40 ans déjà ! Notre association fête ses 40 ans d'existence cette année ! Est-ce un cap comme on le dit pour une vie d'humain ? C'est effectivement souvent à cette occasion que l'on fait le point sur ce qui a été accompli, que l’on analyse le reste à faire et que l’on se projette dans l'avenir proche.
Et bien côté accomplissements, après 40 ans d’existence c'est carrément une réussite ! En effet, durant toutes ces années, l'APE a énormément fait pour sauvegarder l'environnement des sites les plus remarquables de la presqu'île, pour aider à la prise de conscience de l'importance de nos comportements individuels pour la protection de la nature, pour offrir un cadre d’actions et de partage, ouvert à tous les amoureux de cette nature qui nous entoure, qui nous accueille durant notre passage sur cette planète.
Face aux défis qui se profilent, à savoir la persistance des agressions de notre environnement très souvent au-delà du raisonnable, chers membres de l’APE, votre engagement et votre ténacité au cours de ces 40 ans caractériseront, n'en doutons pas un seul instant, nos actions en cours et à venir en réaction au bétonnage excessif autorisé par les promoteurs soutenus par une politique archaïque, nos luttes contre les pollutions qui sont autant d'atteintes à notre santé, nos actions quotidiennes pour partager nos connaissances et informer nos concitoyens.
Un anniversaire, c'est l'occasion d'offrir des cadeaux et hier soir votre présence en toute convivialité, avec les messages de soutien que nous avons reçus, ont été de beaux cadeaux pour toutes celles et ceux qui œuvrent depuis la création de l'association pour préserver le cadre de vie de la presqu’ile.
Bien à vous toutes et tous
Un beau site pour un bel anniversaire, celui du site de la Coudoulière qui a été l’objet de nombreux recours auprès des tribunaux par l’APE pour le préserver d’un bétonnage programmé et ce pour le bien de tous aujourd’hui et pour les générations futures. Les festivités ont commencé par une présentation sur les vertus de "La lactofermentation des légumes" par Graziella Quéron et le Dr Martine Cotinat qui ont répondu aux nombreuses questions des participants très attentifs. Puis, le cours de yoga vinyasa animé par Nolwenn Montagny a été l’occasion de découvrir les bienfaits de cette pratique. Encore un grand merci à Graziella, Martine et Nolwenn.
Un dîner partagé devant la mer a permis d’admirer en fin de journée un très beau spectacle que sait offrir la nature à ceux qui l’observent : le lever de la super pleine lune du cerf qui se trouve en ce moment un peu plus proche de notre planète que la moyenne. A admirer encore ce soir sans modération ! Les teeshirts sont en vente dans la boutique.
Ce vendredi 16 juin, le programme « La voix des Cachalots » est à l’honneur sur Arte qui diffuse le documentaire « La Méditerranée révélée - Le jour des baleines » avec plein d’explications, entre autres, celles de nos amis Sarano incollables sur le sujet.
Ce documentaire de Thierry Ragobert raconte la mission WhaleWay de Longitude 181 à la recherche des cachalots en Méditerranée ainsi que l’étude des rorquals par l’équipe du WWF de Denis Ody.
Pour les impatients, Le jour des baleines de la série La Méditerranée révélée est d’ores et déjà en ligne sur ARTE.tv.
Ce reportage fait suite à la sortie de la BD "S'il te plaît, dessine-moi un cachalot,S'il te plaît, dessine-moi un cachalot, La grande Aventure du clan de Irène Gueule Tordue » de François Sarano réalisée avec Pome Bernos et publiée chez Actes Sud.
Pour en savoir plus
Pour ceux qui recherchent les dernières informations scientifiques sur le comportement des cachalots et qui ne redoutent pas les lectures en langue anglaise, ils seront comblés par la parution d’un bel article de François et Véronique Sarano avec de nombreux co-auteurs intitulé "Nursing behavior in sperm whales" dans la dernière édition de mai 2023 du journal scientifique "Animal behavior and cognition", avec en couverture de la revue une photo des auteurs de l’article !
