Prochaine plantation reportée au samedi 30 novembre pour cause de mauvaise condition météo.

La destruction le 29 juillet dernier de la quasi-totalité de la forêt de l’Ermitage, propriété du Conservatoire du littoral, est un événement majeur pour le maintien de la biodiversité future de ce site. A la suite de son acquisition, le Conservatoire avait réalisé un diagnostic environnemental qui mentionnait la présence « d’une végétation typique d’une colline méditerranéenne. Le boisement dense qui occupe la colline est principalement constitué de pins d’Alep, mais aussi de chênes verts. Les arbustes qui accompagnent ce couvert forestier sont le cortège de végétaux méditerranéens classiques (romarins, cistes, lentisque, genet scorpion, ...), mais aussi des plantes plus spécifiques du maquis méditerranéen que l’on trouve sur terrain cristallin comme le calicotome épineux ou la bruyère arborescente ». Le Conservatoire avait identifié comme enjeu majeur de « maintenir la qualité des espaces paysagers et naturels en secteur péri-urbain ».

Un projet de reboisement a été annoncé par la municipalité dès le lendemain de l’incendie. Malheureusement aucune réunion du Comité de gestion du site de l’Ermitage n’a été organisée par la suite pour débattre et élaborer un projet garantissant la pérennité de l’environnement naturel méditerranéen et de la biodiversité du site. L’APE, membre fondateur de ce Comité de gestion n’a donc pas participé aux discussions du projet de reboisement. Evidemment, nous le regrettons puisque l’APE avait dressé les inventaires initiaux floristique et faunistique du site en localisant précisément les différentes essences et espèces protégées, en particulier celles d’orchidées sauvages.

Le projet actuel prévoirait de replanter 8 000 plants sur le versant collinaire avec une majorité de pins parasols (6 280 plants), et dans une moindre proportion, des chênes verts (900 plants) et des chênes lièges (100 plants) seraient prévus pour repeupler les fonds de vallon. Les plantations de pins parasols sont privilégiées car nous dit-on leur « envergure ne laisse peu ou pas passer le soleil, empêchant le maquis de se reconstituer » (Var-Matin édition du 11 novembre). Cette espèce va donc devenir l’espèce dominante du site, dénaturant fortement sa biodiversité en la réduisant. Pourtant des alternatives existent que nous aurions aimé suggérer et discuter au sein du Comité de gestion (lien vers le numéro spécial).

Pour autant, les plantations ont été planifiées les matins des 3 prochains samedis de ce mois de novembre. Les plants sont livrés et attendent leur plantation qui doit être faite maintenant sans tarder pour profiter d’un sol humide et des pluies à venir. L’APE a participé à toutes opérations de replantations qui ont été organisées dans le passé suite aux incendies, en particulier sur les versants de la Renardière (lien vers la vidéo). Les membres de l’APE sont donc conviés une fois de plus à participer activement à cette nouvelle opération. C’est l’occasion de se retrouver sur le site et de le parcourir entre amoureux de la nature et du site en plantant chênes verts et chênes lièges.

Certes les replantations méditerranéennes n’ont pas un taux de réussite faramineux, moins de 30% de survie des plants d’après l’ONF mais

Après la plantation de l'Ermitage

retrouvons-nous le samedi 30 novembre à 8 heures route de la Renardière

 Pour que la forêt mandréenne revive

Hauts les cœurs ! Nur Mut ! Take heart ! Ànims ! In alto i cuori !