Et oui ça y est, elles sont sorties de la terre !
Les premières cymbalisations des cigales ont été entendu sur le versant de la Coudoulière en milieu d’après-midi : nous vous offrons 15 secondes d’enregistrement à partager sans modération.
Les scientifiques ont classé les cigales dans les insectes, plus précisément dans l'ordre des hémiptères et la famille des Cicadidae. Deux espèces sont très répandues sur la presqu’ile : Lyristes plebejus et Cicada orni.
Aujourd’hui c’est une autre espèce de cigale qui a également été photographiée sur la presqu’ile, plus petite, très certainement Tettigetta argentata (Olivier, 1790), la Cigale argentée.
Un exemplaire Tettigetta argentata (Olivier, 1790), la Cigale argentée au pied d’un olivier. Elle est observée généralement dans les landes buissonnantes sèches.
L'APE associé à l'UDVN-FNE83 et ACTEnergieS ont envoyé un questionnaire aux candidats de la 7ème circonscription du Var: cantons d'Ollioules, Saint-Mandrier-sur-Mer, Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages.
Dans l'attente des réponses des candidats que nous publirons avant le premier tour.
Ci-après, le préambule du questionnaire que vous pouvez télécharger dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
POUR UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE AMBITIEUSE ET RESPONSABLE
L'environnement et le climat n'ont pas été les sujets centraux de l'élection présidentielle, pourtant, plus que jamais notre société a besoin de politiques ambitieuses pour assurer un avenir viable aux générations futures.
L'urbanisation tentaculaire dans le Var et plus particulièrement celle des communes de la 7ème circonscription du Var consomme les dernières terres naturelles et agricoles et amplifie les conséquences des flux de transports éloignant toujours plus domicile et lieu de travail, etc.
Notre région, plus particulièrement la zone littorale, se voit ainsi progressivement artificialisée, amplifiant les phénomènes de pollution de l'air, de pollution sonore, de perte de biodiversité, d'îlots de chaleur, etc. C'est donc l'aménagement du territoire dans sa globalité qu'il faut repenser, pour une région résiliente, sobre et exemplaire face aux effets du dérèglement climatique.
Futur.es élu.es, vous aurez pour mission de voter les lois et d'évaluer leurs mises en œuvre, de proposer de nouvelles dispositions qui permettront de mieux défendre le « bien public et les communs » de nos cantons et de porter la voie des citoyen.nes.
Aussi, les associations locales affiliées à France Nature Environnement vous interpellent en tant que candidats à la représentation nationale sur les questions du respect de la biodiversité et des engagements en faveur du climat.
Nos associations souhaitent connaitre vos positions et vos propositions concrètes sur une liste de mesures que nous vous soumettons en tant que candidat.es dans la 7ème circonscription du Var. Vos réponses seront mises en ligne sur les sites internet de nos associations.
Ce formulaire renseigné de vos réponses est à retourner avant le 9 juin à l’adresse suivante :
Nous vous en remercions d’avance.
Ensemble, préservons l’avenir de l’environnement et de la qualité de vie de notre circonscription dans notre région
Il y a toujours du spectacle dans la rade !
Ce matin les bouées autonomes du système Free Cable de la société Kietta se balançaient dans les vaguelettes de la petite rade, barrant la passe nord. Beau cadre avec une belle mer et une belle luminosité pour une démonstration du système.
Basée à Marseille, Kietta est une société spécialisée dans le domaine des systèmes d'enregistrement sismique, des technologies de positionnement et de navigation, des navires marins autonomes, des télécommunications, de la robotique, des sous-systèmes de contrôle de profondeur automatisés et de la gestion de l'alimentation.
On savait qu’il y avait des sédiments pollués dans la rade, mais y aurait-il aussi des gisements de combustibles fossiles ? Gag !
Les bouées autonomes contrôlées à distance, sont la partie visible d’un système d’acquisition sismique sous-marin pour l’exploration pétrolière et gazière offshore. Elles sont reliées à un réseau de câbles équipés de capteurs qui sont stabilisés en pleine eau jusqu’à 100 m de profondeur au-dessus du fond de la zone explorée. Le système est capable de détecter les échos d’un signal émis par une source sismique mobile (à bord d’un navire) avec un rapport signal-bruit optimal permettant ainsi une couverture azimutale complète avec des mailles de zéro à 8 km. Ce système est ainsi capable d’identifier et localiser très finement sans moyens lourds d’éventuels gisements dans la zone explorée.
