Le domaine du Rayol Canadel organise la 20ème édition GONDWANA de la fête annuelle des plantes ce week-end du 5 et 6 octobre 2024 sans interruption de 9h30 à 18h30.
Cette année, la 20ème édition Gondwana met à l’honneur les jardiniers planétaires, en écho au concept de « Jardin planétaire » créé par le paysagiste Gilles Clément, concepteur du Jardin des Méditerranées : la planète vue comme un jardin, un espace clos aux ressources limitées, dont l’Homme, en bon jardinier, doit prendre soin. Depuis la crise environnementale mondiale, nous sommes poussés à inventer un nouveau rapport au Vivant.
Propriété du Conservatoire du littoral, le Domaine du Rayol, le week-end Gondwana est l’occasion rêvée pour visiter le jardin restauré en 1989. Les bâtiments ont été restaurés en l’état d’origine sans aucune verrue moderniste comme celle proposées par la commune pour défigurer la maison Fliche.
Des animations pour petits & grands sont prévues tout au long du week-end.
Des pépiniéristes collectionneurs proposeront des spécimens d’arbustes et vivaces méditerranéens, cactées et succulentes, plantes aromatiques, plantes tropicales, palmiers, acacias, etc.
Tarifs Entrée 1 jour : 10 €, Pass 2 jours : 12 €, moins de 12 ans : gratuit.
Pensez à covoiturer !
Il y a près de 10 ans, le 23 novembre 2015, l’APE organisait une Conférence sur le changement climatique animé par Bernard Barnier. Bernard, océanographe physicien et modélisateur, ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement de Grenoble avait répondu à vos nombreuses questions.
Vous avez des questions sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les travaux scientifiques sur le sujet, les causes du changement climatiques, les prévisions, etc. alors nous vous suggérons de faire un point avec lui sur le sujet lors de la Conférence organisée par l’Hôpital d'Instruction des armées Sainte Anne de Toulon ce vendredi 4 octobre à 17h00.
L’entrée est gratuite mais il est impératif de s’inscrire préalablement en envoyant un courriel à l’adresse suivante
La conférence se tiendra dans l’Amphithéâtre Emilienne Robinet. Se munir d'une pièce d'identité à présenter au contrôle à l’entrée de la base vie Sainte-Anne, boulevard Sainte-Anne, en face de l'actuel hôpital Sainte-Anne, de l'autre côté du rond point.
Pour rejoindre le site de la conférence de Saint-Mandrier, prendre la navette maritime 28M puis le bus 15 ou le 40. L arrêt pour le 15 est hôpital Sainte-Anne (Rester sur le même trottoir) et pour le 40 l’arrêt est préfecture.
Nous vous l’annoncions hier, Mme Bertille Darragon autrice d’un livre de référence pour composer avec les conséquences des pollutions des sols liées au monde industriel, a fait une présentation sur les causes, les mécanismes de transfert des métaux lourds et autres polluants dans les sols et les plantes.
A l’invitation de l’Agora, Mme Bertille Darragon a fait une présentation très documentée qui a captivé l’auditoire. Les sols de la presqu’ile n’étant pas exemptés de toutes sortes de pollutions, de nombreuses questions ont été posées suivies de discussions sous les Pins de la Coudoulière.
Pour en savoir plus
- Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? Un livre sur les principaux contaminants de nos jardins où Mme Bertille Darragon expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Cultiver son coin de jardin, quelle bonne idée, surtout dans le contexte actuel des bouleversements écologiques que nous observons. Mais, votre jardin, votre potager ne sont pas toujours des oasis préservées du monde environnant. En effet, nous vous informons régulièrement sur les atteintes à la qualité de l’air, des eaux ou du sol de notre région, de la presqu’île. Le sol de vos jardins sont souvent les lieux où se déposent les contaminants issus du monde industriel, militaire et urbain qui introduisent dans l’environnement de nombreux éléments et composés issues des activités humaines.
Tout n’est pas perdu pour autant, des associations mondialement connues résistent ainsi que des personnalités pour faire évoluer dans le bons sens nos pratiques. Parmi, les femmes qui bougent, Mme Bertille Darragon. Elle a écrit un livre de référence pour composer avec les assauts du monde industriel sur nos bouts de jardin, pour mettre les mains dans la terre en toute connaissance de cause.
