La COP21 a conduit à l’Accord de Paris engageant les Etats signataires à limiter les conséquences du changement climatique, en évitant un réchauffement de la planète suprérieur à 2 °C.
Les discussions entre représentants des Etats, qui se tiennent durant la COP26 jusqu’au 12 novembre 2021 à Glasgow, montrent que pour tenir cet engagement, les États doivent redoubler d’efforts.
En effet, le dernier rapport du GIEC montre que nos émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été suffisament réduites durant ces cinq dernières années. Si des mesures drastiques ne sont pas réellement engagées, l’augmentation des températures risque de dépasser les 3 °C au niveau planétaire, avec des conséquences irréversibles pour les générations futures.
Aussi, si vous souhaitez agir pour nos enfants et petits-enfants, rejoignez la mobilisation internationale samedi 6 novembre pour demander à nos dirigeants de prendre en considération sérieusement les alertes qui émises par les scientifiques.
Rendez-vous Place De L'équerre - Toulon
Samedi 6 novembre 2021 à 14:00
Pour en savoir plus
Classé au niveau 7, le plus élevé sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, en mars 2011, a eu des conséquences humaines et environnementales considérables. Aussi, tenant compte de l’analyse de cet accident, les installations nucléaires de France ont dû revoir les procédures et les équipements, pour faire face en cas d'accident. L’Autorité de sureté nucléaire (ASN) s’est donnée 10 ans pour tirer toutes les leçons de cet accident impensé jusqu’alors et pour mettre le parc nucléaire à l’abri de ce type de scénario catastrophe.
Cependant, sur la base des informations transmises par l’ASN, Greenpeace France a analysé, la réalité des mesures mises en œuvre pour mettre le parc nucléaire français aux normes post Fukushima. Le constat est sans appel : aucun réacteur en fonctionnement n’est à niveau. Dix ans après la catastrophe, sur 23 mesures structurantes identifiées, seules 12 ont été mises en place sur l’ensemble du parc. Au rythme actuellement prévu, il faudrait attendre 2039 pour que les normes post Fukushima soient enfin respectées sur l’ensemble des réacteurs français. De plus, aucune information n’a été transmise sur les installations nucléaires militaires.
Pour vous informer, la Commission local d’Information de Cadarache organise, par visioconférence, une réunion publique sur le thème « POST-FUKUSHIMA À CADARACHE » le mercredi 10 novembre 2021 à 18h00.
Pour participer à cette réunion, il est impératif de s’inscrire en envoyant un mail à
Pour en savoir plus :
- https://www.asn.fr/l-asn-informe/publications/les-cahiers-de-l-asn/les-cahiers-de-l-asn-n-3-10-ans-apres-fukushima-quelles-ameliorations-pour-la-surete-des-installations-nucleaires-en-france
- https://www.greenpeace.fr/mesures-renforcement-parc-nucleaire-francais-dix-ans-catastrophe-fukushima/
- http://cli-cadarache.org/
Raymond nous a quitté la nuit dernière, nous le craignions, nous laissant de si beaux souvenirs.
Nous garderons en mémoire sa joie de vivre, son bon sens, ses envolés passionnées sur la voile, le vélo, son engagement sans faille pour le bonheur des enfants, pour une vie respectueuse de la nature…
Nous aimions l’écouter lors de ces moments de partage, en particulier lors des repas où il partageait ses meilleures recettes, ventant les derniers produits locaux qu’il avait dénichés, les détails des balades à pied et à vélo à ne pas manquer dans l’arrière-pays, des idées de divertissements pour les enfants qui perdent un père-noël de Marchons vers l’école.
Nous avions en commun nombre de ses idées et de ses espoirs, aujourd’hui nous partageons la douleur de Marie-Anne, Anne-Laure, Gilles, et de tous ses amis.
Bon vent sur les vagues de la mer infinie des souvenirs Raymond ...
Le biologiste Laurent Tillon retrace dans ce livre la vie, telle qu’il l’imagine, de son arbre compagnon, un chêne sessile, au nom latin de Quercus petraea, au cœur de la forêt de Rambouillet (Yvelines). Cet arbre âgé de 240 ans, il l’a découvert adolescent, et depuis il lui rend visite régulièrement. Ce livre permet à l’auteur de décrire avec des termes simples la croissance des arbres, leur biologie étonnante, la communication entre les arbres ainsi que leurs multiples interactions complexes avec les autres espèces peuplant la forêt de Rambouillet et qui en régissent les cycles annuels. C’est ainsi qu’à l’aide de petites sections écrites de façon très alerte, il explore les différents relations, favorables ou défavorables, de Quercus avec les champignons, insectes, reptiles, batraciens, oiseaux, mammifères dont le loup ainsi que celles avec les hommes.
