Ce fut un vrai spectacle de formes et de couleurs insoupçonnées que l’océanographe Dominique Calmet a proposé au public mandréen lors de sa conférence sur le milieu marin de la baie de Cavalas.
Ils ont été très nombreux samedi soir à s’émerveiller de la richesse du milieu marin de la côte sud de Saint-Mandrier et fort surpris de découvrir une telle variété de plantes et d’animaux à quelques mètres du rivage.
Une balade sous-marine proposée par l’Association pour la Protection de l’Environnement de Saint-Mandrier qui poursuit son travail d’inventaire en mer comme à terre depuis des années pour ensuite le partager avec le grand public et faire aimer les richesses du patrimoine naturel de la presqu’île.
Cette fois encore, les spectateurs ont été conquis !
Ce jeudi 9 avril à 18h30 salle myrte au Pin Rolland, Madame Christine Ravel et Monsieur André Huber ont présenté leur association "partager la terre", la future organisation du domaine de l'Ermitage et le programme des prochains mois.
Les présents ont pu échanger sur l'agroécologie et l'enseignement de Pierre Rabhi dont ils s'inspirent.
Les élèves de Mme Mornet, directrice de l'école primaire Louis Clément travaillent toute l'année autour du thème de la mer. Pour illustrer leur travail et leurs études, l'APE leur a proposé de participer aux journées « nettoyage des plages » de surfrider avec le soutien et la participation du service environnement de Mme Defaux, adjointe à l'Environnement, à la jeunesse et à la santé et des services techniques de la mairie.
Le choix de la plage de la vieille ayant été fait, l'APE a proposé à l'Ecole Nationale des Scaphandriers (ENS) de Saint Mandrier de nettoyer les fonds marins devant leur local pour montrer aux enfants les déchets qui s'entassaient aussi au fond de l'eau mais qui étaient souvent ignorés par le public car invisibles par rapport à ceux qui s'échouent sur nos plages.
L'ENS a répondu immédiatement à cette invitation et est allée au-delà de la demande de l'APE puisque son directeur, Monsieur Jérôme Vincent et tout son personnel se sont mobilisés pour faire visiter l'école aux enfants et leur faire découvrir le métier de scaphandrier : diaporama en salle d'étude de l'ENS, mise sous pression du caisson hyperbare, démonstrations de plongée de scaphandrier le long du quai, remontage des déchets en direct, dialogue avec les scaphandriers qui étaient en plongée via les systèmes de caméra et micro... tout a été mis en œuvre pour aiguiser la curiosité et l'intérêt des écoliers.
Une belle après midi qui s'est poursuivie en compagnie des bénévoles de l'APE sur la plage avec le nettoyage de la grève de la vieille qui en avait bien besoin suivi d'un temps de réflexion avec l'exposé de l'ambassadeur du tri après la collecte des déchets et enfin, goûter offert par l'ENS en plein air.
Aucun doute que les enfants se souviendront de cet après midi riche en expériences variées !
L'APE a participé aux journées « initiatives océanes » relayées sur la Commune par Mme Defaux, adjointe à la jeunesse, environnement et santé avec l'appui des services techniques.
Ainsi, vendredi après midi, les bénévoles de l'APE ont prêté mains fortes aux élèves de CE2 et CM1 de l'école primaire Louis Clément sur la plage de la Coudoulière :
Une après midi éducative qui a fait prendre conscience aux enfants du problème des déchets qui dérivent à la mer et souillent nos plages ...
Bravo à tous pour ce bel effort citoyen !
Samedi 28 mars 2015
Olivier Reisinger de la LPO et Pascale Barès présidente de l'APE
Le domaine du Conservatoire, fidèle à sa vocation, oeuvre pour le maintien de la biodiversité.
A l'appel de l'APE, la LPO a confié à l'APE un nichoir à Hulotte qu'elle est venue installer dans le domaine ce mois de mars. Il s'agit de favoriser le retour de ce rapace nocturne protégé qui a été récemment chassé du site par les travaux effectués en lisière de forêt.
Espérons que Dame Hulotte trouve ce nouveau logement à son goût !
Voir le BLOG de la LPO PACA: Un nichoir pour Dame Hulotte à Saint-Mandrier
Un grand merci aux bénévoles du groupe LPOpaca Toulon ouest et à l'association Partager la Terre qui s'occupe du domaine de l'Ermitage.
