Sous la houlette de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) et l’aide de la commune de la Seyne, un premier « lot » d’épaves, y compris celles immergées, a été enlevé de la petite rade. Les épaves des autres secteurs et dans les ports seront ensuite éliminées puis les bateaux sans autorisation de mouillage seront également priés de se déplacer en zones plus sûres et les corps morts éliminés.
On ne peut que se réjouir de la disparition de ces épaves car chacune était une source de polluants pour l’environnement marin et de nous-même finalement via les chaînes alimentaires. Nous espérons que notre inventaire annuel, même modestement, aura contribué à cette action.
Demain dimanche, premier dimanche du mois, la corniche sera réservée aux modes de déplacement doux, alors n’hésitez pas, cela fait des années que nous ne pouvions regarder la rade du Lazaret sans apercevoir un mat dépassant de l’eau, des bateaux sur les rochers ou semi-immergés. Bonne balade lumineuse.
PS : un petit bémol avec l’échouage d’un voilier au port du Manteau à la suite du dernier coup de vent qui montre la nécessité d’éliminer les bateaux à l’abandon.
Ce jour, le ciel dégagé de la région par le vent permettait une observation claire et nette des rejets des panaches des navires de la Corsica Ferries. Qu’ils soient à quai ou en mer, une constante : les rejets bien visibles des contaminants issus de la combustion du fioul marin qu’ils utilisent.
Le matin, le Mega Express battant pavillon italien quittait le port de Toulon puis la petite rade, laissant derrière lui dans l’atmosphère les multiples contaminants de son panache bien visible entouré des goélands qui récupéraient quelques victuailles dans les remous de son sillage. Pendant ce temps-là, le Mega Express Three, battant lui aussi pavillon Italien, immobile à quai à côté d’une potence d’alimentation électrique n’en rejetait pas moins ses contaminants de combustion dans notre atmosphère. En Fin de journée, parmi les départs observés tout panache dehors, celui du Mega Express Three remportait le prix des contaminants dispersés au-dessus de la presqu’ile lors de son passage devant le port du village. En fin de journée c’est le panache du Mega Andrea toujours de la Corsica Ferries qui croisait le Pascal Paoli de la Corsica Línea et son très faible panache, normal puisque équipé de scrubbers depuis 2019, les polluants sont directement rejetés dans les eaux de mer, pas moins dégoutant non ? Au large, en perspective le Sea Cloud II, trois-mâts à coque acier, battant pavillon maltais (Photographies prises le 3 mai 2024 à 8h20, 17h20 et 19h45).
Nous vous avions mentionné la présence d’un drone dans le port de Saint-Mandrier pour éliminer les sacs plastiques et autres déchets qui flottent sur les eaux du port (Blague !). Eh bien dans le port de Toulon, ils l’ont fait. Pas vraiment des drones mais une simple pompe pour faire circuler l’eau et récupérer les déchets flottant à la surface des eaux dans un filet. Ça marche, mais il faut vider les filets régulièrement.
Le dispositif DPOL fabriqué par Ekkopol est équipé d’une pompe (26m3/h), il collecte les macro-déchets flottants dans un filet de 150 L. Visiblement cela marche, il faut dire que les eaux du port de Toulon sont particulièrement riches !
Au milieu des déchets comme dans le port de la Seyne des méduses étaient en nombre, de beaux exemplaires de plus de 40 cm de diamètre, surement de la méduse lune (Aurelia aurita) petite mais aussi de la très urticante Pelagia noctiluca. Pour les masochistes n’oubliez pas qu’il est interdit de se baigner dans les ports…
À la suite des pluies de ces dernières semaines, le plan d’eau de Carcès est de nouveau plein. En effet, sa vidange complète avait débuté le 2 novembre 2023 au niveau du barrage de Ste Suzanne, révélant progressivement le fond de cette retenue s’étalant sur 100 hectares. Cette mise à sec avait pour objectifs de permettre le diagnostic des parties immergées du barrage dont certaines devraient faire l’objet de travaux de consolidation en 2027.
Très rapidement, en début d’année le fond de la retenue d’eau était visible. Les anciennes structures, pont et base des bâtiments, laissés en place lors de son remplissage émergeaient au-dessus des alluvions tout comme les souches des rangées d’arbres qui bordaient initialement les rives de l’Issole.