Des arbres âgés de plus de 3 000 ans peuplent la vaste forêt naturelle de l’ile de Yakushima.
Laurent Tillon retrace donc les grandes étapes de la vie de ce chêne à partir d’un gland tombé dans les années 1780, juste avant la révolution française, issus de la canopée de son « père-mère » au sein de la forêt royale de Rambouillet. Une destinée incroyable puisqu’à cette époque, à cause des besoins en bois pour se chauffer, construire, ... la forêt était réduite par l’homme à moins de 20% de la surface actuelle.
C’est avec plaisir que nous avons appris que la municipalité organisait des réunions d’information sur son projet de la propriété Fliche. Cela fait maintenant près de trois ans que nous l’avions demandé.
Comme vous le savez, l’APE s’est battue pour sauver cette propriété des projets successifs d’urbanisation de la municipalité : d’abord avec des immeubles pour 36 logements, puis avec un lotissement de 18 villas. L’APE est évidemment plus que favorable à la réhabilitation des bâtiments et la mise en valeur de ce site patrimonial, à plus forte raison s’il est prévu en faveur des enfants et de la culture. C’est tout le sens de son combat depuis des années, sur ce site comme, auparavant, sur celui de l’Ermitage.
L’Association veillera cependant, et c’est son rôle d’association de protection de l’environnement, à ce que cette réhabilitation soit respectueuse de la loi et ne porte pas atteinte à l’environnement du site qui doit rester accessible à tous.
Nous vous convions donc à participer à l’une des deux réunions qui se tiendront le 27 à 18h30, salle Arbouses, à Pin Rolland et le 28 octobre à 18h00, Marc Baron, au village. Vous aurez ainsi l’occasion d’y poser vos questions directement à M. le maire quant aux détails de son projet.
Dans la série « Les grands diseux, petits faiseux - pendant qu’ils disent qu’ils font, les constats s’accumulent », en phase avec les jugements précédents, le juge des référés du Conseil d’Etat, saisi en urgence par la LPO et l’association One Voice vendredi dernier, a suspendu ce lundi les huit arrêtés gouvernementaux autorisant des chasses traditionnelles d’oiseaux (voir notre post du 15 octobre dernier).
Le juge des référés estime qu’il existe « un doute sérieux quant à leur légalité et c’est pourquoi il les suspend en urgence », a fait valoir le Conseil d’Etat qui précise « Après cette première décision rendue en urgence, le Conseil d’Etat statuera au fond sur les recours contre ces arrêtés dans les prochains mois ».
Et oui, le ministère de la Transition écologique avait effectivement réautorisé le 16 octobre ces pratiques, alors qu’elles avaient déjà été annulées le 6 août par le Conseil d'Etat puisqu'il les jugeait non conformes aux exigences de la directive européenne "Oiseaux" de 2009 qui interdit les techniques de capture massive d’oiseaux sans distinction d’espèces.
Libération rapporte la réaction immédiate de la LPO, « Cette décision permet de stopper immédiatement le massacre des oiseaux sauvages, dont de nombreux migrateurs. La stratégie cynique du gouvernement qui consistait, comme trop souvent, à reprendre des arrêtés pourtant cassés les années précédentes sous de faux prétextes, la veille de leur application et de préférence un week-end afin de laisser quand même braconner le temps que justice soit rendue, a pris du plomb dans l’aile. Elle aura néanmoins permis de tuer illégalement des milliers d’oiseaux entre le samedi 16 octobre et le lundi 25 octobre. Pour Allain Bougrain-Dubourg, son Président, « à six mois de l’élection présidentielle, il est plus que temps que le gouvernement soit à la hauteur de ses prétentions en matière de biodiversité. Non seulement les promesses non tenues sont sources de défiance, mais le temps presse pour les espèces à l’agonie » ...
Il est plus que temps en effet, et un grand merci à la LPO et One Voice pour leur combat sans faille pour préserver la biodiversité en n’oubliant pas que ces autres experts des coups tordus pourront dire aux chasseurs, lors des prochaines élections, qu’ils les avaient entendus mais que c’est encore à cause de ces méchants écologistes qu’ils ont été privés de leur loisir favori !