Lors de nos recours en annulation du PLU-2017, la commune a affirmé que, dans la zone à urbaniser de Pin Rolland, le réseau pluvial était parfaitement adapté aux projets immobiliers de l’époque, projets immobiliers dont certains sont malheureusement devenus une triste réalité.
Nous avions également déposé un recours demandant l’annulation de la décision préfectorale du 2 mars 2020 exemptant les projets les constructions projetées dans cette zone de toute étude d’impact concernant l’aggravation du risque d’inondation de cette zone.
Le jugement de ce dossier a été prononcé le 6 février 2023, dont nous tirons une phrase « la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer n’est pas couverte par un plan de prévention des risques d’inondation, et que d’après l’atlas des zones inondables, le terrain d’assiette du projet n’est pas situé en zone inondable ». Aux connaisseurs de la zone de juger.
Heureusement que cette zone n’est pas inondable et que le réseau d’évacuation des eaux pluviales est adapté aux volumes des pluies, sinon qu’est-ce que cela serait ? Les images des inondations de cette zone donnent également une idée des conséquences de la montée du niveau de la mer de cette zone qui est bien classée comme future zone de submersion marine par les services préfectoraux, mais il est vrai qu’il est urgent d’attendre… Au fait la propriété Fliche est dans quel coin ?
Dans l’édition du Le Mandréen de mars de cet année, M. Marin expliquait page 9, qu’il serait faux de parler de bétonnage intensif de la presqu’ile. Les premières mises à jour 2023 des photos satellitaires disponibles sur internet permettent de vérifier les dires de l’adjoint à l’urbanisme, d’ores et déjà pour le quartier de Pin Rolland en visualisant les projets immobiliers autorisés à l’entrée de la commune.
Les constructions du projet Les terrasses de la mer sont terminées, pas de béton ajouté sur le site entre 2020 et 2023, non ? Plus d’espace vierge entre la route et la mer, problème de vue ?
Les constructions du projet Le parc de la presqu’ile ne sont pas terminées, pas de béton ajouté sur le site entre 2020 et 2023, non ? Le couloir écologique qui débouchait sur le stade n’aurait-il pas disparu ? Encore un problème de vue ?
A lire avec vos enfants.
C'est l'histoire d'un garçon de 8 ans qui se promène avec son Papa tous les dimanches après-midi. Tous deux aimeraient bien admirer la nature dans toute son étendue, malheureusement ils ne le peuvent car des immeubles leur bouchent toujours la vue, comme un mur infranchissable. Un jour, le garçon propose de monter sur la terrasse d'un immeuble pour découvrir les espaces environnants mais ils ne distinguent toujours rien car les autres immeubles sont trop élevés. Le petit garçon est très malheureux, alors son père lui propose d'aller chercher du miel à la ferme de l’Ermitage. Mais il n'y en a pas. Très déçus, alors, ils rentrent chez eux…
En fait, le texte de Giono qui a fui les grandes villes ne décrit pas une nature limitée par des immeubles mais par des haies qu’il suffit de remplacer dans le texte, la symbolique était trop tentante… La suite de cette note concerne bien le texte du livre sans adaptation.
Le soir, le petit garçon s’endort en soupirant dans son lit et rêve qu’il découvre un arbre immense avec un escalier en colimaçon et une rampe en fer forgé. Il monte tout en haut de l'escalier, arrive au sommet de l’arbre et voit enfin la nature qui s’étend à perte de vue autour de lui ! Il voit enfin jusqu’à l’horizon, la mosaïque de formes géométriques et de couleurs variées de la nature. C'est pour lui une découverte extraordinaire ! Il regarde de tous côtés et réalise qu'il vole comme un oiseau. Il en est effrayé, puis peu à peu il est gagné par la joie que lui procure cette nouvelle liberté. Il découvre les lacs, les prairies, les montagnes, les forêts, les moulins... Ces paysages lui apparaissent extraordinaires, magnifiques.
Le petit garçon se réveille alors brusquement, il réalise qu’il a appris une chose d'importance. Il sait maintenant comment il faut faire pour aller plus haut que les arbres...
L’APE mène ses actions pour qu’il ne reste pas que les rêves de Nature pour nos enfants, nos petits-enfants… Rejoignez-nous !