A cette occasion les nombreux déchets englués dans les alluvions étaient bien visibles également, mobilier de jardin, containeur, épaves, … Sources de polluants de l’eau de ce réservoir qui a pour vocation l’alimentation en eau potable des habitantes et habitants de l’agglomération toulonnaise. Espérons qu’un nettoyage a été réalisé.
En se rapprochant du barrage de Ste Suzanne, au pied de l’édifice une série de grandes mares étaient devenues le havre de populations de hérons cendrés, de grands cormorans et d’aigrettes, espèces protégées. Les poissons des deux rivières étant bloqués dans ses mares, ils étaient une source de nourriture facile pour ces oiseaux.
De Grands cormorans (Phalacrocorax carbo) adultes étaient facilement reconnaissables à leur plumage nuptial noir, avec des reflets bleu et vert-bronze. Une tache blanche sur la cuisse apparaît pendant la période nuptiale, pour signifier à ses congénères que l'oiseau est en âge de se reproduire.
Les Hérons cendrés (Ardea cinerea) présentent un plumage à dominante grise, un long cou, un long bec pointu et de longues pattes. Il peut atteindre 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour une masse de 1,5 à 2 kg. Ils sont les plus communs des hérons d'Europe
Le barrage a été construit entre 1934 et 1939 pour créer une retenue d’eau afin d'alimenter en eau potable les habitantes et habitants de la ville de Toulon. Propriété de la Métropole, la retenue d’eau, située sur les communes de Carcès et Cabasse a une capacité de 7,85 millions de m3 à sa côte normale d’exploitation estivale (169 m NGF), permettant de stocker les eaux du Caramy et de l'Issole dans l’une des plus grandes retenues du centre Var.
Le Charles de Gaulle a quitté la rade sous un fort vent qui portait le vol des martinets au-dessus des flots arrivés depuis trois semaines (Photographies du 25 avril 2024 prises à 10h30 et 16h00)
Le Wind Surf est arrivé tôt ce matin en rade de Toulon. Cette magnifique goélette à cinq-mâts à voiles d'étai est bien connue puisque c’est en fait le Club Med 1 qui a sillonné la Méditerranée pendant des années.
Ce matin le Wind Surf battant pavillon des Bahamas mesurant 187 mètres de long arrive au large de la presqu’ile avant d’entrer en rade de Toulon. Il dispose de 22 cabines de luxe pour accueillir 342 passagers pour un équipage de 210 membres.
En soirée, il a quitté la rade, croisé les effluves du Mega Regina de la Corsica Ferries battant pavillon Italien, pour s’éloigner sous le rayonnement de la quasi pleine lune Rose (Photographies du 23 avril 2024 prises à 7h00 et 19h00)
Cet après-midi un petit drone à la silhouette bien connue faisait des ronds dans l’eau du port. L’efficacité de la collecte des déchets flottant à la surface des eaux nécessite quelques petites améliorations de l’engin, peut-être l’ajout d’une balayette…
Lors des différentes réunions concernant les projets de restauration de la propriété Fliche-Bergis, les échanges ont montré une amnésie marquée de Monsieur le Maire et de son équipe municipale sur le rôle de l’APE et les actions en justice couronnées de succès qui ont permis de sauvegarder ce site du bétonnage (voir la saga judiciaire).
Sans vouloir être désagréable, ce sont pourtant bien les recours portés par l’APE en annulation des deux projets accordés successivement en 2009 et 2010 par M. le maire pour 3 immeubles puis 18 villas qui ont permis de préserver le site de toute nouvelle construction…
Aussi, nous suggérons des couvertures des prochaines publications du bulletin municipal le Mandréen…
Sur l’onde marine bleutée de notre littoral voilà pas que le Pascal Lota de la Corsica Ferries naviguant tout feu tout flamme vers le large, tout à coup, opère un demi-tour. Essai de moteurs, rejet de ballast en mer, oubli des cartes de navigation, de gilets de sauvetage, mystère…
Cet après-midi, le Pascal Loti battant italien a fait une boucle au large du littoral de la presqu’ile de Saint-Mandrier avec son AIS indiquant pour destination Toulon…. Le panache des gaz de combustion des moteurs de ce navire est, comme à son habitude, bien visible et un véritable cas d’école. Aussi, nous avons fait un petit traitement d’image pour montrer les fluctuations à petites échelles de la géométrie du panache dans ce que les techniciens du sujet appellent l’enveloppe de dispersion de contaminants. Lors de ce rond dans l’eau le Pascal Lota a croisé le Bartolomeu Dias (F333) de la Marine nationale portugaise en route vers son pays. Plutôt discret côté panache, ce navire a pourtant dépassé les 30 ans… (Photographie prises le 22 avril 2024, à 14h30)
Un temps magnifique aujourd’hui, idéal pour observer les navires voguant sur l’azur jusqu’à l’horizon et il y a du monde, même le dimanche !
