Le blanc éclaire la presqu’ile, que ce soit l’écume des vagues qui viennent explorer ses plages, les fleurs qui explosent sur les rameaux d’amandiers et attirent les abeilles, celles des corymbes du laurier-tin qui se plaît dans tous les sols, même les plus secs.
Le mot blanc vient de « blank », d’origine germanique signifiant brillant. Du point de vue physique, le blanc résulte de la somme de toutes les longueurs d’ondes, de toutes les couleurs du spectre visible.
La couleur blanche fait l’objet de nombreuses interprétations possibles. Ainsi pour la linguiste Anne Mollard-Desfours, « le blanc classe, associe, connote et varie : entre summum, sublimation, manque, vide et silence, neutralité, paix, désespoir ou espoir, vertu, fascination et terreur » (Le Blanc. Dictionnaire de la Couleur - Mots et expressions d'aujourd'hui. XXème et XXIème. CNRS éditions, Paris, février 2008, 330 p).
« Ce n'est pas la couleur de notre peau qui nous rend si différents, c'est la couleur de nos pensées ». Steven Aitchison