L'Agora a invité Mme Bertille Darragon militante ce vendredi pour une rencontre débat qui se tiendra à l’amphithéâtre de la Coudoulière ce vendredi 27 septembre à partir de 17h00 autour d’un gouter convivial.
Son livre « Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? » est à la fois un essai sur les principaux contaminants de nos jardins et un manuel pour composer avec notre héritage toxique. Le livre expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Mme Bertille Darragon a travaillé dans des associations œuvrant en faveur de l’écologie et pratique le jardinage et le maraîchage dans le Trièves. Animatrice en botanique, elle s’implique dans son quotidien et dans le territoire contre les politiques et les pratiques qui accélèrent l’évolution climatique.
En début de nuit, après la pluie de la journée, le ciel était encore encombré par intermittences par des passées nuageuses mais la pleine lune était suffisamment illuminée pour se laisser admirer, parfois même à travers les nuages.
C’était la quatrième Super Lune cette année 2024 : la Super Lune des Moissons. Ainsi appelée car dans l’hémisphère nord, c’est la période des moissons avant les premières gelées et dans les temps plus anciens les agriculteurs profitaient de la lumière reflétée par cette pleine Lune pour prolonger leur journée de moisson après le coucher du soleil (The Old Farmer’s Almanac).
La Super lune des moissons dans le ciel au-dessus de Saint-Mandrier (Photographies prises le 18 septembre entre minuit et 2H00).
Comme nous l’expliquions le 20 aout dernier, cette pleine lune est qualifiée de Super lune car alors que la distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 384 472 kilomètres, ce 18 septembre la lune était à seulement 358 300 kilomètres de la terre selon la NASA.Plus proche donc que lors de la Super lune bleue du 20 août puisqu’elle était alors à environ 362 565km de la terre.
Cette super lune a fait également l’objet d’une éclipse partielle. Loin d’être totale, à mi-parcours et à son maximum vers 4h30, seulement 8 % de la surface de la lune s’est trouvée dans l’ombre de la Terre. La couverture nuageuse s’étant à nouveau épaissie, l’éclipse n’était pas visible de Saint-Mandrier.
La prochaine Super Lune, celle des chasseurs, aura lieu le 17 octobre prochain.
Une alerte sismique a été émise à la suite de la détection le 14 septembre à 20h47 d’un séisme au large du var de magnitude 4.3 dont l’épicentre à été localisé en mer à 90 km au Sud, Sud-Est de Cannes. Son épicentre est localisé à proximité de celui d’un séisme précédent détecté le 25 septembre 1994.
Le séisme a été détecté par 131 stations de mesure dont les données ont été utilisées pour en préciser l’épicentre. Les stations sur le territoire métropolitain à proximité ont enregistré le passage des ondes sismiques.
Le tremblement de terre a été ressenti sur le littoral, de Toulon jusqu'à la frontière italienne, sans qu’aucun dégât matériel ou humain n'ait été reporté. Si vous avez ressenti ce séisme, vous pouvez participer à la science en apportant votre témoignage : Témoignez !
Carte des intensités ressenties issues des témoignages des 5 derniers jours Chaque point sur la carte correspond à un ou plusieurs témoignages internet, les intensités étant moyennées par commune.
Chaque étoile sur la carte est un séisme, le plus récent étant en rouge (Source : Bureau Central Sismologique Français Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre).
Le précédent séisme de magnitude 4 détecté localement a été enregistré le 20 juillet dernier à 15h26 à 234 km de Toulon.
Un séisme sous marin peut provoquer un tsunami lorsqu’il atteint une magnitude d'au moins 6,5. L'importance du tsunami variera alors selon l'intensité du séisme et provoque des inondations, la destruction des infrastructures en bord de mer par les vagues, l'érosion de la côte, etc. Nous avions consacré des articles à ce sujet : « Et si un tsunami venait frapper le littoral toulonnais » et « Exercice - Exercice - Exercice TSUNAMI à Saint-Mandrier ce vendredi 19 janvier 2024 »
Dans la nuit, le Mistrau s’est mis à souffler chassant les nuages et la pluie. Le ciel est redevenu lumineux. Il est prévu qu’il transfère son énergie aux éoliennes et aux voiles des sportifs pendant les jours à venir.
