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11 juin 2025 : la pleine Lune "des fraises" portait bien son nom

La nuit dernière, la pleine Lune était bien visible dans le ciel dégagé de tout nuage de la presqu’île bien qu’un peu brumeux il est vrai.

Dernière pleine lune avant le début de l'été, la Nasa a retenu le surnom de pleine Lune "des fraises" puisque nous sommes à la période où les fraises sauvages et autres fruits rouges commencent à mûrir.

zxLune des fraises

La pleine lune a conservé une belle couleur tirant sur le rouge car à l'approche du solstice d'été elle est restée exceptionnellement basse sur l'horizon. Habituellement elle est colorée uniquement au moment où elle sort au-dessus de l'horizon car la lumière solaire qui l’éclaire traverse alors une couche atmosphérique épaisse qui filtre les longueurs d’onde et lui donne cette couleur.

Si vous avez raté le spectacle, vous pourrez encore admirer ce soir, même si la Lune ne sera plus vraiment pleine !

10 juin 2025 : La cigale 2025 cymbalise!

Ce matin, les premiers coups de cymbales des cigales aiguaient les collines de la presqu’ile. A écouter sans modération !

zNymphe Cigales DSC02166

z050810 Saint Mandrier Cigale 006 zAdultes Cigales DSC02651 zcigales 4755

Cigale sortant de leur mue et cigale adulte mais attention toutes les cigales ne se ressemblent pas …

22 mai 2025 : L’écume du jour aux deux frères

Ce 22 mai le vent agitait sacrément la surface de la mer au cap Sicié…

z20250523 Deux Frères Ecume 02406977

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7 janvier 2023 : Disparition de Michel Blaise

Nous apprenons que notre ami Michel BLAISE nous a quitté cette dernière nuit pour d’autres rivages.

Photo 01 Gauche MICHEL BLAISE   230513 01 Photo 02 Droite MICHEL BLAISE   230513 02

Michel à la dernière réunion du Conseil d’administration de FNE-Var ce 13 mai dernier (attentif au premier plan sur la photo de gauche et souriant au centre de la photo de droite).

Jusqu’à la fin, homme de cœur et d’engagement sans faille, il a mis son expertise éclairée et sa combativité au service de la défense des causes environnementales. Il était l’une des chevilles ouvrières pour une régulation urgente des mouvements d’hélicoptères et la limitation des hélisurfaces, dont certaines illégales car créées sans autorisation avec des défrichements en EBC.

Il assurait la présidence de l’Association pour la Sauvegarde des Sites de La Croix Valmer (ASSCV) ainsi que celle du centre Var pour France nature Environnement (FNE-Var).

Diplômé de l’Institut Français d'Urbanisme, il était entre autres commissions, membre du Conseil de Développement de la Communauté de Communes du Golfe de St Tropez.

Nous sommes très peinés par sa disparition mais nous garderons en mémoire son sourire généreux et bienveillant.

Nous nous associons à la douleur de ses proches. Ses obsèques seront célébrées le mercredi 17 janvier à 14h en l’église de La Croix Valmer.

4 janvier 2024 : Reconduction du moratoire interdisant la pêche de loisir des mérous et du corb en Corse

Concernant les eaux sous juridiction française autour de la Corse, par deux arrêtés de la Direction de la mer et du littoral de Corse signé le 20 décembre 2023, l’État reconduit pour 10 ans le moratoire interdisant la Pêche de loisir au moyen d'hameçons, lignes, palangres et palangrottes des espèces de mérous suivantes : Mérou brun (Epinephelus marginatus), Badèche (Epinephelus costae), Mérou gris (Epinephelus caninus), Mérou royal (Mycteroperca rubra) et Mérou blanc (Epinephelus aeneus) (Arrêté R20-2023-12-20-00002) ainsi que du Corb (Sciaena umbra) qui voit l’extension de sa période de protection qui passe à 10 ans au lieu des 5 ans précédemment (Arrêté R20-2023-12-20-00003).

Outre ces espèces, le Cernier commun (Polyprion americanus) est également interdit à la pêche sous-marine.

Ces arrêtés reconduisent donc en Corse l’interdiction de pêche de loisir, mais pas la pêche professionnelle, du mérou brun protégé depuis les années 1980, et des corbs, protégés depuis 2013, en l’étendant à quatre autres espèces de mérous. En effet, en Corse, l’augmentation des populations de ces espèces est toujours insuffisante après 40 années de protection pour le mérou et 10 années pour le corb.

zPoisson Epinephelus marginatus 1274 zPoisson Serranidae Mérou Epinephelus marginatus DSC06646

Les mérous ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Leur maturité sexuelle tardive ainsi qu’une croissance et une dynamique de reproduction lentes font qu’il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés. Ces espèces revêtant une forte attractivité pour la pêche professionnelle et de loisir elles sont d’ores et déjà protégées au titre de plusieurs conventions et réglementations, notamment européennes.

C’est une très bonne nouvelle puisque la reconduction du moratoire a pour objectif la reconstitution des stocks naturels de ces espèces, reconstitution particulièrement lente en dehors des zones naturelles protégées.

Nous espérons que des arrêtés du préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur identiques portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale seront bientôt publiés.

