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1er octobre 2023 : Vous avez dit Collozoum ?

Des organismes planctoniques de petites tailles dérivent à proximité de la surface des eaux littorales de la commune.

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De nombreux organismes planctoniques de différentes tailles flottent à la surface des eaux parfois mélangés avec des débris de déchets plastiques dérivant avec les courants (Photographie 29 septembre 2023, 16h30).

Ce sont des organismes unicellulaires coloniaux appelés par les scientifiques Collozoum inerme (Collozoum, du grec kolla colle, gelée et de zoôn animal, inerme du latin sans arme, sans squelette) et classés dans l’embranchement des radiolaires. Ils sont effectivement dépourvus de squelette, contrairement à la plupart des autres espèces de radiolaires. Ils affectionnent les eaux plutôt chaudes et pauvres en nutriments et apparaissent principalement au printemps et en automne sur les côtes métropolitaines.

z03 Radiolaires Collozoum IMG 3195 z04 Radiolaires Collozoum IMG 3198 z05 Radiolaires Collozoum IMG 3203

Sphaerozoum inerme apparaît sous la forme de sphères avec de nombreux points blancs, souvent regroupées en chapelets au sein d’une gelée transparente. Les cellules renferment plusieurs noyaux avec une grosse vacuole digestive visibles à l'œil nu qui apparaissent sous la forme d'un point blanc. Les colonies comportent de quelques dizaines à quelques centaines de cellules.

Sur un rocher, un poulpe parfaitement mimétique m’observe observer les Collozoum, chacun son centre d’intérêt…

z06 Poulpe IMG 3210 z07 Rouquier IMG 3216 z08 Saupe IMG 3230

Un poulpe immobile sur son rocher compte sur son mimétisme pour passer inaperçu alors qu’un groupe de jeunes rouquiés et un banc de saupes se nourrissent activement avant la tombée de la nuit.

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Sur un tombant, des Flabellines viennent de déposer un chapelet d’œufs sur les hydraires dont elles se nourrissent.

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Au large s’éloigne un navire de la Neptune Lines laissant un panache de fumée dans son sillage…

Pour en savoir plus

  • Collozoum inerme

12 avril 2024 : Une raie aigle dans le port de Saint-Mandrier

Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.

Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.

Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !

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La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.

Pour en savoir plus :

  • La raie Aigle sur le site Doris
  • La raie Aigle sur le site Fishbase MNHN

17 août 2018: les méduses réapparaissent sur nos plages

Après un mois de juillet et début août sans méduse et sans quasiment de vent, après le changement des courants du au Mistral, les méduses réapparaissent sur nos plages mandréennes. Parmi les 4 espèces les plus communes en Méditerranée, c’est la plus urticante qui est à nouveau parmi nous : la Pélagie (Pelagia noctiluca). Elle est translucide avec une ombrelle aux reflets roses et violets généralement de taille comprise entre 5 et 17 cm avec 8 tentacules blanchâtres très urticants atteignant 40 cm de long ! La Pélagie est un animal planctonique incapable de lutter contre les courants. Elle est commune au large et les épisodes venteux l’amène avec les courants de surface qu’ils génèrent sur nos côtes en banc de plusieurs centaines d'individus flottant à proximité de la surface de la mer.

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La Pélagie a un rôle écologique important à la fois comme prédatrices et comme sources de nourriture pour d'autres animaux. Elle participe donc à l'équilibre de la vie de la Méditerranée. De nombreuses espèces de poissons (poisson-lune, etc.), de cétacés, de tortues et d'oiseaux de mer se nourrissent de méduses. La Pélagie se nourrit de plancton constitué de larves de mollusques, crustacés et de poissons qui dérivent avec elle au gré des courants.

Pour attraper les organismes planctoniques dont elle se nourrit, la Pélagie déploie ses longs filaments Ces filaments sont couverts de cellules urticantes (les cnidoblastes) munies d’un minuscule harpon relié à un réservoir contenant un liquide venimeux qui est injecté dans les proies pour les tuer. Lorsque nous les rencontrons dans l’eau, au contact de leurs filaments, ce sont ces mêmes cnidoblastes qui nous piquent et injecte ce venin urticant à la surface de notre peau.