Ce lundi matin, le vent soufflait fort sur notre région, un p’tit 45km/h quand même. Le Scarlet Lady de la compagnie Virgin et battant pavillon des Bahamas devait venir enfumer la rade comme à son habitude, dispersant son panache persistant sur l’agglomération environnante. Mais que nenni, il s’est présenté à l’entrée de la grande rade pour un accostage prévu à 7H30 mais face à la force du vent il a préféré battre en retraite et changer de destination. Au lieu de Toulon, ce sont les habitants de la Marina di Carrara en Italie qui « bénéficieront » de ses polluants de combustion (Photographie prises le 9 septembre 2024 à 8h30).
Alors que nombre d’associations se battent depuis des années avec peu de succès pour arrêter les passages de ces paquebots d’un autre temps, lou Mistrau y est arrivé : la force de la nature n’est plus à démontrer ! A cette occasion, on hésite entre les autres noms provençaux du Mistrau, en particulier entre Lou magistrau (le magistral), l’escoubaire (le balayeur) et Lou boulaire (le souffleur).
Le Mega Express Five de la compagnie Corsica Ferries battant pavillon italien, a quant à lui tenté l’aventure et lou Mistrau a dispersé largement et intensément ses polluants (Photographies prises le 9 septembre 2024 entre 8h00 et 8h16).
Le mistral est un vent "catabatique" du à une masse d'air froid dévalant les reliefs sous des couches d'air plus chaudes. Vent de Nord Ouest, il va pousser les eaux chaudes de la couche de surface de la mer vers le large dont les volumes vont être compensés par une remontée d’eaux froides profondes au niveau du littoral (upwelling). Très rapidement la température de nos eaux côtières va donc baisser fortement sachant que les eaux profondes sont à 13-15°C, même en plein été !
Cet extrait des Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet décrit bien le souffle du Mistrau d’aujourd’hui « Comme de la mer unie malgré ses vagues, il se dégage de cette plaine un sentiment de solitude, d’immensité, accru encore par le mistral qui souffle sans relâche, sans obstacle, et qui, de son haleine puissante, semble aplanir, agrandir le paysage. Tout se courbe devant lui. Les moindres arbustes gardent l’empreinte de son passage, en restent tordus, couchés vers le sud dans l’attitude d’une fuite perpétuelle… »
Le passage de quelques nuages, d’ailleurs ignorés par les participants au Forum des associations, n’a pas gâché ce beau moment de partage entre membres de l’APE et d’accueil de nouveaux adhérents.
Ces rencontres traditionnelles sont toujours l’occasion de faire un point des actions en cours et à venir de l'APE et de répondre aux questions concernant ces actions. Ainsi, la gestion des plages et la protection des herbiers de Posidonie ont fait l'objet de très nombreuses questions, suggestions et discussions. De même que l’abondance des déchets abandonnés sur la presqu’ile, la pollution par les plastiques, les pollutions bactériologiques des plages et des eaux de la rade…
De nombreux échanges ont eu lieu sur l’action Marchons vers l'école qui continue pour cette nouvelle année scolaire. L’inscription des enfants est requise sur le site internet de l’APE, ICI.
L’inquiétude suscitée par les excès de la bétonisation immodérée et anachronique de la presqu’ile nous a conduit à expliquer le détail des recours et des jugements des tribunaux pour l’annulation du Plan local d'urbanisme, des permis de construire et l’avenir des grands programmes immobiliers sur la presqu'ile, etc.
A ce sujet, nombre de questions ont concernées le devenir des serres Garonne. Une pétition est en cours pour reclasser le site des serres Garonne en terrain agricole qui ont été classés par cette municipalité dans le Plan local d’urbanisme 2017 en zone d’urbanisation future, voir ce lien.
Encore un grand merci pour votre engagement à nos côtés et votre soutien aux actions APE essentielles pour protéger notre qualité de vie, santé et la nature.
Vous le savez, plus que jamais la nature a besoin de vous et vous avez besoin de ne pas rester seul. L’APE reste mobilisée pour faire respecter la loi afin de protéger et préserver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais aujourd’hui nous avons besoin de votre soutien !