Nous vous avions informé sur ce sujet en novembre dernier et nous remercions celles et ceux qui ont répondu favorablement à notre suggestion de formuler un avis favorable lors de la procédure de consultation du public soutenant la reconduction des moratoires.

3 janvier 2024 : réchauffement climatique, la pieuvre par neuf !

Il y a environ 125 000 ans, la dernière brève période chaude entre les périodes glaciaires du Quaternaire, a conduit à d’importantes inondations littorales bien mises en évidence aux Pays-Bas et en Méditerranée. Les températures à cette époque, appelée période de l’ Eémien, étaient à peine plus élevées qu’actuellement. Elles auraient été dues à une variation des paramètres orbitaux de la planète avec une plus grande inclinaison de l'axe de rotation et un plus grand périgée, par rapport à aujourd'hui.

01 Illustration CARTE Antartique Polarpod Publi 47

L’Antarctique est un continent quasi-circulaire d’environ 4 500 km de diamètre (la distance Paris-Bagdad), de 14 millions de km2 soit 225 fois la surface de la France. Les données radars satellitaires ont permis de cartographier la topographie de ce continent et visualiser des montagnes, des canyons, et même des lacs sous les 2,3 km d’épaisseur moyenne de glace (Source Polarpod).

En conséquence, l'expansion thermique des océans et la fonte des calottes glaciaires du Groenland et en particulier l’effondrement de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental ont conduit à une élévation du niveau de la mer de 6 à 9 mètres par rapport au niveau actuel.

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Deux pieuvres observées en Méditerranée, le Poulpe tacheté (Callistoctopus macropus) et le poulpe commun (Octopus vulgaris).

En décembre 2023, la revue Science a publié un article de chercheurs de la James Cook University (Australie) concernant l'analyse de l’ADN d’une centaine de pieuvres de Turquet (Pareledone turqueti) collectées dans les mers de Weddell, d'Amundsen et de Ross. Aujourd'hui, ces trois mers ne sont pas directement reliées, séparées par la calotte glaciaire, qui isolent les populations de pieuvre de Tuquet vivant depuis environ quatre millions d'années dans ces mers entourant l'Antarctique.

Pourtant, l’analyse de leur ADN montre des échanges de matériel génétique entre les différentes populations de pieuvre de la mer de Ross et de Weddel. Ces échanges n’auraient été possibles que si des passages maritimes existaient entre ces deux mers permettant aux pieuvres d’emprunter un passage à travers le continent qui se situe entre un et deux kilomètres sous le sommet de la couche de glace actuelle (suivant les flèches en pointillées sur la carte). L’hypothèse est que ces échanges auraient pu se faire lors de la dernière période interglaciaire de l’Éémien lors de la fonte de la calotte et la remontée des eaux.

02 illustration NOAA ClimateDashboard Antarctic sea ice summer minimum graph 20230307 1400px

Ce graphique montre l’évolution entre 1979 et 2023 de la surface minimale annuelle de la glace de mer de l'Antarctique exprimée en million de km2.  La surface est calculée sur la base d'une moyenne mobile sur 5 jours de la surface observée journalièrement. Cependant, la tendance à la baisse qui est de 0,9 % par décennie n'est pas statistiquement significatif.

Si cette hypothèse est correcte, le réchauffement climatique actuel pourraient laisser craindre qu’une fonte massive de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental aurait pour conséquence une montée des eaux telle que celle observée lors de l’Éémien en Méditerranée dans le sud-est tunisien.

Or conformément aux calculs présentés dans le sixième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), en Antarctique, la température devrait continuer à augmenter et la masse de la calotte glaciaire continuera à diminuer. Les observations actuelles par satellites de la surface de glace de la calotte glaciaire antarctique confortent malheureusement les craintes exprimées par les scientifiques…

31 décembre 2023 : Petite sélection des déclarations 2023 de ceux qui, en réalité, n’en ont rien à faire de l'écologie…

elysee« Qui aurait pu prédire [...] la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? », questionnait le chef de l'État lors de ses vœux télévisés pour 2023.

Illustration 1 Capture d'écran 2023 12 31 130249

Séries chronologiques de la température moyenne quotidienne des eaux de surface de la mer (SST) à partir d'interpolation optimale de la NOAA (OISST). Les estimations de température résultent d’observations par satellite, par navire et par bouée suivant une maille de 0,25°x0,25°. L'ensemble de données s'étend du 1er septembre 1981 jusqu'à aujourd'hui avec un décalage de 1 à 2 jours par rapport à la journée actuelle.

Cette année 2023 a commencé fort du côté des grandes déclarations. Les réactions de nombreux scientifiques ne se sont pas fait attendre suggérant au chef de l’ État  de lire les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts et a publié son premier rapport en 1990 après une multitude d’articles publiés sur le sujet.

En réponse, le climatologue Christophe Cassou avait apostrophé le président de façon imagée « Allô Jupiter, ici la Terre : il fait 22 °C à 22 heures, un 1er janvier ».

Secrétariat Chargé de la mer

« La France et le gouvernement sont totalement, clairement et fermement opposés à la mise en œuvre de cette interdiction d’engins de fond dans les aires marines protégées », Hervé Berville Secrétaire d’État à la mer, Sénat, 8 mars 2023.

