C'est lors d’un nouveau nettoyage citoyen du rivage de la presqu’ile que des biomédias issus des stations d’épuration des eaux usées ont été récupérés parmi les divers déchets en épave sur nos plages et entre les rochers. Voir notre article du 5 juillet 2021.
Evidemment, début juillet nous avions contacté par écrit l’ARS et la Préfecture pour leur demander des informations sur l’origine de ces biomédias et les mesures prises pour dépolluer les plages. Nos courriers étant restés sans réponse à ce jour, nous les rééditons et vous tiendrons informés.
Pour en savoir plus : Rapport Surfrider 2018 : Supports de prolifération bactériologique et Pollution des milieux aquatiques
L'ancien sous-marin Agosta de la Marine française a quitté le port de Toulon en début d'après-midi à bord du navire porte-barge Jumbo Kinetic. Il rejoint Brest pour y être déconstruit dans le cadre d’un contrat de 6 millions d’euros conclu entre le Service de soutien de la flotte de la Marine nationale et Navaleo, filiale des Recycleurs bretons.
L'Agosta va rejoindre le Bévéziers et La Praya, deux autres sous-marins de la classe Agosta d’ores et déjà en cale sèche pour déconstruction.
Le Préfet du Var vient de décider que jusqu’au 30 juillet 2021 inclus, sur l’ensemble des 153 communes du département du Var, le port du masque reste obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus :
- Sur les marchés de plein air alimentaires et non alimentaires, les brocantes et vide-greniers, les ventes au déballage, les foires et fêtes foraines.
- Pour tout événement public générant un rassemblement important de population, dont les manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L.211-1 du code de la sécurité intérieure, les festivals, les concerts en plein air, les événements sportifs de plein-air ainsi que les rassemblements lors des feux d’artifice.
- Sur le parvis et quais des gares (routières, ferroviaires et maritimes), abris et stations d’attente des transports en commun.
- Dans les enceintes sportives couvertes et non couvertes ;
- Dans les files d’attente.
Jean-Christophe Pelletier nous a quitté la nuit dernière, par surprise, nous laissant sans voix.
Nous garderons dans nos meilleurs souvenirs son look de marin, le tempo de sa voix, son rire, son amour de la mer, de la musique, des moments de partage, l'énergie positive qu'il dégageait naturellement, ses réactions contre la bêtise et la vanité, contre les destructeurs de l'environnement...
Nous partagions beaucoup de ses idées et de ses espoirs, nous partageons la douleur de ses enfants, de sa compagne, de ses parents, de tous ses amis.
Bon vent entre les étoiles Jean-Christophe...
Nous vous avions présenté l’exposition « Legacy » en octobre 2020 dans le cadre de l'Oeil en Seyne à la villa Tamaris qui avait fermé ses portes en raison du deuxième confinement à cause de la crise sanitaire, voir notre post précédent.
Cette magnifique exposition retraçant l’œuvre du grand photographe, Yann Arthus-Bertrand a été reprogrammée du 13 juin au 29 août 2021.
Elle retrace l’ensemble du travail de Yann Arthus-Bertrand partant de ses premières photos prises au Kenya, des portraits des Français des différentes couches professionnelles, d’éleveurs et de propriétaires d’animaux ainsi que celles de la terre vue du ciel. Ces dernières photos sont saisissantes et illustrent dramatiquement parfois les combats du photographe dans le domaine de l’écologie, dénonçant l’urbanisation intensive et l’exploitation minière incontrôlée, pour la préservation de la planète afin de sauver l’humanité.
Plus d' infos : Villa Tamaris Centre d'art : Entrée gratuite. Tous les jours de 14 h 30 à 19 h sauf les lundis et jours fériés. www.villatamaris.fr
C'est lors d’un nettoyage citoyen du rivage de la presqu’ile que des biomédias ont été récupérés parmi les divers déchets en épave sur nos plages et entre les rochers. Ces biomédias sont facilement reconnaissables sous la forme de disques alvéolés en plastique. Ils sont utilisés pour le traitement des eaux usées des stations d'épuration. Ils sont relargués par ces dernières lors de débordement des bassins de traitement des eaux usées. Ils sont ensuite retrouvés échoués le long du littoral, participant à la pollution des mers par les plastiques.