Adhérez ou faites un don (www.ape83430.fr)
Le point de situation du 27 août a conduit la Préfecture à classer 85 communes du Var en Alerte renforcée sécheresse (orange) et 44 communes dont Saint-Mandrier en Alerte sécheresse (jaune) (Liste des communes du Var par zone avec leur niveau d’alerte sécheresse).
Il reste donc essentiel que chacun économise l’eau et respecte les mesures de restriction en vigueur. Vous trouverez le détail des mesures de limitation des usages de l’eau en situation d’alerte ici.
Un incendie s’est déclaré aux alentours de 21h00 dans la colline à proximité du Centre de vacances Sncf Vert bois et au-dessus du Parc d’hydrocarbures du Lazaret. Le feu a été très rapidement notifié aux pompiers qui sont intervenus également très rapidement leur permettant de circonscrire le début d’incendie avant qu’il ne se propage dans la pinède.
Toute la soirée, la circulation a été interrompue sur la D18 dont la voie dans le sens La Seyne Saint-Mandrier était utilisée par les véhicules du SDIS en cours d’intervention. Heureusement l’absence de vent a limité la propagation des flammes.
Ce quatrième incendie sur la presqu’ile rappelle que l’été n’est pas terminé même si nombre de touristes ont déjà quitté notre région. Le mois d’août est le mois le plus chaud de l’année à Saint-Mandrier et les températures restent donc élevées. Durant cette période de sécheresse, la pinède est particulièrement vulnérable aux incendies.
D’ailleurs aujourd’hui, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Plus que jamais, soyez vigilants pour éviter tout départ de feu et n’oubliez pas qu’il est interdit de fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, l'Association de l'Œil en Seyne organise jusqu’au 22 septembre 2024 une exposition de l’un des plus grands photographes du XXe siècle : “un certain Robert Doisneau” à la Villa Tamaris, Centre d’art de la Seyne. Cette exposition est comme un écho à celle présentée en septembre dernier de l’œuvre de Willy Ronis, un autre parisien jusqu’au bout des ongles.
Robert Doisneau est en effet connu pour ses nombreuses photos de Paris et de sa banlieue mais il a également immortalisé le monde de la mer et réalisé de nombreux portraits de personnalités célèbres. Pour cette exposition, 200 photos ont été extraites de son œuvre photographique imposante totalisant près de 500 000 négatifs où il met en valeur le quotidien et les événements forts du genre humain.
L’exposition reprend des clichés iconiques bien connus des années de sortie de guerre et certains pris à Toulon. Ceux ayant connu les années 50, y retrouveront les émotions de leur jeunesse.
Le poisson-lion (Pterois miles/volitans) est encore appelé rascasse volante, ptérois volant, poisson-dindon. C’est une espèce qui est commune en Mer Rouge et plus largement dans l’océan indopacifique. Elle s’est introduite en Méditerranée orientale il y a une trentaine d’année en passant par le canal de Suez qui la relie à la mer Rouge. Depuis l'ouverture de ce canal en 1869, plus d’une centaine d’espèces invasives originaires de mer Rouge ont été référencées en méditerranée. Elles sont qualifiées d’espèces lessepsiennes du nom de Ferdinand de Lesseps qui dirigeait la compagnie qui a creusé le canal.
La robe du poisson-lion montre une alternance de bandes verticales blanches et brunes caractéristiques avec les longs rayons de la nageoire dorsale et des pectorales, reliées par un voile sur toute leur longueur. Les nageoires dorsale, caudale et anale sont transparentes avec leurs rayons ponctués de points de couleur brune. Ce poisson est très glouton, avec un régime alimentaire à base de petits poissons et crustacés. Ses épines contiennent un venin toxique qui provoque en cas de piqûre une forte douleur.