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En réaction, la revue scientifique internationale Nature a publié ce 5 septembre, un édito intitulé « L’hypocrisie qui menace les océans du monde » exprimant l’indignation de la communauté scientifique qui assiste à la destruction institutionalisée de l’océan à la suite des décisions des politiques en pointant « l’incohérence entre les promesses et les actions des champions auto-proclamés de l’océan ». Référence au Président de la République Emmanuel Macron qui a organisé la conférence « One Ocean Summit » à Brest de février 2022, véritable action de greenwashing.

Nous retiendrons également des déclarations de nos visionnaires locaux parmi lesquelles

logo MTPM"L'alliance de l'économie et de l'environnement, c'est un défi permanent, mais c'est un bon défi qui s'oppose à ceux qui sont déclinistes et qui voudraient qu'on supprime l'industrie des bateaux, la fumée et la vie." Jean-Pierre Giran, le président de la Métropole toulonnaise, France 3, le 15 juin 2023.

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Le panache des fumées rejetées par les moteurs du Mega Regina de la Corsica Ferries se dispersant dans l’atmosphère de Toulon et de ceux du Silver Dawn dans l’atmosphère de la Seyne (Photos du 26 avril 2023 du Mega Regina le entre 8h20 et 8h30 et du Silver Dawn à 17h30).

Don't look upAinsi, d’après le Président de la métropole TPM, jouant de l’amalgame et incapable d’imaginer un autre cadre de vie pour les résidents de la métropole, ceux qui veulent supprimer la fumée des ferries et des croisiéristes antédiluviens seraient donc aussi pour supprimer la vie… Ben non, le défi c’est de promouvoir une économie respectueuse du vivant, donc entre autres sans fumée toxique !

blasonIl serait « Faux de parler de bétonnage intensif de la presqu’île alors que les surfaces agricoles et naturelles ne sont pas menacées », Michel Marin, Le Mandréen, mars 2023. Pourtant les projets immobiliers autorisés par le maire se multiplient et les immeubles sont maintenant bien visibles à l’entrée de la commune.

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Une lettre ouverte distribuée par la liste conduite par M. Le Maire invite les Mandréen.nes à des réunions politiques pour les convaincre de… leur volonté à bétonner le site naturel de Fliche-Bergis. Les ailes rajoutées à cette maison patrimoniale dénaturent sa façade traditionnelle classée dans l’inventaire du patrimoine et sont couvertes de pierres de parement pour cacher la structure de béton des extensions illégales. 

Et les faits sont têtus qui contredisent les affirmations des bétonneurs des espaces protégés naturels de la commune. Ainsi, nombre d’actions de l’APE auprès des tribunaux ont permis d’annuler les autorisations illégales de permis de construire dans ces derniers espaces protégés et ainsi les préserver. Mais jusqu’à quand ?

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16 décembre 2023 : Climat Libé Tour – Marseille, Lutte contre les pollutions, les enjeux de la transition écologique

En 2023, le quotidien « Libération » explore les enjeux de la transition écologique en organisant des conférences dans les grandes villes de France, le Climat Libé Tour.

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Samedi, c’était le tour de Marseille et vous pouvez revisionner les constats et solutions déroulés par une trentaine d’intervenants lors de la sixième étape ce samedi à la Friche la Belle de Mai ICI.

En complément une interview de Marine Calmet publiée dans l’édition d’aujourd’hui : «Notre liberté d’entreprendre s’arrête là où la liberté de la nature commence»

Bon visionnage et bonne lecture

14 décembre 2023 : COP28, un accord a minima…

Logo UN COP

La trajectoire actuelle est d’un peu moins de 3°Celsius de réchauffement climatique, alors que, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, l’un des objectifs fixés dans l’accord de Paris de 2015 (COP21), les données scientifiques sont claires, l’utilisation des combustibles fossiles doit être éliminée par tous.

Les nations réunies à la COP28 à Dubaï ont approuvé mercredi une feuille de route pour « s'éloigner (transitioning away) des combustibles fossiles » (clause 28d) – une première pour une conférence de l’ONU sur le climat, mais l’accord ne répond toujours pas à l’appel d’un nombre croissant de pays en faveur d’une « élimination progressive » du pétrole, du charbon et du gaz (Le texte de l’accord ICI).

« (clause 28.d) Transitioning away from fossil fuels in energy systems, in a just, orderly and equitable manner, accelerating action in this critical decade, so as to achieve net zero by 2050 in keeping with the science » ;

 zxPhoto 1 Corsica Ferries 20231212 11h00 zxPhoto 02 Navy Barge 20231212 9h22

Les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports contribuent significativement au réchauffement climatique ainsi qu’aux maladies respiratoires et cardiaques (Photographies prises dans la rade le 12 décembre 2023 des émissions dans l’atmosphère d’une barge à 9h22 et du Pascal Lota de la compagnie Corsica Ferries à quai au cœur de Toulon à 11h00).