Saint-Mandrier, presqu'île de charme, son béton et ses poubelles qui débordent une fois de plus sur la promenade Sainte-Asile. L'anticipation n'est pas de mise à la mairie avec ce beau week-end de 3 jours ... Quel constraste avec la fête de la Nature qui se termine aujourd'hui !
Petit rappel ce week-end, comme chaque année, l’APE vous engage à prendre 1 heure pour compter les oiseaux que vous observerez dans votre jardin, balcon, etc. et ainsi vous contriburez au projet scientifique de comptage national mené par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle.
Trois oiseaux que vous pourrez observer ce week-end : la mésange bleue, la fauvette à tête noire et le roitelet.
Des documents pour vous aider à identifier les oiseaux sont disponibles sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Alors, vous êtes fin prêt, n'hésitez plus, comptez ?
Pour participer en reportant vos résultats d’observation, rendez-vous sur l’observatoire des oiseaux : ICI.
Ce jeudi soir 25 mai était un rendez-vous à ne pas manquer, celui de la Conférence de François Sarano, sur les cachalots, leur singularité individuelle, leur comportement qu’il reste encore à décrypter et les avancés de la science sur leur communication sonore.
Sa passion du vivant dont entre autres celles des cachalots qu’il nous avait présenté dans la cuvée 2020 et 2022 de Passion bleue est communicative et nous pousse au respect de toute vie sur cette planète.
Sa présentation avec de nombreuses explications à partir des enregistrements des vocalises de ces géants des mers, enregistrements dont certains réalisés au large de Toulon restent encore à relier aux différents comportements des cachalots à déclenché une multitude de questions de la part du public.
Plongeur de l’équipe Cousteau, océanologue, défenseur de l’environnement et fondateur de l’association Longitude 181, conférencier, auteur de nombreux ouvrages, François Sarano développe des programmes d’étude et de préservation des grands animaux marins : requins, raies, cachalots… "Ils sont des symboles de la vie sauvage, les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan et leur préservation exige celle de l’ensemble des écosystèmes dont ils dépendent." Avec son épouse Véronique ils observent et étudient depuis des année avec passion la vie d’un clan de cachalots au large de l’Île Maurice.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’exposition phare pour 2023 « Plongée sonore avec les cétacés » organisée par le Muséum Départemental du Var jusqu’au 12 novembre 2023.
Le Muséum départemental du Var se penche sur les sons du monde sous-marin, imperceptibles pour l’oreille humaine mais représentatifs de la vie au fond des mers. Des photographies grands formats prolongent l’exposition dans le Jardin départemental du Las.
« C’est un voyage hors du commun qui attend les visiteurs, en immersion totale dans les profondeurs abyssales de la Méditerranée. L’exposition se focalise sur les approches innovantes des analyses des sons sous-marins imperceptibles par l'oreille humaine et pourtant si caractéristiques de la vie océanique.
Avec l'aide de Pascale Giraudet et Hervé Glotin, chercheurs précurseurs de la bioacoustique de l’Université de Toulon, il s'agit de découvrir les mystères du langage sonore des cétacés présents au large des côtes varoises. Tendez l’oreille pour explorer clics des cachalots, sifflements des dauphins ou encore chants des baleines afin de donner la parole aux moins audibles et certainement aux plus menacés des habitants de la mer Méditerranée. L’occasion de révéler l’importance de leurs rôles dans les écosystèmes marins présents aux portes du Var, dans un monde obscur et injustement qualifié de silencieux ».
Voir également nos précédents posts:
La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité. Cette année, elle se déroulera du 24 au 27 mai, c’est donc l’occasion de célébrer la nature tous ensemble dans les sites encore préservés de l’artificialisation et u bétonnage par les défenseurs de l’environnement.
La Fête de la Nature a été créée en France en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage. A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.
Pour trouverez ICI les activités proposées dans notre région et ailleurs. Bonne fête de la Nature !
A cette occasion, si vous vous promenez vers la Renardière ou dans votre jardin, vous observerez peut-être des fourmis à tête rouge que Shannon a récemment photographiées. Les ouvrières de cette espèce de fourmi sont de petite taille, entre 3 et 5 mm et sont faciles à reconnaître avec leur tête et l’avant du thorax rouge ou brun rouge. L'abdomen est aussi très caractéristique, il est large, aplati et pointu, en forme de cœur ou de goutte.
