OPS Plateau GrandEcran 1La quatrième édition du «One Planet Summit» (OPS), a été organisée ce lundi à Paris en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale durant laquelle une trentaine de personnalités sont intervenues, principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Précisément, il s’agissait de relancer la diplomatie verte qui a pris du retard à cause de la Covid-19 et dont l’agenda devrait repartir en 2021, après une année blanche en 2020 en termes de sommets environnementaux. Aussi sur le thème de la biodiversité, le congrès de l'Union internationale de conservation de la nature et la réunion de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique (COP15) ont été reportés à l'automne 2021 et sur le thème climat la COP26 prévue à Glasgow (Ecosse) a aussi été retardée à novembre 2021.

Bien que le Sommet ne soit pas un événement onusien, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a insisté qu’après la crise du Covid-19, qui illustre les dangers des dérèglements environnementaux, « nous ne pouvons pas revenir à l'ancienne normalité ». Qu’il soit entendu.

Quatre thèmes ont été traités: la protection des écosystèmes terrestres et marins; la promotion de l'agro-écologie; la mobilisation des financements; le lien entre déforestation, préservation des espèces et santé humaine.

Dans ce dernier thème, l’initiative PREZODE (PREventing ZOonotic Diseases Emergence) cherchera une coopération internationale entre les acteurs de la recherche et des réseaux de vigilance sanitaire pour la prévention de nouvelles pandémies issues de réservoirs animaux. Egoïstement sur la protection des écosystèmes marins locaux il faut retenir la promotion d’une coalition pour une mer Méditerranée exemplaire en 2030 autour de 4 engagements : développer un réseau d’aires protégées, mettre fin à la surpêche, lutter contre la pollution marine et mettre fin au plastique à usage unique et verdir le transport maritime. Ces thèmes sont centraux depuis des années au niveau international, mais aucun des objectifs fixés pour la décennie écoulée en termes par exemple de protection de la biodiversité n'a été atteint, comme l’a d’ailleurs rappelé Emmanuel Macron: « Il nous faut regarder en face cet échec, […] juste pour accélérer notre action avec des choses très concrètes et un suivi réaliste de celles-ci ». Engagements qui devraient être relancés par l’Espagne, la France et la principauté de Monaco. A suivre donc…

Pour en savoir plus sur le sommet: https://www.oneplanetsummit.fr/actualites-17