Aussi La Tribune se pose la question de savoir comment l'accord décroché à la COP28 de Dubaï peut-il être à la fois une victoire pour « le climat », selon les termes du gouvernement français, et pour la major pétrogazière TotalEnergies ? Alors que le ministère de la Transition énergétique s'est félicité mercredi d'une « avancée historique » et d'un « langage très fort sur la sortie des énergies fossiles », l'énergéticien a en effet « salué » un texte « confort[ant] sa stratégie » ... laquelle consiste, en grande partie, à accélérer dans le gaz fossile. En effet, TotalEnergies ne compte pas se détourner de ce combustible fossile, mais compte surtout investir massivement dans le gaz, considéré comme une « énergie de transition ». Si bien qu’au global, les objectifs climat pour 2030 liés à la consommation de tous les produits de l'entreprise restent inchangés. 

« La demande de pétrole est toujours en croissance, mais elle pourrait atteindre un plateau, voire décroître. Nous devons gérer notre portefeuille d'activités pour en tenir compte », a ainsi souligné Patrick Pouyanné.

Figure 1  IAE global coal consumption 2020 2023

Ainsi en 2022, les principaux indicateurs économiques et énergétiques mettent en évidence que parmi les pays et groupements régionaux sélectionnés, les États-Unis ont la demande en énergie la plus élevée, qu’elle soit exprimée par habitant ou par rapport au PIB, tandis que les pays d’Afrique ont les plus faibles (Source : IEA).

Comme nombre d’observateurs, réagissant à l’adoption de la version finale de l’accord, le chef de l’ONU, António Guterres, a souligné que l’ère des combustibles fossiles doit prendre fin dans la justice et l’équité. « À ceux qui se sont opposés à une référence claire à l’élimination progressive des combustibles fossiles dans le texte de la COP28, je tiens à dire qu’une élimination progressive des combustibles fossiles est inévitable, qu’ils le veuillent ou non. Espérons que cela n’arrive pas trop tard », a-t-il ajouté.

Ce n’est donc pas étonnant que, malgré les applaudissements de la dernière séance plénière, toutes les délégations n’étaient pas satisfaites du résultat de ces négociations sur le climat. Les représentants de la société civile et les militants pour le climat, ainsi que les délégations des petits pays insulaires en développement, étaient visiblement mécontents du résultat.

Et surement qu’ils n’ont pas torts d’être inquiets. En effet l’accord de la COP26 en 2021 (Ref. FCCC/PA/CMA/2021/8/Rev.1) dans sa clause 36 appelait déjà les « Parties à accélérer le développement, le déploiement et la diffusion de technologies, ainsi que l'adoption de politiques, pour assurer la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions, notamment en intensifiant rapidement le déploiement de mesures de production d'énergie propre et d'efficacité énergétique, notamment en accélérant les efforts en faveur de la réduction progressive de l'énergie au charbon et l'élimination progressive des subventions inefficaces aux combustibles fossiles, tout en fournissant… »

​Alors regardons les progrès fait dans la réduction de la consommation de charbon à la suite des injonctions des COPs successives.

Figure 2 IEA page 204 A world of region Per capita

En 2022, la consommation de charbon a augmenté, notamment en Europe, afin de compenser l'arrêt progressif des livraisons de gaz russe. Ainsi, la France (Cordemais et Saint-Avold), l’Allemagne et le Royaume uni ont redémarré leurs centrales électriques au charbon. Aussi, après des années de baisse, l'approvisionnement en charbon a bondi de 8,3% l'an dernier en Europe, pour atteindre 476 millions de tonnes, d'après le lobby du charbon Eurocoal. La Chine et l'Inde apparaissent comme les principaux pollueurs au charbon. Mais si l'on tient compte de la population, la Corée du Sud et l'Australie étaient encore les plus gros pollueurs en 2022. (Source : IEA).

Figure 3 IEA CO2 Emissionsi n 20228

Evidemment, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, en 2022, les émissions de charbon ont augmenté de 243 Mt pour atteindre un nouveau record historique de près de 15,5 Gt. Cette augmentation de 1,6 % est plus rapide que la croissance annuelle moyenne de 0,4 % au cours de la dernière décennie (Source : IAE).

Pour certains, cet accord sera « le début de la fin de l’ère des combustibles fossiles », cependant les promesses de réduction des consommations de combustibles fossiles n’engageant que ceux qui veulent y croire et les chiffres étant têtus, « espérons que cela n’arrive pas trop tard »…

Pour en savoir plus :

  • Nations Unies : La COP28 se termine par un appel à « s’éloigner » des combustibles fossiles
  • COP28 Agreement Signals “Beginning of the End” of the Fossil Fuel Era

10 décembre 2023 : Vernissage de l’exposition des dernières créations de l'Atelier Balthasar

zAfficheCe dimanche 10 décembre 2023 l’artiste Balthasar a accueilli amis et visiteurs dans son atelier au village pour le vernissage de ses dernières œuvres. Dans une ambiance amicale et chaleureuse, notre artiste mandréen a présenté ses dernières créations pleines d’imagination et toutes reliées à des sujets toujours d’actualité, soit en toute évidence, parfois de façon plus subtile.

L’exposition est ouverte jusqu’au 21 janvier 2024. L’atelier Balthasar est situé à Saint-Mandrier village. Il est ouvert tous les jours, fériés y compris, de 10 heure à 20h, pendant lesquels l’artiste vous accueillera personnellement pour choisir une de ses œuvres.

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N’hésitez pas à faire une visite à l’Atelier pour des discussions très inspirantes également.