Le samedi 17 juin auront lieu les plaidoiries finales du procès-simulé: Droits des océans et éolien offshore breton auquel vous pouvez assister en présentiel ou en ligne.
La quatrième saison du programme Wild Legal aura pour objectif d’incuber l’action juridique visant à condamner l’Etat à abroger le Document stratégique de façade Atlantique Nord Manche Ouest et à suspendre les projets de parcs éoliens offshore non encore attribués par appel d’offres, dans l’attente de la réalisation des études scientifiques nécessaires.
Les reproches portent sur l’incompatibilité de la planification de l’éolien offshore en Bretagne avec les obligations légales de protection de la biodiversité. L’occasion pour le programme Wild Legal d’étudier l’opportunité d’une nouvelle jurisprudence pour les droits de la Nature, à la recherche d’un équilibre viable entre le déploiement des énergies “vertes” et les intérêts et besoins des non-humains.
A vos agenda : Inscrivez-vous ici (en présentiel ou en ligne)
Chaque année, le procès-simulé du programme Wild Legal propose une saison de recherche-action consacrée aux étudiant.es dans une pratique légale ludique, encadrée par une équipe d'experts et ouverte au public.
Inspiré des "Moot Courts" anglo-saxons, le procès-simulé propose ainsi chaque année un procès fictif mêlant concours d'écritures et concours de plaidoiries, afin de soumettre les sujets environnementaux d'actualité aux plumes aiguisées et aux arguments acérés des étudiants juristes de nos universités partenaires. Il sera sanctionné par une remise de prix et soutenu par un système d'aides aux étudiants participants.
A VOS AGENDA - INFORMATIONS PRATIQUES :
- Date et horaires : Samedi 17 juin 2023, à partir de 10h
- Lieu en présentiel : Académie du Climat (2 place Baudoyer – Paris 4e)
- Stations : Hôtel de Ville (lignes 1 et 11) – Saint-Paul (ligne 1) – Pont Marie (ligne 7)
Alors que l’érosion de la biodiversité des insectes menace directement le maintien des équilibres biologiques, les agents de l’Office français de la biodiversité ont été priés, à la demande du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de ne pas contrôler les périodes de pulvérisation de pesticides par les arboriculteurs.
Ces périodes sont pourtant définies par la réglementation et indispensables pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs en période de floraison.
France Nature Environnement et Générations Futures saisissent la justice pour rappeler que nul n’est au-dessus des lois : la police de l’environnement et les magistrat·es doivent pouvoir faire leur travail.
Au-delà, France Nature Environnement et Générations Futures demandent à ce que des moyens dignes soient alloués à la police de l’environnement et à l’institution judiciaire afin qu’elles puissent fonctionner convenablement et traiter les atteintes à l’environnement de manière égale sur l’ensemble du territoire.
Pour en savoir plus
- Protection des pollinisateurs vis-à-vis des pesticides en période de floraison
La pluie est enfin tombée sur la presqu’ile (si, si c’est vrai pour ceux qui sont partis en balade) déclenchant le réveil des escargots et autres limaces qui se sont rués sur les débris au sol et la végétation. Ils s'alimentent grâce à une langue (radula) couverte d'aspérités très dures (de 1 500 à 2 500 dents), disposées en rangées régulières comme une râpe de menuisier.
Un moment de plus en plus rare avec cette sécheresse persistante pour observer les balades de ces mollusques terrestres. Ils sont partis à l’aventure quittant leurs abris où ils se protègent de la déshydratation : planches en bois, tuiles, murets, mousse, grandes feuilles, fruits à terre, morceaux de carton humide, etc.
Des individus d’escargots petit-gris (Cornu aspersum) et d’autres espèces sont de sortie, protégés du soleil sous le ciel nuageux. Ils sont visibles sur le sol mais aussi sur les plantes jusqu’assez haut dans les branches des arbres pour trouver leur nourriture. Ce sont de véritables acrobates capables de positions incroyables mais efficaces pour atteindre les feuilles les plus tendres et les délicieux pétales de fleurs.
