Les poubelles de la plage du Canon sont inspectées quotidiennement par les goélands et autre pigeons Mandréens qui se partagent les restes d’aliments entre les baigneurs. Nos volatiles locaux s’en donnent à cœur joie et ingèrent les déchets alimentaires.

zPhoto 1 Poubelle ouverte au Canon DSC04251

Photo 1 : Les poubelles ouvertes sont ouvertes à tout vent et aux oiseaux.

zPhoto 2 Goelands Pigeon Pizza Baigneur DSC04249 zPhoto 3 Restes dispersés sur la plage DSC04252

Photo 2 et 3 : Les goélands et pigeons se nourrissent des déchets qui se dispersent sur la plage du canon.

Le vent disperse les restes et les emballages dans le sable de carrière de la dernière recharge, remplaçant celui des années précédentes qui s’est dispersé sur la route et les maisons environnantes.

zPhoto 4 Ensablement P3030052

Photo 4 : Ensablement route

Une démonstration de plus, s’il en était encore besoin, qu’il faut corriger la situation pour des raisons d’hygiène et pour que les oiseaux conservent leur comportement naturel. Nous avons déjà suggéré que tous les bacs et poubelles soient munis d’un couvercle comme c’est le cas dans d’autres communes voisines pour limiter la dispersion des déchets.

Les oiseaux sont des animaux intelligents qui se nourrissent des aliments les plus faciles d’accès. C’est le cas de nos déchets qu’ils extraient des sacs poubelles et bacs ouverts et débordants ainsi que des sacs en plastiques déposés à même le sol.

Les campagnes de nettoyage se suivent et se ressemblent. Elles jouent un rôle éducatif mais en réalité ne permettent la récupération que d’une très faible partie des déchets dispersés qui finalement s’accumulent au fond de la Méditerranée. C’est donc en réduisant la production des déchets et en améliorant leur collecte que leur dispersion dans l’environnement sera réduite. Ainsi, les eaux littorales et les plages seront moins polluées. Il n'y a donc pas de fatalité à ces pollutions. 

zPhoto 5 A Sacs poubelles en vrac IMG 20210523 WA0008

Photo 5A : Sac poubelles déposés en vrac

Pour améliorer immédiatement la situation il faut que chacun se responsabilise : commune, agglomération de communes, le Syndicat Intercommunal compétent pour le Transport et le Traitement des Ordures Ménagères (SITTOMAT) et nous tous.

Il faut que des bacs suffisamment grands et des poubelles soient mis en nombre suffisant aux endroits les plus adaptées et qu’ils soient vidés avant de déborder de déchets. Les déchets doivent y être mis dans des sacs bien fermés et surtout dans un bac ou une poubelle eux aussi bien fermés. Aucun morceau du sac ne doit dépasser du couvercle pour éviter que les oiseaux aient une prise leur permettant d’entrouvrir le couvercle de la poubelle car alors vous connaissez la suite !

Pensez à sortir vos bacs la veille au soir de leur jour de collecte, ces derniers étant collectés très tôt le matin pour la majorité des zones de la presqu’ile (https://www.sittomat.fr/calendrier-de-tri/saint-mandrier/).

zPhoto 5 B Poubelle ouverte et sous dimensionnée IMG 20210321 WA0001 zPhoto 5 B Poubelle ouverte et sous dimensionnée  IMG 20210513 WA0003 zPhoto 5 B Poubelle ouverte et sous dimensionnée IMG 20210606 WA0003 zPhoto 5 B Poubelle ouverte et sous dimensionnée IMG 20210804 WA0005 

Photos 5 : Quelques souvenirs répétitifs de bacs et de poubelles ouvertes éparpillant régulièrement les déchets dans notre environnement.

zPhoto 5 C Poubelle semi fermée et sous dimensionnée IMG 20210804 WA0008 zPhoto 5 D Bac sous dimensionné IMG 20210523 WA0010 zPhoto 5 D Nombre de bacs sous dimensionné IMG 20210531 WA0001 

zPhoto 5 D Nombre de bacs sous dimensionné IMG 20210804 WA0009

Pourtant, les eaux marines offrent de la nourriture variée dont les oiseaux marins sédentaires ou de passage profitent car cette nourriture leur apporte protéines et minéraux essentiels à leur santé. Aussi, si nourrir les oiseaux naît généralement d’un bon sentiment, cela est néfaste pour leur santé, leur comportement et leur/notre environnement. Jeter du pain aux oiseaux est, pour certains, une habitude pour entrer en contact avec les animaux ou, pour d’autres, de leur venir en aide. Cette activité est pourtant contreproductive et met en danger la faune sauvage, qu’elle soit sédentaire ou de passage. 

Il faut donc éviter de nourrir les animaux sauvages, notamment les goélands. En effet, la nourriture « humaine » ne convient pas aux animaux sauvages, ce type d’alimentation les affaiblit et les rend plus sensible aux maladies. De plus, une source de nourriture artificielle est un piège écologique pour ces oiseaux, les faisant tomber dans la facilité et la dépendance vis-à-vis de cette source, en particulier les juvéniles. Enfin, le rapprochement avec l'homme perturbe le comportement des animaux et peut les rendre plus agressifs s’ils ont faim.

Alors, si vous aimez les oiseaux, ne les nourrissez pas. Privilégiez une observation à distance, avec ou sans jumelles, de leurs comportements, et vous pourrez apprendre beaucoup sur ces animaux sauvages.

A chacun donc de faire sa part pour améliorer la situation. Si vous pensez qu'il vous faudrait plus de bacs, ou un bac plus grand, contactez la mairie (Téléphone : 04 94 11 51 60) pour évoquer votre situation et faire évaluer le besoin.