Lorsqu’on est piqué, il est conseillé de sortir immédiatement de l’eau pour éviter de se faire piquer d’avantage. Il ne faut surtout pas gratter l’endroit de la piqure mais la rincer à l’eau de mer sans frotter, recouvrir la piqure de sable et la laisser sécher. Ne pas rincer à l’eau douce car cela ferait éclater les cnidoblastes intactes. Retirez ensuite le sable à l’aide d’un carton rigide ou d’une carte de crédit pour enlever les cnidoblastes qui pourraient être encore présents collés sur la peau avec d’autres filaments. Rincez à nouveau à l’eau de mer avant d’appliquer un antiseptique et d’aller en pharmacie. Ne jamais toucher les méduses échouées sur les plages car leurs filaments conservent leur pouvoir urticant.

Depuis les années 2000, les scientifiques et les baigneurs ont observés que la Pélagie pullulait dans les eaux de la Méditerranée. Cette prolifération aurait trois causes : la pollution qui décime leurs prédateurs, comme les tortues ou les oiseaux marins, la surpêche qui élimine également leurs prédateurs (thons,...) mais aussi leurs concurrents pour la nourriture en plancton (poissons planctonophages : anchois, sardines...) et enfin l'augmentation de la température des océans qui a été de + 1 °C sur les trente dernières années en Méditerranée. La surpêche de poissons planctonophages fait qu’il y a plus de plancton disponible pour les méduses qui s'en nourrissent et se multiplient et dont la descendance exponentielle mangent de grandes quantités de larves de poissons dont la population s’écroule. De plus, les larves de méduses se développent d'autant plus rapidement que la température de l'eau est élevée, arrivant plus vite à maturité avec des conditions de température favorables à leur reproduction qui durent plus longtemps. En conclusion : l'homme est donc le meilleur allié des méduses !

11 septembre 2023 : Le bal des méduses à Saint-Mandrier

Cet été les méduses ont proliférées en Méditerranée et ont été régulièrement observées dans nos eaux littorales à faibles profondeurs et échouées sur les plages.

Mais pas de panique, à la différence de la méduse Pélagie (Pelagia noctiluca) qui est apparue en grand nombre après les coups de mistral de cet été, les espèces de méduse observées hier ne sont pas très urticantes.

Par exemple les méduses œuf au plat (Cotylorhiza tuberculatanus) étaient en grand nombre sous la surface de l’eau. Vu du dessus, leur ombrelle jaunâtre et bombée ressemble à un œuf cuit sur le plat. Elles étaient nombreuses hier amenées par les courants dans les eaux de nos plages. Cette espèce est considérés comme endémique de la Méditerranée. Elle est très peu urticante et sans danger pour l'Homme bien qu’elle puisse provoquer des réactions inattendues chez les personnes allergiques.

 z06 Cotylorhiza tuberculatanus IMG 3043 z07 Cotylorhiza tuberculatanus IMG 3108 

De différentes tailles, elles peuvent mesurer jusqu'à 40 centimètres de diamètre. Par petits fonds, elles font des yoyos entre la surface et l’herbier de Posidonie (Photographie du 11 septembre 2023).

Une autre méduse était présente hier, en plus petit nombre, la méduse Chou-fleur ou Poumon de mer (Rhizostoma pulmo). Elle vit en Méditerranée et en mer Noire. Facilement reconnaissable grâce à son ombrelle de la couleur blanche avec des reflets bleus à rose et un liseré bleu. Elle n'est pas dangereuse pour l’Homme bien que légèrement urticante. 

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La méduse Chou-fleur est une grande méduse dont l'ombrelle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre (Photographie du 11 septembre 2023).

Voir la suite de cet article avec d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.

20 août 2023 : Promenade sous-marine, du sable aux rochers

Le dôme de chaleur persistant sur le pays, et en particulier sur notre région, la mer est toujours calme et chaude. La promenade sous-marine matinale est donc une belle occasion d’admirer la biodiversité. Mais pour cela il faut éviter les zones directement impactées par les recharges en sable dont les eaux sont troubles à cause de la turbidité induite par les remises en suspension.

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Voir la suite de cet article avec d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.

  1. 18 août 2023 : Rencontre avec un groupe de sérioles dans les eaux mandréennes
  2. 19 août 2023 : Une jeune Orphie sous la surface de l’eau
  3. 18 juillet 2023 : Plongée de nuit et rencontre habituelle avec le poulpe moucheté
  4. Faune flore aquatique

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