C’est l’occasion de participer à «l’opération escargots » organisée pour les propriétaires ou locataires de jardins par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’association Noé et l’Office français de la biodiversité.
Pour participer à ce programme de science participative citoyenne, il suffit de poser un abri dans son jardin, coupelle de terre cuite ou éventuellement planche de bois — mais attention l’essence de bois peut avoir des effets sur les espèces récoltées. Puis, un mois plus tard, de le retourner pour compter et photographier les escargots et les limaces qui s’y seront réfugiés. Les données et les images sont à saisir sur la plateforme « qualité biologique des sols ». La participation est ouverte à tous et ce tout au long de l’année.
Sur les 691 espèces indigènes identifiées en France, 40 % des espèces sont mal documentées, ce qui a conduit à leur classement dans la catégorie « données insuffisantes ». Le suivi au cours du temps de l’évolution de ces mollusques terrestres est indispensable pour prendre d’éventuelles mesures de préservation sachant qu’une centaine d’espèces sont considérées comme quasi-menacées ou menacées de disparition, et sont donc des espèces à fort enjeux de conservation (deux espèces ont déjà disparu). Ces dernières espèces sont aujourd’hui en péril à cause de la disparition de leurs habitats (urbanisation, exploitation forestière, surpâturage, sur-fréquentation touristique), des pollutions (agriculture, eaux usées), de la compétition des espèces invasives, des incendies et du changement climatique (sécheresse).
L’APE vous engage à participer à cette opération citoyenne, déjà menée de 2009 à 2020, car votre concours aidera les scientifiques à améliorer les connaissances sur la répartition de ces gastéropodes et sur l’évolution de la biodiversité de la presqu’ile.
Il existe aujourd'hui onze agglomérations de plus de 150 000 habitants sur l'ensemble de territoire, qui doivent mettre en place une Zone à Faible Emission-mobilité. Ce sont au final plus d'une trentaine de ZFE-m devront être mises en place d'ici 2025. Plus de 300 ont d’ores et déjà été mises en place dans les différents pays de l’Union Européenne.
« il était essentiel de réunir les principaux élus des 43 agglomérations concernées par la mise en place des zones a faibles émissions mobilité. Il s’agit d’un levier d’action central pour améliorer la qualité de l’air et protéger les populations dans les zones denses les plus polluées... L’état est pleinement mobilise pour permettre a chacun de respirer un air de meilleur qualité. »
M. Christophe Béchu, Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
25 octobre 2022, 1er comité ministériel sur les ZFE-m
Ainsi, depuis quelques années, certaines agglomérations comme Grenoble, Lyon, Paris ont commencé à restreindre leur accès aux véhicules les plus "polluants" en s'appuyant sur le système de classification Crit'Air. D'abord organisées de manière volontaire par les métropoles, les ZFE-m vont également être étendues de manière systématique aux grandes villes dès 2025.
Les métropoles de Lyon, Toulouse, Montpellier et Strasbourg proposent des solutions pour permettre aux véhicules les plus polluants, Crit'air 4 et 5, de circuler dans la ZFE, mais pas Rouen par exemple. Ainsi, un pass « ZFE 24 heures » permet de circuler pendant 24 heures dans la ZFE-m, et ce à 24 reprises dans l’année.
Cependant à moins d'un an et demi de cette généralisation, les ZFE-m sont une source de contestation, d'inquiétude et d'incompréhensions de la part de certains résidents des agglomérations concernées, mais également des conducteurs qui habitent à leur périphérie et qui doivent s’y rendre pour des raisons de santé ou professionnelles.
Aujourd’hui ce sont 38 % des voitures actuellement en circulation (Crit'air 4 et 5) et ainsi qui pourraient ainsi se retrouver interdites d’entrée dans les ZFE-m.
La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a mis en place une mission d'information sur l'acceptabilité des ZFE-m afin d'identifier plus précisément le niveau de connaissance des Français, mais aussi leurs ressentis, les obstacles qu'ils y voient, comment ils comptent s'y adapter...
Afin de mener cette analyse, la mission d'information a lancé une consultation en ligne, ouverte à tous les citoyen.nes jusqu'au 14 mai 2023.
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