L'APE, membre actif de MART, vous propose de lire le dernier bulletin de MART qui vous donnera un aperçu des dernières actualités associatives environnementales autour de la rade...
Bonne lecture à tous et à bientôt,
Le Conseil d'Administration de l'APE
La fédération UDVN83 (qui regroupe les associations de protection de l'environnement du Var) à laquelle est affiliée l'APE fait partie du comité de pilotage du plan de gestion des déchets ménagers du Var. Très active dans ce dossier, elle s'efforce de convaincre le Conseil Général du Var d'apporter des correctifs qui permettront de transformer ce plan en un projet de qualité.
Voir le site de l'UDVN83 sur lequel vous pourrez trouver toutes les informations qui vous permettront d'apprécier l'importance du sujet en cause.
Un vaste projet de gazoduc doit relier Fos sur mer à Dunkerque. Le tronçon traversera 4 départements et remontera la vallée du Rhône. 220 km de canalisation pour relier les Bouches-du-Rhône à la Drome! Le nom de ce projet porté par GRT Gaz ? ERIDAN.
En l'état, ce gazoduc représente un véritable danger pour la sécurité des personnes (il doit notamment passer au pied des sites nucléaires de Marcoule et du Tricastin, traversant même à deux reprises le canal refroidissant cette dernière centrale), et l'environnement.
FNE PACA avait déjà donné un avis défavorable à ce projet et relayé la pétition lancée par FNE Vaucluse à son encontre.
Le 23 décembre 2014, FNE PACA a déposé devant le Tribunal Administratif de Grenoble un mémoire en intervention volontaire en soutien au recours lancé par la commune de Caderousse, afin d'obtenir l'annulation de l'arrêté du 27 octobre 2014 ayant déclaré d'utilité publique le projet ERIDAN.
Afin de financer son action contentieuse, FNE PACA lance un appel au don sur la plateforme de financement participatif Citizen case
Si vous souhaitez nous aider cliquez ici
Nous vous remercions d'avance pour votre soutien!
L'équipe FNE PACA
Les associations réunies autour de la fédération MART et parmi elles, l'APE, sont préoccupées par les différents épisodes de pollution qui ont atteint la baie du Lazaret ces derniers mois.
En effet, après deux épisodes de pollution microbienne importante (Escherichia coli) due à des déversements d'égouts aux origines inexpliquées encore à ce jour malgré le dispositif du Contrat de baie, voici que la baie du Lazaret a été victime d'une pollution aux hydrocarbures émanant du dépôt d'hydrocarbures du Lazaret à Saint-Mandrier.
Voici ce que nous pouvions lire dans le Var Matin du 26 novembre dernier :
« Une importante pollution au gasoil a été constatée ce mercredi matin dans la baie du Lazaret, à La Seyne.
Selon la préfecture maritime, qui a déployé un dispositif antipollution, la nappe d'hydrocarbures provient du site militaire du Lazaret, géré par le Service essence des armées. "Les sites du Lazaret haut et du lazaret bas possèdent des installations de stockage d'hydrocarbures et de distribution de produits pétroliers. Il y a un réseau d'évacuation des eaux pluviales avec des pièges à hydrocarbures (des bacs de rétention pour récupérer les eaux). Avec les forts épisodes pluvieux d'hier et de cette nuit (dans la nuit de mardi à mercredi, ndlr), ces installations ont été saturées", explique l'officier de communication de la préfecture maritime. Selon lui, il s'agit d'un "phénomène tout-à-fait exceptionnel" dû aux intempéries.
D'importants moyens ont été déployés pour traiter cette pollution : deux remorqueurs de la base navale de Toulon, ainsi que 7 zodiacs et embarcations légères dont la mission était de "brasser" la nappe d'hydrocarbures.
Un barrage flottant a également été mis en place en fin de matinée, afin de concentrer la pollution dans une zone. Des produits absorbants ont également été employés. "En fin de matinée, les experts de la cellule-antipollution ont observé une décroissance de la pollution et l'arrêt des rejets au niveau du point de déversement", indique encore la préfecture maritime. Les opérations se poursuivront ce jeudi.
