Le Martin-pêcheur est très facilement reconnaissable grâce à la couleur bleu turquoise des plumes de son dos qui tranche avec le roux-orangé des plumes de ses parties inférieures. Le bleu métallique de son plumage varie de l’azur au cobalt. Ces reflets ne sont pas dus à un pigment, mais dus à la diffraction de la lumière par la structure de ses plumes.
Un martin pécheur était visible ces derniers jours voletant d’un lampadaire à l’autre au niveau du quai maritime du parc de la navale de la Seyne sur mer. Essentiellement piscivore, il est « équipé » d’un bec pointu en forme de dague très efficace pour capturer ses proies.
Habituellement, le martin-pêcheur est observé sur les berges des lacs, rivières, fleuves, étangs en particulier lorsque la zone est poissonneuse où il s’installe sur des postes d’observation lui permettant de repérer ses proies. Localement, il est visible dans les anciens salins d’Hyères.
Le Martin-pêcheur est inscrit dans la liste des espèces protégées en Europe donc en France de la "Directive oiseaux". La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits.
Un Harle huppé avec sa tête noire, son collier blanc et sa huppe font qu’il est facilement identifiable, même s’il est rarement de passage dans notre secteur. C’est une espèce d'oiseaux palmipèdes classée dans la famille des Anatidae, un canard donc…
Un individu était visible ces derniers jours dans la petite rade au niveau de l’embarcadère de Tamaris de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Piscivore, il est taillé pour la nage et la plongée. Lorsqu’il s’envole, une large zone blanche est visible au niveau du bras des ailes. Le vol est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés.
Le Harle huppé a une distribution holarctique et se reproduit dans toutes les régions boréales. En Europe, il niche essentiellement au delà du 55° Nord. Depuis 1993, l'espèce se reproduit occasionnellement en France sur les îles Chausey. En hiver, l'aire de distribution hivernale s'étend surtout de l'estuaire de la Seine à l'Ile de Ré avec un petit nombre d'oiseaux hivernant plus au sud (Ile d'Oléron et Arcachon) et sur le littoral méditerranéen.
Comme toutes les espèces d'anatidés hivernant sur les côtes, le Harle huppé est exposé à la menace permanente de la pollution par les hydrocarbures et par l'eutrophisation des eaux littorales.
Ne trainez pas, à vos jumelles !
Pour en savoir plus :
En promenade sur les versants de la Renardière vous pourrez apercevoir en ce moment un petit groupe d’une dizaine d’individus de Capucin bec-de-plomb (Lonchura malabarica). C’est une espèce de passereaux classé dans la famille des Estrildidae.
Ces petits oiseaux ne sont pas farouches et sont visibles en petits groupes dans les buissons et sur les fils électriques. Ils ont une taille de 10 à 13 cm, les deux sexes ont un plumage identique et vivent de 6 à 8 ans.
Ce Capucin vit depuis le Sultanat d'Oman et l'Iran jusqu'en Inde et au Sri Lanka et dans le sud-est de la France, sur la côte d’Azur, où des individus se sont échappés et se sont finalement bien acclimatés à notre région. Une petite population est localement installée à la Seyne et à Saint-Mandrier.
Pour en savoir plus Atlas Biodiv’PACA
Comptez les oiseaux de votre jardin et apprenez à les identifier. Vous contribuerez ainsi à un projet scientifique mené par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle.
Comme chaque année, l’APE vous engage à participer à ce projet. Débutants ou professionnels, à la ville ou à la campagne, les citoyens sont invités à compter durant 1h les oiseaux posés dans leur jardin, sur leur balcon ou dans un jardin public. Pour chaque espèce identifiée, il faut compter le nombre d’individus présents (pour éviter le doublon, ne conserver que le nombre maximum d’oiseaux de la même espèce vus en même temps) et enregistrer les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Des documents pour aider les participants à identifier les oiseaux y sont disponibles. Alors, vous êtes fin prêt, n'hésitez plus, comptez ?
Pour participer, rendez-vous sur l’observatoire des oiseaux : ICI.
Cet évènement, lancé par l’Observatoire des oiseaux des jardins, permet d’avoir un suivi annuel des oiseaux qui viennent fréquenter les jardins en cette période de reproduction et sensibilise les citoyens à l’importance et à la préservation de cette biodiversité de proximité.
Photos : Pour vous encourager et vous préparer à participer à ces deux journées, en ce moment sur la presqu’ile les mésanges huppées construisent leurs nids, les fauvettes à tête noire et les pinsons sont très présents dans les pins à la recherche d’insectes.
Participez à la troisième édition du concours Photo d’Oiseau de l’année 2023 organisée par la LPO !
Photographe amateur ou professionnel, vous avez jusqu'au 1er août pour participer au concours de la photo d'oiseau de l'année en proposant votre plus beau cliché ornithologique, qui devra avoir été réalisé entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023 sur le territoire français (outremer compris).
Qui succédera à Quentin Gama et son Héron pourpré et à Yohan Berry et ses hiboux grand-duc ? Vous étiez 850 à tenter votre chance l'an dernier. Record à battre !
Voir les résultats de l'édition 2022
Lancé en 2021 en partenariat avec l'association de photographes naturalistes Camera Natura. La Photo d’oiseau de l’année, rompant avec l’esprit de compétition, privilégie l’engagement des auteurs dans une pratique éthique de la photographie et la défense de la biodiversité.
A la demande de l'APE, la Ligue de Protection des oiseaux (PACA) a réalisé en juillet 2006 l'inventaire des oiseaux sur la presqu'île.
Les oiseaux partagent notre quotidien que ce soit à la ville, à la campagne, à la mer ou à la montagne. Certaines espèces s’adaptent facilement à la présence humaine, d’autres sont plus discrètes et évitent les zones urbanisées. En effet, chaque espèce d’oiseau vit dans un habitat adapté à ses besoins en eau, en nourriture et à sa reproduction. Certaines espèces d’oiseaux vivent en permanence sur la presqu’île de Saint Mandrier. D’autres ne s'y arrêtent que quelques jours lors de leur migration, parfois sur des milliers de kilomètres, pour aller chercher plus au nord ou au sud ce qui est nécessaire à leur survie.
Certaines espèces se raréfient, à cause de la dégradation, voire la disparition de leur habitat. En effet, la construction de nouvelles routes et de zones urbaines conduit à la fragmentation et la diminution de la surface des forêts et au drainage des zones humides, ce qui associées à des pollutions chimiques, sonore ou lumineuse, entraînent une forte dégradation des différents habitats naturels dont les oiseaux dépendent.
Sur notre littoral, les oiseaux marins planent au-dessus des vagues au large des plages surpeuplées en été. Les oiseaux de nos collines se partagent un habitat plus calme, mais qui demande des qualités physiques particulières à cause des températures torrides de notre été et la rareté des points d’eau.
Sur cette page nous espérons vous aider à découvrir les oiseaux résidents ou de passage sur la presqu’île. Pour vous aider à les identifier, à les observer, à les admirer, mais aussi à les protéger, vous trouverez ci-dessous la liste des oiseaux régulièrement observés sur la presqu’île, illustrée par les superbes photos des membres/amis de l’APE. Qu’ils en soient ici remerciés.