). Elle est translucide avec une ombrelle aux reflets roses et violets généralement de taille comprise entre 5 et 17 cm avec 8 tentacules blanchâtres très urticants atteignant 40 cm de long ! La Pélagie est un animal planctonique incapable de lutter contre les courants. Elle est commune au large et les épisodes venteux l’amène avec les courants de surface qu’ils génèrent sur nos côtes en banc de plusieurs centaines d'individus flottant à proximité de la surface de la mer.

pelagia noctiluca 0803 dc pelagia noctiluca 9520 dc

La Pélagie a un rôle écologique important à la fois comme prédatrices et comme sources de nourriture pour d'autres animaux. Elle participe donc à l'équilibre de la vie de la Méditerranée. De nombreuses espèces de poissons (poisson-lune, etc.), de cétacés, de tortues et d'oiseaux de mer se nourrissent de méduses. La Pélagie se nourrit de plancton constitué de larves de mollusques, crustacés et de poissons qui dérivent avec elle au gré des courants.

Pour attraper les organismes planctoniques dont elle se nourrit, la Pélagie déploie ses longs filaments Ces filaments sont couverts de cellules urticantes (les cnidoblastes) munies d’un minuscule harpon relié à un réservoir contenant un liquide venimeux qui est injecté dans les proies pour les tuer. Lorsque nous les rencontrons dans l’eau, au contact de leurs filaments, ce sont ces mêmes cnidoblastes qui nous piquent et injecte ce venin urticant à la surface de notre peau.

Lorsqu’on est piqué, il est conseillé de sortir immédiatement de l’eau pour éviter de se faire piquer d’avantage. Il ne faut surtout pas gratter l’endroit de la piqure mais la rincer à l’eau de mer sans frotter, recouvrir la piqure de sable et la laisser sécher. Ne pas rincer à l’eau douce car cela ferait éclater les cnidoblastes intactes. Retirez ensuite le sable à l’aide d’un carton rigide ou d’une carte de crédit pour enlever les cnidoblastes qui pourraient être encore présents collés sur la peau avec d’autres filaments. Rincez à nouveau à l’eau de mer avant d’appliquer un antiseptique et d’aller en pharmacie. Ne jamais toucher les méduses échouées sur les plages car leurs filaments conservent leur pouvoir urticant.

Depuis les années 2000, les scientifiques et les baigneurs ont observés que la Pélagie pullulait dans les eaux de la Méditerranée. Cette prolifération aurait trois causes : la pollution qui décime leurs prédateurs, comme les tortues ou les oiseaux marins, la surpêche qui élimine également leurs prédateurs (thons,...) mais aussi leurs concurrents pour la nourriture en plancton (poissons planctonophages : anchois, sardines...) et enfin l'augmentation de la température des océans qui a été de + 1 °C sur les trente dernières années en Méditerranée. La surpêche de poissons planctonophages fait qu’il y a plus de plancton disponible pour les méduses qui s'en nourrissent et se multiplient et dont la descendance exponentielle mangent de grandes quantités de larves de poissons dont la population s’écroule. De plus, les larves de méduses se développent d'autant plus rapidement que la température de l'eau est élevée, arrivant plus vite à maturité avec des conditions de température favorables à leur reproduction qui durent plus longtemps. En conclusion : l'homme est donc le meilleur allié des méduses !

11 septembre 2023 : Le bal des méduses à Saint-Mandrier

Cet été les méduses ont proliférées en Méditerranée et ont été régulièrement observées dans nos eaux littorales à faibles profondeurs et échouées sur les plages.

Mais pas de panique, à la différence de la méduse Pélagie (Pelagia noctiluca) qui est apparue en grand nombre après les coups de mistral de cet été, les espèces de méduse observées hier ne sont pas très urticantes.