Pour en savoir plus
Il y a toujours du spectacle dans la rade !
Ce matin ce sont les équipes de la gendarmerie maritime qui se sont entrainées en jouant un exercice d'interpellation et d'extraction d'un individu dangereux en mer.
Si vous voguiez sur les flots de la grande rade, vous avez pu constater les moyens mis en œuvre par la gendarmerie maritime pour l’exercice : vedettes de sûreté maritime portuaire, vedette côtière de surveillance maritime P619 Huveaune, hélicoptère Eurocopter « EC135 » qui se sont regroupés pour intervenir sur la navette Lou Pichoun.
Les cinéphiles auront apprécié la sortie de la petite rade des vedettes et du C135 de la gendarmerie nationale digne d’une scène d’Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Lou Pichoun ne faisait pas le poids face aux VSM, VCSM et les gars en tenue d’intervention et en descente sans rappel…
La LPO nous invitent à participer au comptage des oiseaux de nos jardins.
Quelles seront les espèces les plus présentes dans les jardins ce printemps ? Pour le savoir participez au comptage. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en ornithologie, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
Pour vous encourager à participer à ces deux journées, quelques oiseaux observés sur la presqu’ile par les ornithologues amateurs de l’APE.
Pour participer, c’est tout simple, le protocole reste inchangé pour que les données soient comparables au cours des années…
- Choisir un jour d’observation: samedi 28 ou dimanche 29 mai, et prévoir un créneau d’1 heure lorsque les oiseaux sont le plus actifs ;
- Trouver un lieu d’observation : un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;
- Compter et noterdurant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Afin de ne pas compter 2 fois le même oiseau, conservez au final que le nombre maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps ;
- Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.
Pour vous aider à identifier les oiseaux, vous trouver des fiches d’identification des espèces.
- Vous pouvez retrouver les fiches LPO d’identification des espèces.
- N’hésitez pas à consulter les fiches confusions, afin d’éviter les erreurs d’identifications entre les espèces proches.
- Si malgré cela vous rencontrez un problème pour l’identification d’un oiseau, envoyez une photo à l'adresse de l'Observatoire (
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ). La LPO vous aidera à l'identifier afin de pouvoir l'ajouter à la liste des espèces observées ce week-end ! - Pour demander de l’aide ou plus de renseignements, l’équipe de l’observatoire des oiseaux des jardins peut être contactée à l’adresse
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. .
En mai 2021, près de 4 000 personnes ont transmis des informations. Aussi, n’hésitez pas à participer à cette initiative importante pour suive l’évolution de la biodiversité de la presqu’ile et du territoire national dans son ensemble.
Participant ou non à l'Observatoire des oiseaux des jardins, vous êtes sans doute nombreux à vous poser des questions sur la raréfaction voire la disparition des oiseaux.
Les serpents sont dits animaux à sang froid puisqu’ils ne peuvent pas réguler leur température corporelle de manière interne. Mais, à la fin du printemps lorsque la chaleur arrive alors vient la saison des amours et la température monte chez les reptiles !
Un couple de couleuvre à échelon observé en parade nuptiale dans la garrigue mandréenne pratiquant la position du nœud gordien (21 mai 2022 – 15h00).
Aujourd’hui l’atmosphère était très chaude sur la presqu’ile et deux élégants représentants de l’espèce Rhinechis scalaris de la famille des Colubridés, c’est-à-dire deux spécimens de couleuvre à échelons s’enlaçaient dans une parade nuptiale très agitée.
Lorsque le mâle rencontre une femelle, en première avance il l’enlace, se place sur son dos et plus si affinité. La copulation peut durer plusieurs heures chez les serpents…
La couleuvre à échelons mesure jusqu'à 1,60 m. Les adultes ont une livrée gris-jaune ou gris brunâtre avec deux traits longitudinaux sombres le long du corps. Chez les jeunes sujets, ces deux traits sont reliés par des lignes transversales, faisant penser à une échelle.
Cette espèce de couleuvre est inoffensive, chassé par les chats, elle est également menacée par la destruction de son habitat par les incendies, aussi, protégez-la !
Pour en savoir plus :
A 8h00, commandement marine : tout le monde sur le pont !
