Ce matin, la détresse d’un jeune goéland n’a pas échappé à Mireille qui se promenait aux abords du stade de Pin Rolland. Sur le parking du stade elle a constaté que les deux hameçons d’un leurre de type Rapala étaient plantés dans le bec et le crane d’un jeune goéland qui se laissait approcher de façon inhabituelle. La disposition des hameçons bloquait complètement le bec, l’animal ne se nourrissait certainement plus depuis quelques jours et devait donc être affaibli.

z01 xIMG 20221030 082540 8 z02 IMG 20221030 095822

Après contact auprès de la LPO Marseille qui ne pouvait pas intervenir, nous avons donc décidé d’essayer de capturer l’oiseau pour le débarrasser de ces hameçons. Immobilisé nous avons ensuite réussi à le débarrasser précautionneusement de ces deux hameçons. Libéré immédiatement, après quelques minutes d’errance sur le parking il a pris son envol.

z03 IMG 20221030 085017 7

Ce cas est malheureusement loin d’être rare et les promeneurs du bord de mer observent souvent des oiseaux au bec, aux pattes ou aux ailes entravés avec du fil de pêche, ou avec un hameçon planté dans le bec ou dans une aile. Chaque année, nombre d’animaux, meurent, souvent en souffrant, à cause des déchets de pêche dérivant dans l’eau ou échoués sur les rivages. Les blessures occasionnées peuvent les handicaper sérieusement, les empêchant de se déplacer et de se nourrir. Il est donc nécessaire de contacter un centre de soins de la faune sauvage afin d’intervenir le plus rapidement possible.

Merci Mireille pour ton attention et ton dévouement pour la nature de la presqu’ile.

Contacts utiles (en France)

Pour en savoir plus