Pour information : Atelier balthazar

Quai Séverine, Navipark//17

F-83430 Saint Mandrier sur Mer

Tél: +33 (0)7 68 16 23 44

Site internet : http://www.balthasar-b.fr

Mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

10 décembre 2023 : Exposition des dernières créations de l'atelier balthasar à Saint-Mandrier

Vous êtes invités au vernissage ce dimanche 10 décembre 
à partir de 15 heures à l’atelier balthazar
au niveau du Quai Séverine à côté du magasin U

A partir de ce dimanche 10 décembre 2023 et jusqu’au 21 janvier 2024, Balthasar vous présentera ses derniers travaux dans son Atelier situé à Saint-Mandrier village.

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Les instruments de musique y seront à l’honneur avec une bruyante section rythmique et la participation exceptionnelle d’un orchestre sous-marin…

Vous n’avez pas encore trouvé le cadeau original et artistique à offrir à celle ou celui qui vous est cher.e en cette période de fêtes de fin d’année, alors n’hésitez plus : faites une visite à l’Atelier qui est ouvert tous les jours de 10 heures à 20 heures, jours fériés compris.

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Pour information : Atelier balthazar

Quai Séverine, Navipark//17 - F-83430 Saint Mandrier sur Mer

Tél: +33 (0)7 68 16 23 44

Site internet : http://www.balthasar-b.fr

Mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

5 décembre 2023 : Le mets préféré des schtroumpfs est en fleur !

Nom d’un p'tit bonhomme bleu, la salsepareille d’Europe, mets favori des Schtroumfs, est très répandue sur la presqu’ile. Elle est encore en fleur en ce moment.

Appelé également liseron épineux, c’est une liane facile à reconnaitre grâce à sa grande tige épineuse grimpante qui s’accroche à toutes les plantes alentour mais aussi grâce à ses feuilles en forme de cœur, luisantes, persistantes et elles aussi piquantes. C’est d’ailleurs ce qui a conduit les scientifiques à lui donner pour nom Smilax aspera, du grec « smilê », grattoir.

Très rustique, elle se développe bien dans les terres sèches et le sol argilo-siliceux de la presqu’ile. Une exposition mi-ombragée en sous-bois lui est favorable …

z01 buisson au sol 02306279 z02 Feuille P4220436 z03 Lentisque 02306356

La Salsepareille est une plante vivace que vous observerez donc toute l’année sur la presqu’ile. Ses lianes se développent à même le sol, véritables croche-pieds pour les promeneurs. Ses feuilles sont très décoratives. Le Smilax est caractéristique des peuplements littoraux de Pin d’Alep en association avec le Lentisque ((Pistacia lentiscus).

z04 Vrille 02306293 z05 grimpante Pin 02306283 z06 Lentisque 02306283

Elle développe des pousses qui atteignent jusqu’à 3 m de long et qui s’enroulent sur tous les types de supports à la recherche de la lumière comme sur les pins.  Le pétiole des feuilles a deux vrilles. Ces vrilles s’allongent et tournent jusqu’à entrer en contact avec un support autour duquel elles vont rapidement s’enrouler assurant ainsi la tête de pont nécessaire à l’arrimage de la plante. Si elles ne trouvent pas à s’arrimer, elles finissent par s’enrouler entre elles en spirale désordonnée.

z07 Fleurs 02306250 z09 Fruits 02306326

Les fleurs sont de petites tailles, blanchâtres, odorantes et réunies en ombelles. Elles attirent les insectes à la recherche de fleurs assez rares en cette période. Les fruits regroupés en grappe sont petits, globuleux et rouge devenant noir en passant par toutes les couleurs pour atteindre la maturité en décembre.

Quant à la consommation de la salsepareille, prudence. En dehors des Schtroumpfs et de la chenille du Bombyx du pin (Dendrolimus pini) la consommation n’est pas vraiment de mise. Les jeunes tiges rougeâtres et très tendres poussant au printemps seraient comestibles, mangées crues pour leur saveur légèrement amère comme en Espagne ou cuites préparées comme les asperges ou dans des omelettes par nos amis italiens et turques.

3 décembre 2023 : L’exhortation du pape François pour une réponse urgente à la crise climatique

Le pape François pour des raisons de santé n’a pas participé à la COP28 où il devait se rendre en tant que chef d’état à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Aussi nos vous proposons une analyse du dernier texte publié par le Pape François qui fait appel à toutes les personnes de bonne volonté en lien avec la crise climatique et la COP28. Cette analyse est nous a été proposée par Dominique S. que nous remercions. Bonne lecture.

Dans un nouveau texte intitulé Laudate Deum, publié le 4 octobre, fête de saint François d'Assise, c’est plus qu’un coup de gueule, bien davantage qu’un cri d’alerte, c’est une « exhortation » que le Pape François adresse non-seulement aux participants à la COP28, aux catholiques mais au monde entier. Face à l’urgence climatique, il y développe une analyse rigoureuse et concrète de la crise écologique, de ses causes avérées à ses effets désastreux, la portant avec simplicité vers le plus grand nombre d’humains, en prenant ancrage dans les données scientifiques les plus actuelles.

Ce plaidoyer, court et facile à lire, développe un argumentaire à partir d’une analyse principalement scientifique, qui aboutit à une mise en accusation des responsables de tous bords, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, religieux, dont l’incapacité actuelle majeure est de prendre à bras le corps la recherche de vraies solutions à cette crise.