Les équipages des frégates Lafayette et Chevalier Paul et celui du porte-avions Charles de Gaulle étaient sur le pont ainsi que les marins en ordre sur le quai de la préfecture maritime.
Au petit matin, les plongeurs s’entrainaient dans les eaux de Saint-Mandrier et les équipages étaient sur le pont des frégates Lafayette et Chevalier Paul, du porte-avions Charles de Gaulle et sur le quai de la préfecture maritime (18 mai 2022 – 8h00)
Au même moment, des cheminées des ponts supérieurs des Corsica Ferries Mega Express Five et Pascal Lota rejetaient leurs fumées dans l’atmosphère du port et de la rade que respirent marins, Mandréens et Toulonnais. Encore une escale zéro fumée de ratée !
Les émissions des Corsica ferries Mega Express Five et Pascal Lota sont bien visibles en sortie des tuyères des cheminées et peuvent être comparées à l’absence de fumée des navires militaires.
Les promesses d’actions des grands diseux, petits faiseux conduisent inexorablement au réchauffement de la planète de +3 °C. C'est le double de l'engagement pris lors de la COP21 par les États qui ont signé l'accord de Paris en 2015.
"Certains gouvernements et responsables d'entreprises disent une chose et en font une autre. Pour le dire simplement, ils mentent… Les militants écologistes ont parfois été décrits comme de dangereux extrémistes, mais les vrais dangereux extrémistes sont les pays qui ont continué à augmenter leur production d’énergie fossile ", a souligné le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors de la conférence de présentation du 6éme rapport du GIEC (Groupe international d’experts sur le climat de l'ONU) qu’il a qualifié "d'accablant".
Ce sixième rapport de la dernière trilogie scientifique du Giec publié lundi est sans ambiguïté : sans la réduction rapide, pour ne pas dire immédiate, et radicale des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, ni même à +2 °C.
Les conclusions des scientifiques, basées sur différents scénarios d'évolutions des rejets de gaz à effets de serre, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un environnement proche du monde actuel.
La dépendance des économies aux énergies fossiles, bien mise en évidence par la guerre en Ukraine, a pour conséquence un réchauffement de +1,1 °C par rapport à la référence préindustrielle (1850-1900) avec d'ores et déjà l'augmentation des canicules, sécheresses, tempêtes et inondations.
Pour interrompre cette évolution, les experts du Giec préconisent une transformation radicale de l'économie pour que les émissions atteignent leur maximum avant 2025, c'est à dire dans seulement trois ans, et qu'elles diminuent ensuite de près de la moitié d'ici 2030 par rapport à celles de 2019.
Malgré une température à la baisse et un vent très frisquet, les chercheurs en herbe se sont mobilisés sur la plage des Sablettes pour renseigner les promeneurs de l’intérêt de la préservation de la Posidonie dont les banquettes protègent la plage des assauts des vagues.
Ils ont creusé un SOS géant visible du ciel dans le sable du haut de la plage à l’abri des vagues.
Un grand merci pour leur mobilisation pour cette action SOS POSIDONIE LAND ART de la région Sud avec cette sensibilisation plus que nécessaire vu les nombreuses agressions subies par les Posidonies !
L’herbier de Posidonie qui s’étend de la plage des Sablettes jusqu’à la plage de Sainte-Asile est particulièrement remarquable mais en régression. Cet herbier a été classé Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) identifiant ainsi un secteur de plus grand intérêt écologique abritant une biodiversité patrimoniale, dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire). Il est même classé dans une ZNIEFF de type II, c’est-à-dire comme espace qui intègre des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours.
C’est aussi pourquoi l’APE s’est, et reste mobilisée, contre le ré-ensablement annuel de la plage de Sainte-Asile. Les tonnes de sable de remblai déversées chaque année viennent ennoyer les rhizomes de Posidonies qui meurent par enfouissement, conduisant à la régression progressive de l’herbier depuis des années.
À l’occasion du lancement de sa charte d’engagement Pour des plages de caractère, la Région Sud organise un évènement de sensibilisation à la préservation des banquettes de posidonie sur ses plages intitulé SOS POSIDONIE LAND ART, ce samedi 2 avril 2022, de 14H à 17H.