Cet après-midi, les navires chasseurs de mines espagnol, italien et grec, rassemblés dans le port de Toulon pour l’exercice Olives noires, ont fait des ronds dans l’eau au large du Cap Cépet. L’exercice est terminé (Photographie du 21 avril 2024 à 15h11).
En fin d’après-midi, le Mega Andrea s’est rapproché de la côte à la vitesse soutenue de 34 nœuds et a dépassé le sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin, qui venait de faire surface au large du Cap Cépet (Photographies du 24 avril 2024 à 16h50). Admis au service actif le 4 avril 2024, le Duguay-Trouin vient de rejoindre son port d’attache et son frère ainé, le SNA Suffren.
Le Mega Andrea battant pavillon italien de la Corsica ferries est entré dans la rade avec son panache habituel bien visible témoignant des rejets de contaminants divers et variés dans l’atmosphère. Les mêmes causes conduisant aux mêmes effets, le Mega Smeralda de la même compagnie maritime à quitté la rade laissant également un panache de contaminants derrière lui jusqu’à Bastia… (Photographies du 21 avril 2024 à 17h10 et 18h30),
La Marine nationale dans un communiqué publié le 12 avril informe que, comme tous les deux ans, l’exercice Olives Noires est en cours. Il est précisé que cet exercice revêt un caractère important dans le contexte actuel où les mines navales représentent une menace majeure pour la sécurité maritime comme cela vient d’être mis en évidence, s’il en était encore besoin, en mer Noire dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie.
On apprend, que l’objectif de l’exercice est de développer la capacité des marines alliées à opérer ensemble en lutte contre les mines, sous commandement français, tout en intégrant aux moyens traditionnels de nouvelles capacités dronisées. L’exercice regroupe 14 nations disposant de moyens de lutte contre les mines navales.
Suivant la Marine Nationale, l’exercice Olives Noires mobiliserait 13 bâtiments et des drones sous-marins. Dans la rade de Toulon, différents bâtiments étrangers de l’OTAN ont été récemment observés à la manœuvre ou à quai comme les chasseurs de mines A472 HS IRAKLIS 2002 Grec, les M31 Segura et M32 Sella espagnols, le M 5560 Chioggia et le 5557 Numana italiens (Photographies du 6 avril 2024).
C’est dingue ; des exercices sont organisés de tous côtés pour s’entrainer à gérer le pire, accident nucléaire, tsunami, menace asymétrique, etc. mais à Saint-Mandrier il est urgent d’attendre pour que la commune se dote de locaux adéquats pour accueillir la maison de santé et les patients, espérons que nous n’aurons pas de situation d’urgence à gérer…
En fin d’après-midi de ce 11 avril une personne se promenant sous les arbres de la pinède de Sainte-Asile a secouru un jeune Faucon Crécerelle (Falco tinnunculus) blessé à l’aile droite. Dans l’incapacité de s’envoler, l’oiseau a été recueilli et mis à l’abri d’éventuel prédateurs pour être confié hier à un centre de la LPO. Merci à Paul pour son dévouement.
Le faucon crécerelle niche dans des structures artificielles telles que des bâtiments abandonnés, des granges, etc. qui ne manquent pas sur la propriété (Photographies du 11 avril 2024).
Le Faucon Crécerelle est une espèce de rapace diurne classé dans la famille des faucons. Ainsi, cette espèce est régulièrement observée dans la journée sur la presqu’ile, et en particulier sur la propriété Fliche où ces oiseaux trouvent leur nourriture à base de rongeurs et d’insectes dont ils régulent les populations.