Pour en savoir plus
- https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/chasse-traditionnelle-des-oiseaux-le-juge-des-referes-du-conseil-d-etat-suspend-les-nouvelles-autorisations
- https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/chasses-traditionnelles-la-justice-suspend-les-nouvelles-autorisations-20211025_Y432NCSPKVA5JGP7HZ6AVJ6P3Q/
Le Royaume-Uni accueillera la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Une COP de plus pendant que la planète continue à se réchauffer inexorablement ce qui laisse nombre d’entre nous dubitatifs. Exemples :
La reine Elizabeth II, 95ans, lors de la session d'ouverture du parlement gallois discutant de la COP26 avec la présidente du Parlement s’est lâchée d’une critique inhabituelle quant à l'engagement de façade des politicien.nes à combattre la crise climatique " C'est irritant quand ils parlent, mais qu'ils ne font pas ". Tout à fait d'accord majesté !
Citée par l’AFP, la militante suédoise Greta Thunberg, 18 ans mais toujours très lucide, indiquait également récemment : "Dans l’état actuel des choses, cette COP n’amènera pas de grands changements." On peut effectivement le craindre...
Quand on voit ce que l'on voit, qu'on entend ce que l'on entend, on a toutes les raisons de croire ce que l'on croit...
Pour en savoir plus :
Le Président français après avoir annoncé sa détermination à porter les enjeux de protection de la biodiversité à hauteur de la bataille engagée contre le changement climatique à l’Assemblée du Congrès mondial de l’Union internationale de conservation de la nature à Marseille autorise, une nouvelle fois, les arrêtés de piégeages traditionnels.
Dès ce week-end, il sera à nouveau possible en France, et nulle part ailleurs en Europe, de capturer et de tuer « légalement » des dizaines de milliers d’alouettes, ainsi que des vanneaux, des pluviers, des merles et des grives, sans oublier toutes les espèces non autorisées et souvent protégées susceptibles d’être prises aux pièges. (Communiqué LPO du 1( octobre 2021)
Ainsi, plus de 110.000 oiseaux sauvages pour la saison 2021-2022 sont autorisés à être tués depuis la publication des arrêtés par le ministère de la Transition écologique au Journal officiel ce vendredi 15 octobre. Beaucoup plus sans doute puisque ces pièges sont non-sélectifs. Sont donc autorisés à être chassés :
- 113 530 alouettes des champs (7 798), vanneaux, pluviers dorés, grives et merles noirs avec des pantes (filets horizontaux) et matoles (cages tombantes) dans les départements des Landes, Gironde, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Cette espèce est en déclin continuel en France et en Europe puisque la chute atteint 35% pour ses effectifs reproducteurs en 15 ans en France ;
- 1200 vanneaux huppés, espèce quasi-menacée en France, 30 pluviers dorés, 5800 grives et merles à l’aide de filets rabattants ou de lacets à nœud coulissant (tenderie des Ardennes).
L’interdiction de ces chasses traditionnelles aura été de courte durée. En effet, le 6 août dernier, à la suite de recours de la LPO, le Conseil d’Etat avait confirmé l’illégalité des pratiques dites traditionnelles de piégeage d’oiseaux sauvages autorisées par dérogation à la Directive Oiseaux de l’Union Européenne. Cette décision découlait d’un premier arrêt historique du Conseil d’Etat qui avait confirmé le 28 juin 2021, après consultation de la Cour de Justice de l’Union Européenne, l’illégalité de la chasse à la glu dans 5 départements de la région PACA, dont le Var. Les mêmes causes produisant les mêmes effets : les arrêtés ayant autorisé le piégeage des alouettes dans le Sud-Ouest, et celui des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles dans les Ardennes étaient donc à leur tour annulés.
La Ligue pour la protection des oiseaux et l’association de défense animale One Voice saisissent le Conseil d’État pour suspendre les arrêtés autorisant à nouveau les chasses traditionnelles. Des recours en référé et sur le fond ont été déposés dès vendredi par One Voice et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) qui s’attendaient à la publication de ces arrêtés autorisant depuis le lancement des consultations publiques par le ministère de l’Écologie en septembre (voir notre post du 9 aout 2021).
Pour en savoir plus :
Comme vous le savez l’APE suit, au mieux de ses faibles moyens, les espèces protégées de la Commune afin d’éviter leur destruction pour le bénéfice de tous. Une espèce végétale protégée a ainsi été identifiée il y a de nombreuses années à l’emplacement actuel du stade Gilbert Lanerière de Pin Rolland : le Gattilier (nom scientifique : Vitex agnus-castus). Cette espèce a été utilisée comme poivrier de substitution depuis l’Antiquité, d’où son nom d’Arbre au poivre. Il est aussi réputé pour ses vertus médicinales et aphrodisiaques, d’où également son appellation de Poivre des moines.