La nappe d'hydrocarbures a touché trois fermes aquacoles sur six dans la baie du Lazaret. Les gérants des fermes aquacoles ont cessé leurs activités ce mardi, à titre préventif. »
Le contrat de baie actuel a pour origine le combat des associations pour sauver la baie du Lazaret. Malgré tous les efforts des acteurs du contrat de baie (dont la mairie de la Seyne pour résorber une partie des rejets sauvages et de la Marine Nationale pour traiter le pluvial sur ses dépôts), nous voyons aujourd'hui qu'il y a encore du chemin à faire pour garantir la pérennité des activités aquacoles et conchylicoles et reconquérir un milieu naturel bien dégradé.
Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont participé au nettoyage de la plage de Cavalas dimanche dernier répondant ainsi à l'appel de l'APE.
Pourquoi Cavalas et pourquoi maintenant? Parce que Cavalas est une des plages les plus exposées aux largades d'hiver qui amènent sur nos plages beaucoup de déchets. Elle n'est pas trop grande, ce qui était aussi un critère pour ce "ballon d'essai" (nous ne voulions pas décourager les volontaires dès le premier jour !) Elle n'est pas très facile d'accès donc ne peut être proposée aux écoles pour la sensibilisation des enfants. Nous avons fait appel aux bénévoles ce dimanche matin car il fallait intervenir avant que la mer ne reprenne ce qu'elle avait abandonné, avant que les pluies annoncées de cette semaine n'arrivent et hors dimanche de randonnée!
Un ramassage pendant la période hivernale se justifie par rapport aux houles fortes des épisodes cévenols et complète celui du printemps de la semaine du développement durable auquel nous participons depuis des années.
Compte tenu du succès de l'opération et de la réactivité de tous nos bénévoles, l'APE proposera d'autres dates de nettoyage des plages et vous en tiendra informés.
Nous avons été un bon groupe fort sympathique et efficace (!) avec lequel nous avons rempli 20 sacs de 100 litres chacun de déchets divers et variés ainsi que quelques "encombrants".
Une initiative que l'on ne tardera pas à rééditer au vu de l'état de la Coudoulière !
Encore bravo à vous tous, bien cordialement,
Pour le Conseil d'Administration à l'origine de cette initiative,
Pascale Barès - Présidente de l'APE
Un incendie a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 septembre dans les cannes bordant la plage de la Coudoulière suite à une énième beuverie nocturne d'individus venant se réunir sur le parking.
Heureusement maitrisé par les pompiers, cet incendie n'a pas eu de graves conséquences. Mais il soulève de vraies inquiétudes. En effet, cet endroit, qui fait partie du projet du Conservatoire du littoral approuvé en enquête publique, est laissé à l'abandon. Pourtant, son statut d'espace remarquable âprement obtenu par l'APE devant les tribunaux administratifs, n'empêche absolument pas sa surveillance ni le maintien de la propreté !
Il ressort également de ce triste évènement qu'il n'existe pas, comme nous l'avions déjà dénoncé sans succès auprès de la municipalité, de bouche incendie à cet endroit, alors qu'il est soumis à un risque incendie majeur comme le prouve l'incendie de cette nuit.
Au lieu d'en faire un lieu de balade et de détente pour tous, ce lieu est laissé à la fréquentation d'individus bruyants qui l'utilisent pour leurs beuveries et autres malversations nocturnes. C'est lamentable.
Le Conseil d'Administration déplore cet état de fait et a décidé de porter plainte contre X pour atteinte à l'environnement comme à chaque incendie sur la presqu'île.
Nos espaces naturels et lieux historiques méritent mieux que ce laisser-aller dégradant!
Grâce à la mobilisation des associations dont l'APE, au succès de la pétition mise en ligne par « l'association de sauvegarde de la pointe du Marégau », au travail du Conservatoire du Littoral et des collectivités (Commune de Saint-Mandrier, Conseil Général), l'espoir renait pour la pointe du Marégau.
En effet, le Conseil Général, faisant suite à la demande de Monsieur Vincent, Maire de Saint-Mandrier et Conseiller Général du Canton, a dépêché un avocat pour demander l'annulation de la vente à un privé de la pointe du Marégau.
Il reste encore du chemin à faire car ce sera au Juge Administratif de décider si la vente peut être considérée comme illégale par vice de procédure, mais c'est une source d'espérance et la preuve encore que l'engagement de chacun peut faire la différence.
Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses !
Merci de nous soutenir et de participer à la protection de notre patrimoine vivant et historique !