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Les promesses d’actions des grands diseux, petits faiseux conduisent inexorablement au réchauffement de la planète de +3 °C. C'est le double de l'engagement pris lors de la COP21 par les États qui ont signé l'accord de Paris en 2015.

"Certains gouvernements et responsables d'entreprises disent une chose et en font une autre. Pour le dire simplement, ils mententLes militants écologistes ont parfois été décrits comme de dangereux extrémistes, mais les vrais dangereux extrémistes sont les pays qui ont continué à augmenter leur production d’énergie fossile ", a souligné le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors de la conférence de présentation du 6éme rapport du GIEC (Groupe international d’experts sur le climat de l'ONU) qu’il a qualifié "d'accablant".

zEmission pollution zEmission Pollution Ferry

Ce sixième rapport de la dernière trilogie scientifique du Giec publié lundi est sans ambiguïté : sans la réduction rapide, pour ne pas dire immédiate, et radicale des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, ni même à +2 °C.

Les conclusions des scientifiques, basées sur différents scénarios d'évolutions des rejets de gaz à effets de serre, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un environnement proche du monde actuel. 

La dépendance des économies aux énergies fossiles, bien mise en évidence par la guerre en Ukraine, a pour conséquence un réchauffement de +1,1 °C par rapport à la référence préindustrielle (1850-1900) avec d'ores et déjà l'augmentation des canicules, sécheresses, tempêtes et inondations.

Pour interrompre cette évolution, les experts du Giec préconisent une transformation radicale de l'économie pour que les émissions atteignent leur maximum avant 2025, c'est à dire dans seulement trois ans, et qu'elles diminuent ensuite de près de la moitié d'ici 2030 par rapport à celles de 2019.

L’un des scénarii explorés montre que pour respecter l'engagement de +1,5 °C, sans la mise en place de mesure séquestration de carbone à grande échelle, les utilisations du charbon devraient être totalement arrêtées et celles du pétrole et du gaz réduites, par rapport aux niveaux de 2019, de 60 % et 70 % respectivement d'ici 2050.

A très court terme la "quasi-totalité de la production mondiale d'électricité doit provenir de sources zéro ou bas carbone", résument les experts du Giec.

Eoliennes Soleil zEoliennes Centrale nucléaire

Le document propose les évolutions nécessaires des politiques publiques, des infrastructures et de la technologie pour rendre possibles et acceptables les changements dans nos modes de vie et nos comportements... 

Trois ans pour agir, c’est effectivement maintenant ou jamais puisque nous allons élire un président et les députés pour les cinq ans à venir, attention aux grands diseux, petits faiseux …

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