Cette espèce est intégralement protégée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Les actions de l’APE auprès des tribunaux afin de maintenir le caractère naturel remarquable de la propriété Fliche sont ainsi récompensés puisque ce bel oiseau peut y être observé par tous. Sans ces actions pour préserver ce site du bétonnage (la saga judiciaire), ce site serait entièrement urbanisé. Cependant, comme vous le savez il fait régulièrement l’objet d’autorisation de permis de construire que l’APE a réussi à tous faire annuler par les tribunaux pour leur manque de respect de l’environnement.
Soutenez les actions de l’APE pour un environnement respectueux du vivant !
Pour en savoir plus :
Des bancs de millions de vélelles, nommées Velella velella par les scientifiques, sont apparus depuis plusieurs semaines au large des côtes pour finir par s’échouer sur le littoral provençal par vagues successives. Les premiers individus échoués en masse ont commencé à se décomposer, produisant une forte odeur nauséabonde.
Le Mega Andrea de la Corsica Ferries battant pavillon italien s’éloigne de la rade en direction d’Ajaccio rejetant les gaz d’échappement de ses moteurs chargés de polluants dans l’atmosphère (Photographies du 4 avril 2024 à 19h50). A la même heure, à la surface de la mer des bancs de millions de vélelles se sont regroupés sous l’effet d’un vent léger du sud et dérivent en formant des zigzags d’un bleu sombre. Leur voile plus claire est bien visible à la surface de l’eau.
Comme les autres animaux de la famille des Cnidaires, les vélelles sont carnivores. Elles capturent leurs proies, généralement du plancton, au moyen de tentacules qui pendent dans l'eau et portent des cnidocystes (aussi appelés nématocystes). Les toxines contenues dans les nématocystes sont injectées dans les proies pour les paralyser. Ces vélelles finiront par s’échouer sur la grève pour s’y dessécher pendant que le soleil se couche… (Photographies du 4 avril 2024 à 20h30)
Ce mois-ci, mettant à l’honneur les médecins de la commune, la Fédération Cavalas a inauguré les nouvelles photographies des « Figures » mandréennes exposées au niveau du kiosque du village.
Pour le passé, les photographies retenues sont celles du Docteur Madeleine Ruyssen, originaire de Montpellier et du Dr André Ryussen, originaire du Nord, arrivés sur la presqu’ile en 1946 et qui décidèrent de s’y installer. Madeleine exercera la médecine générale 24h/24h jusqu’en 1983 alors que André exercera finalement la dermatologie à Toulon.
Pour le présent, ce sont celles du Dr Pierre Guida et du Dr Vergos qui sont présentées. En effet, le Dr Guida a remplacé Madeleine en 1984 en association d’abord avec le Dr Patrick Bogaty et, depuis 1994 avec le Dr Bruno Vergos. Le Dr Vergos a découvert jeune enfant la presqu'île dans les années 60, son grand père étant à l'époque commandant des Ecoles de mécaniciens (GEM).
Les médecins ont assisté aux changements importants de la pratique de la médecine générale en France. Le médecin généraliste travaillant 7jours/7 relève aujourd’hui du mythe. En effet, pour de multiples raisons, surtout sociétales, les jeunes médecins généralistes hésitent à s’installer en reprenant des cabinets isolés. Progressivement, de plus en plus de communes deviennent des déserts médicaux.
En exercice depuis 40 ans et anticipant les départs à la retraite inévitables des médecins de la commune, le Dr Guida avec de nombreux professionnels de santé motivés et énergiques de Saint-Mandrier ont créé la « Maison de Santé Pluriprofessionnelle de la presqu’ile ». Cet exercice coordonné des professionnels de santé devrait permettre d’attirer de jeunes médecins, plus à l’aise dans cette structure, et ainsi assurer une continuité des soins pour les Mandréennes et Mandréens.
Vous pouvez découvrir les photos sous le kiosque de la place durant un mois.
Hier une nouvelle fois, venues du large et poussées par le vent, les vélelles se sont échouées en masse sur les plages de la commune donnant sur la mer ouverte. Ces organismes inoffensifs, pour nous, ont coloré en bleu et violet le haut des plages de la Coudoulière, Cavalas et Sainte-Asile.
Avec la chaleur revenue, leur décomposition va s’accélérer, leur pigment bleu va se dégrader sous l’effet du soleil et elles vont devenir translucides. Aujourd’hui, elles ont déjà commencé à se décomposer en dégageant une forte odeur de poisson de moins en moins frais, nez sensible s’abstenir !