Reprenant nombre de points développés dans l’encyclique Laudato si', publiée il y a maintenant déjà huit ans, il exhorte « toutes les personnes de bonne volonté » d’agir face aux effets du réchauffement climatique. Pourtant, moins éthique ou religieuse que le texte précédent, cette exhortation à agir dans une situation critique à l’immense mérite d’exposer de façon très compréhensible le champ global de la réalité du problème.

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A cet effet, le pape nous propose un cheminement qui démarre par le constat sans nuances des dangers qui menacent « la sauvegarde de la Maison commune », affirmant que « nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture ». Il précise que « nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents ». Il insiste, « il est vérifiable que certains changements climatiques provoqués par l’humanité augmentent considérablement la probabilité d’événements extrêmes de plus en plus fréquents et intenses ». Tout en illustrant ces propos par de nombreux exemples, il souligne fortement que c’est là « un problème social global qui est intimement lié à la dignité de la vie humaine »

Il analyse les résistances, apporte la contradiction à ceux qui œuvrent à « atténuer le changement climatique », ou à émettre « certains diagnostics apocalyptiques qui semblent souvent peu rationnels ou insuffisamment fondés ». Il développe alors tout un chapitre sur les causes humaines avérées. « Nous ne pouvons plus douter que la cause de la rapidité inhabituelle de ces changements dangereux est un fait indéniable : les énormes changements liés à l’intervention effrénée de l’homme sur la nature au cours des deux derniers siècles ». Devant les risques, et la responsabilité enfin reconnue de ne « pouvoir arrêter le processus déjà commencé », il propose d’adopter une « vision plus large » qui définit sa conviction : « Il ne nous est rien demandé de plus qu’une certaine responsabilité face à l’héritage que nous laisserons de notre passage en ce monde ». Comment assumer cette responsabilité ?

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Ce sont les « capacités accrues de la technologie » qui sont interrogées. Elles donnent souvent « à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier. Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser ».

 La critique du paradigme technocratique exposé ici est sévère : C’est « comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique lui-même ». Or « nous affirmons que le monde qui nous entoure n’est pas un objet d’exploitation, d’utilisation débridée, d’ambitions illimités, et que la logique du profit maximum au moindre coût, déguisée en rationalité, en progrès et en promesses illusoires, rend impossible tout souci sincère de la Maison commune ».

De plus, la nature ne peut être qu’un « simple cadre où nous développerions nos vies et nos projets », car « nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle, de sorte que le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur ». Se pose alors la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites. Il est temps de reconnaitre que « notre pouvoir et le progrès que nous générons se retournent contre nous-mêmes ».

 A la suite du constat, le Pape aborde le thème de la faiblesse de la politique internationale à gérer la crise. Il insiste sur la nécessité de développer les accords multilatéraux entre États, seuls susceptibles de constituer « des organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux ». Il considère en particulier que l’efficacité recherchée du multilatéralisme viendra d’une mondialisation maîtrisée, de mécanismes nouveaux s’appuyant sur des règles globales, sur « l’initiation d’un nouveau processus de prise de décisions et de légitimation de celles-ci ». Des « espaces de conversation, de consultation, d’arbitrage, de résolution des conflits et de supervision sont nécessaires, bref, une sorte de plus grande démocratisation dans la sphère mondiale pour exprimer et intégrer les différentes situations. Il n’est pas utile de soutenir des institutions dans le but (de) préserver les droits des plus forts sans se préoccuper des droits de tous ».

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Annonçant l’importance des décisions qui devraient conclure la COP 28 et son propre engagement, le pape procède à une étude fine des progrès et échecs des conférences sur le climat.  Reprenant l’historique de ces rendez-vous depuis la conférence de Rio de Janeiro en 1992 jusqu’à la COP 27 de Sharm El Sheikh, c’est à une analyse sans concessions à laquelle nous sommes invités, entre progrès et entraves. Elle nous conduit vers un nouveau constat critique : « Aujourd’hui, nous pouvons continuer à affirmer que les accords n’ont été que peu mis en œuvre parce qu’aucun mécanisme adéquat de contrôle, de révision périodique et de sanction en cas de manquement, n’a été établi. Les principes énoncés demandent encore des moyens, efficaces et souples, de mise en œuvre pratique. En outre, les négociations internationales ne peuvent pas avancer de manière significative en raison de la position des pays qui mettent leurs intérêts nationaux au-dessus du bien commun général. Ceux qui souffriront des conséquences que nous tentons de dissimuler rappelleront ce manque de conscience et de responsabilité ».

Ce diagnostic conduit le pape à préciser sa pensée : « Si l’on veut sincèrement que la COP28 soit historique, qu’elle nous honore et nous ennoblisse en tant qu’êtres humains, on ne peut qu’attendre des formes contraignantes de transition énergétique qui présentent trois caractéristiques : efficaces, contraignantes et facilement contrôlables ; cela pour parvenir à initier un nouveau processus radical, intense et qui compte sur l’engagement de tous. Cela n’est pas advenu sur le chemin parcouru jusqu’à présent, mais ce n’est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie, car ce n’est que de cette manière concrète qu’il sera possible de réduire notablement le dioxyde de carbone et éviter à temps les pires maux. »

Aussi « espérons que ceux qui interviendront seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l’avenir de leurs enfants, plutôt qu’aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte. Aux puissants, j’ose répéter cette question :  Pourquoi veut-on préserver aujourd’hui un pouvoir qui laissera le souvenir de son incapacité à intervenir lorsqu’il était urgent et nécessaire de le faire ? ».