Par exemple les méduses œuf au plat (Cotylorhiza tuberculatanus) étaient en grand nombre sous la surface de l’eau. Vu du dessus, leur ombrelle jaunâtre et bombée ressemble à un œuf cuit sur le plat. Elles étaient nombreuses hier amenées par les courants dans les eaux de nos plages. Cette espèce est considérés comme endémique de la Méditerranée. Elle est très peu urticante et sans danger pour l'Homme bien qu’elle puisse provoquer des réactions inattendues chez les personnes allergiques.

 z06 Cotylorhiza tuberculatanus IMG 3043 z07 Cotylorhiza tuberculatanus IMG 3108 

De différentes tailles, elles peuvent mesurer jusqu'à 40 centimètres de diamètre. Par petits fonds, elles font des yoyos entre la surface et l’herbier de Posidonie (Photographie du 11 septembre 2023).

Une autre méduse était présente hier, en plus petit nombre, la méduse Chou-fleur ou Poumon de mer (Rhizostoma pulmo). Elle vit en Méditerranée et en mer Noire. Facilement reconnaissable grâce à son ombrelle de la couleur blanche avec des reflets bleus à rose et un liseré bleu. Elle n'est pas dangereuse pour l’Homme bien que légèrement urticante. 

z01 Rhizostoma pulmo IMG IMG 3068   z04 Rhizostoma pulmo P9110041

La méduse Chou-fleur est une grande méduse dont l'ombrelle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre (Photographie du 11 septembre 2023).

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20 août 2023 : Promenade sous-marine, du sable aux rochers

Le dôme de chaleur persistant sur le pays, et en particulier sur notre région, la mer est toujours calme et chaude. La promenade sous-marine matinale est donc une belle occasion d’admirer la biodiversité. Mais pour cela il faut éviter les zones directement impactées par les recharges en sable dont les eaux sont troubles à cause de la turbidité induite par les remises en suspension.

z01 Sole vive IMG 2743  z03 Vive IMG 2750

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18 août 2023 : Rencontre avec un groupe de sérioles dans les eaux mandréennes

Ce matin profitant du réchauffement de l’eau de mer qui atteint à nouveau les 25°C il était donc plus que tentant de se mettre à l’eau pour profiter du spectacle sous-marin. Quelques apnées plus tard et par moins de 5 m de fond un petit groupe de 7 jeunes sérioles s’approche.

Ces poissons magnifiques ont certainement été attirées par la lampe sous-marine et le flash de l’appareil photo. Ils viennent à ma rencontre, tourne autour de moi curieux de mes apnées successives. Peu farouches, ils me suivent et se laissent photographier à courtes distances se ruant au passage sur les bancs de jeunes Atherina dont ils se nourrissent.

z01 Sériole IMG 2526 z02 Sérioles IMG 2529

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19 août 2023 : Une jeune Orphie sous la surface de l’eau

De bonne heure ce matin avant la grosse chaleur annoncée pour la journée, sans vent, profitant d’une eau de mer toujours à 25°C, il était tentant de réaliser une petite promenade aquatique matinale. Quasiment personne dans l’eau pour troubler la surface qui est telle celle d’un miroir. Pas une ride ne vient la troubler, calme plat.

Et justement à la surface, belle surprise, un trait de lumière argentée coupe ma nage ! Je repère le reflet argenté qui se déplace, ce n’est pas un mirage. Elle est là, nageant juste sous la surface, une jeune orphie d’une quinzaine de centimètre. Le nom donné par les scientifique Belone belone en lien précisément avec sa forme très effilée puisque Belone signifie "aiguille" en grec. D’ailleurs elle est souvent également appelée aiguillette ou aiguille. Typique de sa famille, elle a été classée dans la famille des… Bélonidés.

z01 Orphie IMG 2655  z03 Orphie IMG 2657 

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  1. 18 juillet 2023 : Plongée de nuit et rencontre habituelle avec le poulpe moucheté
  2. Faune flore aquatique
  3. Milieu marin de la baie de Cavalas

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