Cette zone de Pin Rolland est particulièrement favorable à la croissance de cette espèce du fait de la présence d’une nappe phréatique peu profonde, voire affleurante en surface qui lui permet de résister à la sécheresse. La présence de ces Arbres au poivre a été cartographiée et intégrée dans la base de données Silène flore gérée par le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles et intégré à la liste des espèces déterminantes de l'inventaire ZNIEFF de la région PACA.
Lors de la réalisation du stade, seuls les spécimens en bordure du terrain ont été conservés sur une étroite bande de terre. Nous vous avions d’ailleurs signalé leur magnifique floraison qui explose en période estivale (voir ce post du 25 juillet 2020). Nous vous avions également signalé, 8 mois plus tard, la destruction d’un spécimen en bordure de la D18 (post du 21 mars 2021). Il fait des repousses aujourd’hui.
C’est également le cas de deux individus dont l’un est en fleurs, qui, profitant d’un espace, repoussent entre le goudron et les bordures en béton du parking du stade Gilbert Lanerière.
Nous avons donc signalé ces repousses à la mairie et demandé leur protection, seront-il à nouveau détruits ? L’avenir nous le dira.
En tout cas, c’est un bel exemple de la capacité de résilience de certaines espèces qui sont capables de s’adapter temporairement à des perturbations importantes mais certainement pas jusqu’à la destruction de leur habitat naturel…
Pour en savoir plus :
- Arrêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire. https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000865328/
- Museum national d’histoire naturelle : L’arbre au poivre. https://www.mnhn.fr/fr/arbre-au-poivre
Pendant que certains fêtent la cougourdo à Saint Mandrier, d'autres pratiquent l'introspection du potimarron, en effet des chercheurs du CEA viennent de réaliser une première mondiale.
Ces chercheurs ont conçu une machine IRM avec un aimant de 11,7 teslas, le plus puissant au monde destiné à l’imagerie chez l’être humain. L'équipe de chercheurs vient de dévoiler ses premières images qui valident l’ensemble du processus qui a permis, grâce à de multiples ruptures technologiques, de transformer un aimant hors norme, installé en 2017 sur le site du CEA-Paris-Saclay, en IRM.
Les chercheurs ont choisi le potimarron parce que sa taille et sa consistence riche en eau présentent des points communs avec notre cerveau.
La raréfaction des ressources naturelles en oursins, Paracentrotus lividus dont on consomme les gonades, des départements du Var et des Alpes maritimes, a conduit le préfet de la région PACA d’interdire, dès cette année et pour trois ans, la pêche de ces oursins aux pêcheurs de loisir et aux pêcheurs professionnels, quel que soit le mode de capture, du 16 avril au 30 novembre.
Et oui, comme pour un grand nombre d’organismes marins, les populations de Paracentrotus lividus, oursins comestibles de Méditerranée se raréfient progressivement depuis des années. Ce constat est fait par les différentes prud’homies et par les scientifiques. Ainsi, depuis vingt ans, des comptages effectués semestriellement sur des zones de pêche par les scientifiques du Parc Marin de la Côte bleue montrent une densité qui suit une tendance à la baisse. L’érosion des stocks naturels d’oursins observée dans la région toulonnaise, malgré les mesures actuelles réglementant les captures, soulève des inquiétudes sur la pérennité de l’exploitation de Paracentrotus lividus et sur l'équilibre des écosystèmes. A l’évidence, les mesures actuelles de gestion ne sont pas suffisantes pour enrayer la raréfaction de la ressource. Le renforcement de la réglementation est donc justifié.
L’oursin Paracentrotus lividus est communément appelé Châtaigne de mer de part sa morphologie qui rappellent la bogue des châtaignes hérissée de piquants. C’est un herbivore benthique qui vit par petits fonds sur des substrats rocheux, les herbiers à Posidonia oceanica et Zostera marina. Or ces habitats sont de plus en plus dégradés par les activités anthropiques ((eutrophisation, fragmentation d’habitat, etc.) sur nos côtes où plus des deux tiers des biotopes qui lui sont favorables ont été dégradés, modifiés et morcelés.
Pour rappel, les mesures réglementaires de l’arrêté du 27 octobre 2008 modifié le 29 septembre 2021 concernant la pêche des oursins ont pour objectif le maintien d’un niveau suffisant de reproducteurs contribuant efficacement au renouvellement des stocks en Méditerranée :
- Pour les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône, la pêche est ouverte du 30 novembre au 15 avril.
- En pêche à pied ou sous-marine en partant de la côte, elle est limitée à 4 douzaines par pêcheur et par jour.