Mais « dire qu’il n’y a rien d’autre à espérer serait un acte suicidaire qui conduirait à exposer toute l’humanité, en particulier les plus pauvres, aux pires impacts du changement climatique ». En mai 2015, l’encyclique « Sauvegarde de la maison commune » avait été publiée quelques semaines avant la COP 21 de Paris, l’exhortation d’aujourd’hui a précédé de deux mois la COP 28 de Dubaï.

Le pape François pour des raisons de santé ne s’est pas rendu comme prévu du 1er au 3 décembre 2023 à la COP28 à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Si la présidence de cette conférence est assurée par l’émirati Sultan Al  Jaber,  PDG de la compagnie pétrolière nationale Adnoc (qui annonce vouloir continuer à augmenter sa production pétrolière !), c’est comme chef d’état que le pape apporte cette contribution sans concession avec la conviction de participer utilement aux travaux qui devraient conduire à une accélération de la transition énergétique avec des engagements fermes et suivis, validés par un maximum de contributeurs, y compris dans les pays émergents.

30 novembre 2023 : la COP28, la mer commence ici, euh enfin là…

Evidemment l’organisation de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï en plein désert et sous la présidence du directeur général de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis Adnoc, septième producteur mondial de pétrole, pose question. Mais finalement pas plus que l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar[1], cinquième producteur de gaz naturel, avec des compétitions qui se sont déroulées dans des stades climatisés quasiment à usage unique au milieu du désert ou encore l’organisation prévue en 2029 des Jeux asiatiques d’hiver en Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, à Neom, mégalopole en cours de construction en plein désert.

Alors quelques tracés graphiques pour vous faire une opinion sur la volonté de changer de ceux qui dirigent cette planète…

Evolution de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, CO2. Aujourd’hui les niveaux de CO2 sont supérieurs de 50 % à leurs niveaux de l’époque préindustrielle, ce qui a pour effet de piéger la chaleur dans l’atmosphère. L’effet des décisions des différentes COPs pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, comme le CO2, est bien visible, en particulier depuis la COP21 de Paris en 2015 pour limiter l’augmentation de la température à 1,5° degré Celsius (°C), un bel exemple de « en même temps n’est-ce pas » ?

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Evolution de l’écart de la température journalière au cours du temps par rapport à celle de la période préindustrielle (1850-1900) considérée comme référence par les experts du GIEC. La courbe rouge représente l’évolution de cet écart en 2023 qui est supérieur depuis le mois de mai 2023 à ceux observés dans le passé. Les données recueillies jusqu’à la fin du mois d’octobre montrent que les températures de 2023 ont dépassé d’environ 1,40°C (avec une marge d’incertitude de ±0,12 °C) les valeurs de la période de référence préindustrielle (1850-1900). C’est la première fois qu’un écart de 2°C est dépassé pendant deux jours, les 17 et 18 novembre 2023 (source Copernicus).

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Evolution de la température journalière de la surface des eaux marines situées entre 60° Sud et 60°Nord. A partir de mai 2023, l’élévation de la température est supérieure à toutes les observations des années précédentes et était toujours de 0,2°C au 1er novembre 2023 (courbe rouge) (source Copernicus).

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 z05 La mer commence ici z06 Rejets port 02300519

Submersion marine de la D18 au niveau du quai Aristide Briand du port du village. Les eaux du port remontent dans le réseau pluvial pour se répandre sur la chaussée, en réalité la mer commence donc sur la chaussée. Les rejets d’autres orifices du réseau sont visibles dans le port par leur couleur tranchée et qui polluent les eaux marines.

Pas de doute donc pour les climatosceptiques, il est urgent d’attendre. Allô Mars ? ici la Terre…

[1] Le Qatar n’est pas concerné par les réductions décidées par l’OPEP+, dont il ne fait plus partie depuis 2018.

29 novembre 2023 : Le journaliste militant Hugo Clément « Rejoignez des associations pour la protection de l’environnement »

Le journaliste et militant écologiste était à Toulon ce mercredi soir invité dans le cadre des conférences Passion Bleue au théâtre Liberté pour défendre la cause animale devant un auditoire fourni. Son message est clair. Nous sommes parties du vivant et il faut arrêter de se placer au-dessus des autres espèces parce que notre complexe de domination nous conduit à exploiter et à détruire le vivant ce qui n’est vraiment pas une démonstration de supériorité intellectuelle vu que nous dépendons précisément de l’existence des autres espèces pour notre survie.

Hugo Clément sur scène

Fidèle à ses convictions et ses combats qu’il présente dans l’émission Sur le Front (France 5), il a passé en revue les préjugés sur les espèces animales et exhorté à  changer le regard porté sur les animaux qui nous entourent. Ainsi, il n’a pas hésité à dénoncer les lieux et pratiques conduisant à des souffrances animales : élevages intensifs, chasses, zoos… Mais, il a insisté sur le fait que la plupart des gens ont de l’empathie pour les animaux et ne veulent pas leur faire de mal.

