Plus de 2000 participants enthousiastes au festival Colère rouge organisé par l’association ZEA basée à Saint-Mandrier !

Zea lutte contre la pollution des mers et des océans et a décidé de sensibiliser la population en musique et avec des orateurs engagés pour la conservation de l’environnement et apportant leur soutien aux opposants à la pollution causée par le rejet des boues rouges en Méditerranée.

Les participants ont brandi leurs cartons rouges pour sanctionner la société Alteo de Gardanne qui continue à rejeter "près de 1.000 tonnes de boues rouges par jour en mer".

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Parmi les orateurs, "Gardanne, c’est la préhistoire !" s’est exclamé M. Gérard Carrodano, premier prud’homme de pêche de La Ciotat ovationné par les participants. Au côté de la député européenne Mme Michèle Rivasi, l’ancienne ministre de l’écologie Mme Delphine Batho a rappelé les avancées récentes avec « l’interdiction de l’exploitation des gaz de schistes en France, l'annulation du permis offshore Rhône-Maritime de la société Melrose en Méditerranée, l’interdiction préfectorale de rejets des déchets (solides) d’Alteo en 2015 ». Elle a présenté sa vision de l’avenir « il y a un basculement dans la prise de conscience de la société pour l’écologie qui ne peut être renvoyé à des échéances électorales futures… à chaque fois que vous vous mobilisez pour une cause, cela fait bouger les choses et on arrive à gagner des batailles quand il y a une entraide entre les élus déterminés et des citoyens qui sont mobilisés. C’est comme cela qu’on a réussi à interdire des néonicotinoïdes depuis le 1er septembre, c’est comme cela qu’on va réussir à interdire le glyphosate ». A ce sujet elle a ensuite lancé un appel « à manifester vendredi 5 octobre à 18 heures devant toutes les mairies avec le mouvement "Nous voulons des coquelicots"… Il faut aussi se mobiliser pour les océans, pour la Méditerranée. Il n’y a pas de fatalité c’est la puissance de cette mobilisation citoyenne qui permettra de faire comprendre que toute les formations politiques, tous les élus qui ne considèrent pas les enjeux écologiques comme des priorités absolues, urgentes déterminant les choix économiques, les choix sociaux, sont caduques ». C’est bien le sens de l’engagement des membres de l’APE avec toutes les personnes intéressées à préserver l’environnement naturel et la qualité de vie de notre presqu’île.

Pour signer la pétition “Boues Rouges, ni en mer ni à terre !” et rejoindre les 434 728 signataires à la date du 29 septembre:

https://www.change.org/p/boues-rouges-ni-en-mer-ni-%C3%A0-terre

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