Le poisson-lion a été signalé en 1991 dans les eaux Israéliennes puis en 2012 dans celles du Liban. Depuis, semblant profiter de l’augmentation de la température des eaux méditerranéennes, il poursuit son « invasion » vers l’ouest et a été identifié à Chypre en 2014, puis en Grèce, Crête et Tunisie en 2015 et en Sicile en 2016. Et aujourd’hui il aurait été pêché à Saint-Mandrier…
En effet, lors de la bouillabaisse de la presqu’ile de charme, les affichettes guidant les convives vers le lieu des agapes étaient décorées de deux espèces de poissons. L’une est bien observée en atlantique et en méditerranéenne, le saint-Pierre mais l’autre représentait un poisson-lion, espèce invasive en méditerranée. Le poisson-lion y était représenté plus gros que le Saint-Pierre alors qu’il atteint au mieux une taille de 38 cm tandis que notre saint-Pierre lui atteint les 65 cm.
Effectivement, dans la garniture de la bouillabaisse, des filets de Saint-Pierre côtoient traditionnellement ceux des poissons locaux, lotte (baudroie), rouget-barbet de roche, vive et rascasse. Bien sûr, les filets de cette dernière sont ceux de la rascasse brune des fonds rocheux de nos côtes pas ceux du poisson-lion.
Elles ne sont pas belles nos rascasses ? La rascasse brune se pare en réalité de bien des couleurs et est magnifique se parant de brun marbré, de teinte jaunâtre ou verdâtre, parfois violacée, rosée ou même rouge vif.
A moins que… Les filets du poisson-lion faisaient-ils partie de la garniture de la bouillabaisse de la presqu’ile de charme ou du bouillon comme élixir de charme ? Pas de déclaration tonitruante de l’écologue en chef dans Var-Matin concernant la présence du dangereux poisson-lion dans les eaux de la presqu’ile. Alors, bizarre qu’une telle bévue graphique ait été possible avec les grands spécialistes de l’environnement qui dirigent la commune ? Publicité mensongère ? Action tape-à-l'œil pour faire plus exotique, comme les palmiers des tropiques installés sur le haut des plages provençales ? …
Une autre possibilité ? Des filets de poissons-lions sont-ils exportés jusque dans les cuisines mandréennes ? Il est vrai que le poisson-lion introduit en atlantique nord a envahi les eaux caraïbes en grand nombre et a été intégré dans les recettes locales comme la soupe de poisson.
De même, une autre espèce invasive en méditerranée, le crabe bleu, provenant également de la mer Rouge a envahi depuis 2015 les côtes tunisiennes. Ce crabe détruisant les filets et décimant les populations de palourdes, sa prolifération a été initialement redoutée par les pêcheurs. Ils le considèrent aujourd’hui comme de « l’or bleu ». Les pêcheurs ont adapté des casiers pour le capturer en grand nombre et fournir des usines qui l’exportent vers l’Asie ainsi que l’Espagne et l’Italie où il est consommé en quantité. Le crabe bleu représenterait près de 25% des exportations de produits de la mer de la Tunisie…
Pour en savoir plus
- Caractéristiques des deux espèces : Doris-Pterois, Doris-Saint-Pierre
- Invasion de poisson-lion dans les Caraïbes
- Exploitation et valorisation de la pêche du crabe bleu dans la région d’Ajim Djerba
Ce 19 et 20 août 2024, la Lune est qualifiée par trois termes : pleine lune, super lune et enfin lune bleue. Aussi elle est appelée la super lune bleue.
Explications. La Lune fait le tour de la terre en 29,5 jours en suivant une orbite elliptique qui passe par un point le plus proche de la Terre (périgée) et par un point le plus éloigné de la Terre (apogée). Ainsi, la distance de la Lune à la Terre varie entre environ 356 000 et 406 000 kilomètres.
Lorsque la Lune est à son point le plus proche de la Terre et qu’en même temps elle est pleine, la pleine lune est qualifiée de super Lune. En effet, elle apparaît alors particulièrement grande et plus brillante que les pleines lunes habituelles.
D’après la NASA, cette super lune du 19-20 août sera à environ 362 565km de la Terre et apparaîtra 6,2 % plus grande et 12,8 % plus lumineuse que la pleine lune moyenne. Les plus grands cratères (légende de gauche) et les mers (légende en italique de droite) sont facilement identifiables (Photographie prise le 19 août 2024 à 22h20 du haut de la renardière lorsque la lune est passée au large de la Coudoulière).