Alors que les herbiers de la presqu’ile de Saint-Mandrier sont l’objet chaque année de réensablements systématiques et destructeurs des herbiers de posidonies comme celui remarquable de la ZNIEF des Sablettes en face de la plage de Sainte-Asile, SOS POSIDONIE LAND’ART sera un temps fort sur tout le littoral de la région Sud pour sensibiliser l’ensemble des acteurs des plages - grand public, élus et acteurs économiques - et les inciter à s’engager et agir chacun à son niveau pour des plages plus naturelles et résilientes face au changement climatique.
Cet évènement se tiendra de manière simultanée sur les plages du littoral régional où les citoyens sont invités à dessiner un grand SOS sur la plage afin d’alerter sur le rôle joué par cette plante à fleur marine encore mal connue de certains élus.
Nous vous invitons à participer à cet évènement afin de marquer votre engagement pour la préservation du caractère méditerranéen de nos rivages et la préservation de la Posidonie
La station météo du sémaphore de Cépet relève des rafales à plus de 120 km/h et un vent moyen de 92.6 km/h. C'est donc une tempête force 10 sur l'échelle de beaufort.
Dans ces conditions de vent, pas facile de récupérer le pilote pour rentrer au port comme en témoignent les photos du navire de l'Ifremer.
Grosse surprise ce vendredi 1er avril, de la fumée s’échappe de la cheminée du Dupleix.
Cela avait été annoncé par le canard du coin il y a quelques mois, la Marine Nationale allait envoyer à la casse les navires désarmés qui rouillent et polluent les eaux de la rade. Ainsi, une agitation pouvait être observée depuis quelques jours autour des deux navires ancrés à l’entrée du port de Saint-Mandrier, le Duquesne et le Dupleix qui font office brise-lames depuis des lustres.
Ce matin une fumée épaisse et noire s’échappait de la cheminée du Dupleix. Contactée, l’Amirauté nous a confirmé que l’appareillage était imminent, précisant que le combustible utilisé était bien du fuel marine à moins de 0,1% en soufre, respectant ainsi la nouvelle réglementation. Ouf ! Par contre, l’Amirauté nous a opposé un confidentiel défense en refusant de nous confirmer que le Dupleix appareillait pour rejoindre le porte-avions Charles-de-Gaulle actuellement en mission au large de la Roumanie. Attention un bateau peut en cacher un autre !
La Chambre de commerce et d’industrie du Var (CCIV) est gestionnaire d’installations portuaires plaisance et commerce au sein des Ports de la Rade de Toulon. Le site internet de la CCIV indique que "La rade concentre un écosystème portuaire à fort potentiel, qui en fait le principal levier du développement économique, touristique, industriel et durable du territoire" avec pour objectif "Devenir le port le plus agile et le plus propre de Méditerranée". Le hic, c’est que la CCIV ne fixe pas de date pour atteindre cet objectif, alors que penser d’un objectif sans planning !
M. Basile Gertis, nouveau président de la CCIV depuis novembre 2021, indique dans les colonnes de Var-Matin du 16/03/2022, que sa « volonté est bien de continuer à développer les ports de la rade de Toulon. Et ce, c’est important, tout en tenant compte des enjeux de développement durable, qui se posent très clairement dans le maritime et dans le cas d’un port urbain. Preuve en est le chantier de l’électrification des quais, qui va permettre de réduire la pollution atmosphérique. Mais on peut aussi ajouter notre ambition de devenir le premier port hydrogène en Méditerranée ». De belles déclarations et de beaux objectifs mais toujours pas de planning pour les atteindre !
Pour notre part, nous avons des difficultés à croire à ce « en même temps » qui verrait le développement du transit portuaire urbain avec une réduction de la pollution atmosphérique. Aussi, nous continuerons à demander l’abandon le plus rapidement possible de l’utilisation par les ferries de carburants polluants et l’arrêt des activités portuaires qui amènent un flux de véhicules et leur pollution au cœur de nos villes. Nous continuerons donc à publier les photos qui parlent d’elle-même sur la pollution de l’air que nous respirons afin de soumettre les déclarations des uns et des autres à l'épreuve des faits …
Pour en savoir plus :
Toujours la même triste réalité quotidienne : un panache de particules fines et autres polluants laissé dans le sillage des ferries qui entrent et quittent la radeavec parfois un marquage atmosphérique inquiétant. On vous rassure, aucune station de mesure de la qualité de l’air ne les a détectées…