Il a également encouragé les efforts Individuels en changeant par exemple notre mode de consommation mais sans chercher la pureté écologique. Nul n’étant parfait, seule l’action collective structurée permettra d’obtenir des changements significatifs. Pour illustrer ses propos, il a développé l’exemple des chasseurs qui sont moins nombreux que les défenseurs des animaux, mais qui sont mieux organisés. Ainsi, la Fédération nationale des chasseurs est représentée dans les institutions locales, régionales, nationales captant les subventions. Ainsi, ils arrivent encore à gagner dans les confrontations pour la protection de l’environnement même s’ils sont de moins en moins nombreux.

« Nous ne parviendrons à atteindre nos objectifs que si l’on s’y met tous ensemble… rejoignez les associations de protection… Le jour où les millions de citoyens sensibles à la cause des animaux s’organiseront dans des structures, les choses changeront bien plus rapidement ».

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Les livres d’Hugo Clément

  • Le théorème du Vaquita[1]. « Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir. Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux. Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la terre ».
  • Les lapins ne mangent pas de carottes. « L’image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l’injustice ».
  • Journal de guerre écologique. « Nous savons que l’Humanité fait face au plus grand défi de son histoire. Nous savons que les écosystèmes dont nous dépendons menacent de s’écrouler. Nous savons qu’il y a urgence. Le doute n’est plus d’actualité ».
  • Comment j'ai arrêté de manger les animaux. Un manifeste et un guide pratique destiné à tous, aux végétariens qui veulent convaincre, mais aussi aux carnivores qui se posent des questions.

[1] Le Vaquita, est une espèce de marsouins en danger critique d'extinction car il n'en resterait qu'une dizaine d'individus. Elle fait partie de la liste des 100 espèces les plus menacées au monde établie par l'UICN en 2012.

29 novembre 2023 : les super-pouvoirs de l'océan : un grand merci pour votre GÉNÉROSITÉ !

Cette année encore les Français et les Françaises ont été au rendez-vous de l’émission proposée France Nature Environnement et France Télévisions consacrée à l’environnement où l’océan était à l’honneur.

zExposé

Une opportunité pour un beau moment de rencontre, d’échanges et de partage en particulier lors de la réunion organisée pour l’occasion à Saint-Mandrier en présence du président de FNE-PACA, M. Gilles Marcel, du représentant national, M. Alain Grapinet et de Mme Annelise Muller Chargée de mission Eau & Mer, Biodiversité pour notre région.

Posidonies

Plus de 1,8 millions de personnes ont regardé l’émission et 1,2 millions d’euros ont été récoltés pour le financement des 9 projets de protection et de préservation de la faune et de la flore sous-marine. Nous sommes heureux et fiers que le service public de l’audiovisuel mette ainsi l’environnement en Une de ses programmes. C’était un pari, et il a été largement gagné !

« FNE remercie du fond du cœur tous les téléspectateurs et téléspectatrices pour leur grande générosité. Ces dons vont nous permettre de financer des projets de protection de biodiversité sous-marine, de préservation de nos littoraux ou encore de lutte contre la pollution plastique de nos océans ».

L’APPEL A DONS RESTE OUVERT et les équipes de France Nature Environnement restent donc pleinement mobilisées sur le suivi et le financement des projets.

je veux participer

Soutenez l'opération Capture d'écran 2023 11 30 103716

Pour notre région, le projet proposé par FNE-Provence Côte d’Azur conjointement avec la région FNE-Occitanie Méditerranée est intitulé « Préserver les petits fonds côtiers de Méditerranée ». En effet, entre 20 et 30% des espèces marines du monde ne se trouvent qu’en Méditerranée ! Mais, sous l’effet des pressions humaines, les populations des espèces marines de Méditerranée ont diminué de moitié en 25 ans. Aussi les objectifs de ce projet sont :

✔ Création de zones refuges pour la biodiversité

✔ Renaturation d’habitats sous-marins dégradés

✔ Amélioration des connaissances sur ces écosystèmes uniques

✔ Implication des acteurs du territoire (habitant.es, pêcheurs, collectivités locales, associations, plongeurs, loueurs...)

✔ Sensibilisation de la population aux enjeux de protection des petits fonds côtiers.

Encore un grand MERCI pour votre générosité !

  1. 29 novembre 2023 : Travaux D18 Circulation à sens unique Sablettes-Saint-Mandrier
  2. De grands défenseurs de la nature la régulent à coup de fusil, ben voyons !
  3. Partageons la soirée sur « LES SUPER-POUVOIRS DE L’OCÉAN »
  4. 21 novembre 2023 : Arrêtés préfectoraux favorables à la biodiversité pour protéger mérous et corbs

Actualités

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Depuis 1983, notre association est chaque jour sur le terrain pour gagner de précieuses victoires pour l’environnement, pour la presqu’ile. Notre indépendance est le gage de notre liberté de parole et d'action, en tous lieux et en toutes circonstances. Garantissez notre indépendance et gagnez les victoires de demain avec nous ! Adhérez et Faites un don !

Association pour la Protection de l'Environnement et l'Amélioration du cadre de vie de la Presqu'île de Saint-Mandrier
Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
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