Maintenant pourquoi l’appelle-t-on super lune bleue ? Le cycle lunaire durant 29,5 jours, soit un peu moins que la durée moyenne d'un mois calendaire, cet écart finit par donner lieu à une pleine lune au début d'un mois avec suffisamment de jours restants pour un autre cycle complet, soit une deuxième pleine lune dans le même mois. Une lune bleue est le terme utilisé pour désigner une pleine lune que l'on voit deux fois en un seul mois. En d'autres termes, une pleine lune qui se produit le 1er ou le 2 d'un mois sera probablement suivie d'une deuxième pleine lune le 30 ou le 31. Cela se produit tous les deux ou trois ans. C’était le cas de celle du mois d’août 2023.
Mais certains distinguent outre les lunes bleues « mensuelles » des lunes bleues « saisonnières ». Cette super lune d’aout 2024 est une lune bleue saisonnière car il y aura quatre pleines lunes au cours de cet été au lieu des trois habituelles. La lune bleue est donc la troisième pleine lune dans une saison qui en compte quatre au lieu des trois habituelles.
L’été 2024 a débuté le 20 juin, se terminera le 22 septembre et verra en tout quatre pleines lunes, les 22 juin, 21 juillet 2024, 19 août et 18 septembre 2024. Cette dernière pleine lune de septembre devrait paraître encore plus spectaculaire : 7,5 % plus grande et 15,5 % plus brillante que la moyenne, toujours d’après la NASA.
Comme hier soir, il n’y a pas de nuage prévu ce soir dans le ciel étoilé de la presqu’ile, alors n’hésitez pas, à partir de 20h30 regardez le ciel pour observer cette super lune bleue. Une paire de jumelle vous aidera à distinguer les différents cratères et un apéritif à la voir bleue.
Dans la culture chinoise, la lune bleue symbolise l’union des énergies yin et yang, représentant un équilibre entre le masculin et le féminin, la lumière et l’obscurité.
Pour en savoir plus
Site de la NASA
Un beau dimanche d’août pour ces rencontres d’été de l’APE organisées sur la plage de La Vieille en fin d’après-midi. Les rafales de vent étaient brièvement au rendez-vous mais elles n’ont pas empêché adhérent(e)s, ami(e)s de l’APE et vacanciers de passage de se retrouver pour discuter environnement et qualité de vie.
Bien sûr il a été question des Posidonies puisque la plage de La Vieille accueille le récif frangeant relictuel de Posidonie identifié (lien vers la publication 2023) et signalé par l’APE, récif frangeant mis à mal par les ré-ensablements annuels réalisés par la commune depuis des années.
Ces rencontres estivales ont été l’occasion d’échanger sur différents sujets et en particulier autour d’une présentation sur l’importance de la protection des Posidonies, espèce endémique de la Méditerranée, avec un zoom sur l’étude en cours sur l’état des posidonies du récif frangeant financée par France nature Environnement. Même si les actions concrètes pour la protection de l’environnement trainent en longueur, la foi dans de nouveaux succès pour les actions en cours était exprimée avec humour… suisse.
Un satisfecit quand même à ce sujet puisque MTPM a disposé une ligne de flotteurs pour localiser le récif frangeant de la Vieille afin d’éviter qu’il soit dégradé par inadvertance en marchant sur les rhizomes. Cependant, l’APE avec France Nature Environnement a déposé un recours pour excès de pouvoir contre le maire de Saint Mandrier qui cette année encore a autorisé le réensablement de la plage a moins de 10 m de l’herbier. Sable qui se disperse dans l’herbier et limite sa survie… C’est quand même bizarre ces gens qui disent une chose et font le contraire…
Les panaches des navires de la Corsica Ferries dispersant leurs contaminants (Nox, SO2, gaz à effet de serre et autres particules dans les gaz d’échappement issus de leurs moteurs) dans l’atmosphère de notre littoral ont rappelé tout l’intérêt de ne pas accepter la pollution de l’air que nous respirons. (Photographies du Corsica ferries Mega Express et de son panache prises lors de son entrée et de sa sortie de la rade le 18 juillet 2024 à 18h11 et 20h13).
Bref, un beau moment d’observations de terrain, de discussions et de convivialité.