- En pêche à partir d'un bateau, 4 douzaines par personne embarquée et par jour avec un maximum de 10 douzaines par bateau et par jour au-delà de deux personnes embarquées.
Mesures auxquelles il faut ajouter le respect des mesures de conservation prises par arrêté du 28 janvier 2013 concernant la taille minimale de capture et débarquement pour la pêche professionnelle, fixée à :
- Oursin (Paracentrotus lividus) : pêché en mer, 5 cm piquants exclus.
- Oursin (Paracentrotus lividus) : pêché en étang, 3,5 cm piquants exclus.
Pour en savoir plus :
- Arrêté préfectoral n° R93-2021-09-29-0002 du 29 septembre 2021 modifiant la date d'ouverture de la pêche des oursins dans le Var et les Alpes Maritimes et ce pour une durée de trois ans
- Sylvain COUVRAY Étude de la dynamique de populations d’oursins comestibles Paracentrotus lividus (Lamarck, 1816) en zone pêchée et anthropisée. Évaluation de l'efficacité et de l'impact
Nous vous avions indiqué en juillet dernier que les plages méditerranéennes, en particulier celles de la façade est de la Corse, étaient polluées par des échouages de biomédias filtrant utilisés dans les stations d’épuration des eaux usées. Corse Net Infos du 4 octobre titre « Pollution plastique marine : L’Office de l’environnement entend lutter contre les Biomédias en Corse ».
Le site mentionne que « le 30 septembre dernier, lors de la session de rentrée de l'Assemblée de Corse, le président de la Communauté d’agglomération de Bastia (CAB), Louis Pozzo-di-Borgo, a saisi l'Exécutif sur l’urgence d’agir contre la pollution des médias filtrants, dits « biomédias », qui sont utilisés dans les bassins de traitements des eaux usées de nombreuses stations d’épuration depuis le début des années 2000. Il précise que « la problématique est internationale. Des citoyens s’en sont saisis sur le pourtour méditerranéen, et des associations italiennes ont porté plainte contre Veolia, principal concepteur de ces circuits. » et il « estime, donc, urgent d’entreprendre plusieurs actions », à savoir « établir un recensement précis des types de biomédias utilisés dans chacune des stations de l’Ile, voire plus largement en Méditerranée, identifier la provenance et quantifier le volume de perte, sécuriser les circuits d’assainissement défectueux, faciliter le nettoyage des plages et mener des actions de sensibilisation ».
Des actions qu’on ne peut qu’approuver, d’autant qu’à plusieurs reprises durant l’été différents types de biomédias ont été trouvés échoués sur les plages de Saint-Mandrier et que nos courriers à l’Agence régionale de Santé demandant les actions que comptaient mener l’Agence sont restés sans réponse…
Pour en savoir plus :
Entre deux ondées, la vie s’active avec les surfeurs qui profitant encore d’une eau à température clémente jouent avec les vagues qui déferlent sur les rochers de Sainte-Asile.
Un peu plus loin dans la pinède, à même le sol lessivé par les eaux de pluie, ce sont de grosses fourmis, sans doute du genre Messor baratus, qui s’agitent autour des entrées de leurs galeries. Des fourmis soldats, reconnaissables à leur grande taille et leur grosse tête équipée de mandibules conséquentes, gardent les entrées et protègent les aludes qui s’agitent, se préparant à l’envol dans la moiteur de l’après-pluie.
Au-dessus, entre les nuages qui gonflent déjà, trois faucons crécerelle attrapent des insectes en plein vol, magnifiques pirouettes et vol tout en douceur au-dessus jusqu’à rejoindre les voiliers…
Pour en savoir plus sur les fourmis :
Aujourd’hui, le gouvernement a mis en consultation 4 arrêtés en préparation pour permettre certaines chasses dites traditionnelles, faisant valoir qu’elles respectent bien le droit européen !
Au Congrès mondial de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) à Marseille, M. Macron déclarait pourtant sa détermination à porter les enjeux de protection de la biodiversité à hauteur de la bataille engagée contre le changement climatique. Ces espèces d’oiseaux sont classées en “préoccupation mineure” ou “quasi menacé” pour l’alouette des champs et le vanneau huppé, dans la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN en France ! Et précisément, comme nous l’avons mentionné les populations d’oiseaux des villes et des champs ont vu leurs populations s’effondrer en France à cause des activités humaines, alertent les scientifiques. Et bien, à la veille de La COP 15 sur la biodiversité, prévue en octobre prochain, le Président français souhaite autoriser le piégeage traditionnel de plus de 110.000 oiseaux sauvages, alors que le Conseil d’Etat et la Cour de Justice Européenne ont récemment déclaré cette pratique illégale.