« Nous n’avons pas le choix, il faudra éviter de nouvelles constructions et relocaliser un certain nombre d’habitations et d’équipements » car « le trait de côte recule de 50 cm à 1,5 m par an », une érosion qui concerne "20% de nos côtes" a déclaré Mme Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire avant le Conseil de défense écologique qui s’est tenu mercredi dernier à l'Elysée.

D’autre part, Mme la Ministre s'est engagée à "garantir" la capacité du "fonds Barnier" pour la prévention des risques naturels majeurs. Le fonds, financé par un prélèvement sur les assurances habitation et automobile, a engagé quelque 200 millions d'euros par an ces trois dernières années et sera de plus en plus sollicité en raison de l'accroissement des besoins face au changement climatique, a noté le ministère.

En clair, les propriétaires qui achètent aujourd’hui en zone de submersion seront indemnisés par les primes payées par l’ensemble des français lorsque leurs habitations devront être relocalisées à cause de la submersion prévisible et d’ores et déjà cartographiée ! Alors pourquoi ne pas « éviter de nouvelles constructions » dès aujourd’hui sur ces zones de submersion marines ? Trop simple ou climato-scepticisme inavoué ?

A Saint-Mandrier, après la construction des 150 appartements de la Marinière, Résidence Néméa Le Cap Azur à hauteur de la plage, les derniers permis de construire des projets immobiliers d’ampleur accordés pour 393 logements seront les pieds dans l’eau ainsi que leurs accès et ce avant la fin du siècle si les projets ne sont pas arrêtés.

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Porté à connaissance de l’aléa submersion marine sur les communes du littoral varois du 15 mars 2019: Commune de Saint-Mandrier