Après des recherches pour identifier l’origine du type de biomédia qui jonchent le littoral de la presqu’ile, il apparait que certains de ces filtres sont du même type que ceux mentionnés dans un article du 4 juillet de France info qui reportait que les plages du nord-est de la Corse étaient polluées par des centaines de milliers de ces disques plastiques. Ils proviendraient d'une station d'épuration de Bastia, en Corse. Selon des analyses demandées par France 3 Corse, le plastique contient des germes de matière fécale. (https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/corse-une-station-d-epuration-rejette-de-la-pollution-plastique-sur-les-plages_4689841.html).
Ces filtres plastiques surnagent et ont donc peut-être dérivé en surface jusqu’à notre littoral sous l’influence du courant liguro-provençal, à moins qu’une station continentale plus proche n’ait fait des siennes !
Pour en savoir plus :
L'ONG de défense de l'environnement Surfrider s'est intéressé au problème de ces biomédias dès 2008 lorsque ces filtres ont été observés pour la première fois sur les plages de la côte basque. Par la suite les témoignages de pollutions de ces échouages se sont multipliés, voir ce reportage.
Ce matin, rassemblant les pêcheurs autour de leur saint patron avec quelques autres marins, le cortège des bateaux pavoisés s'est formé à l'entrée du port pour la bénédiction en mémoire de ceux disparus en mer avec le jet de gerbes en mer.
Cliquez sur l'image pour accéder au site du Conseil d'Etat
Certainement une conséquence d'une opération de brûlage mal maitrisée. Le feu s'est étendu sur la zone traversée par le chemin allant du chemin des roses au chemin Ardissone, chemin fermé par le propriétaire, voir notre post précédent. Le haut de la zone incendiée est classé en Espace Boisé Classé (EBC) dans le PLU approuvé en 2017.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour visionner le procès fictif.
Exception du fait d'e la simulation d'un procès d'assises, le délibéré du jury est public. Après débat, l'entreprise a été reconnue coupable du délit d'écocide.
Deux exemples de la pollution montrés par le représentant de la prud'homie des pécheurs de La Ciotat: deux raies et un squale ...
Dans le Mandréen du mois de mai, un article signé du Maire nous annonce que le chemin « Ardissone » est à nouveau praticable à la suite des travaux de sécurisation entrepris par la Métropole sur le versant de colline ravagé par l’incendie de juillet 2019. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Il comprend cependant plusieurs informations susceptibles d’induire en erreur les personnes qui ne connaîtraient pas les lieux. Tout d’abord, comme on peut le voir sur le plan, le chemin Ardissone ne démarre pas du chemin des Bruyères (accessible par le chemin des mimosas) mais bien à la fin du chemin des Aubépines, chemin qui longe l’ancien stade du village.
De très nombreuses personnes se sont plaintes de la récente fermeture du sentier rejoignant le chemin Ardissone au départ du chemin des roses, longeant l’ancienne friche agricole en bordure de forêt (ci-dessous schématisé en rouge), fermeture réalisée par le propriétaire du terrain.
Ce sentier, très fréquenté depuis des décennies y compris par les sportifs de la Marine Nationale, offre l’avantage du fait de sa faible déclivité d’un accès au chemin Ardissone beaucoup plus facile et agréable que par le chemin des Aubépines.
Le Maire évoque ensuite un autre chemin communal, l’ancien chemin vicinal de Saint Mandrier à Saint Elme. Malheureusement, cet ancien chemin de Saint Mandrier à Saint-Elme bien qu’il figure encore virtuellement sur le cadastre n’est plus emprunté depuis près d’un siècle et, dans la réalité… son tracé a disparu, emporté par l’érosion. De plus, ce sentier traverse une zone qui n’est pas sécurisée et aboutirait d’ailleurs aujourd’hui sur le grillage clôturant le sentier de la Renardière.
Et même si ce tracé était réhabilité, sur ce terrain à très forte déclivité et très accidenté, il ne saurait remplacer le chemin actuellement fermé pour les personnes à mobilité réduite.
Attention donc aux promeneurs qui chercheraient ce sentier !
Le 3 mars dernier, le Comité français de l’UICN et l’Unité mixte de service Patrimoine Naturel (Office français de la biodiversité (OFB), Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)) publiaient la mise à jour de la liste rouge des espèces menacées en France. Ce document est une synthèse de 13 ans d’observations de la faune et la flore française.
En effet, pour préserver la diversité de la faune et de la flore, il est important de connaître la situation précise de chaque espèce, de surveiller l’évolution des menaces et d’identifier les priorités d’actions : c’est l’objectif de la Liste rouge nationale des espèces menacées.
Aussi, la Liste rouge nationale est un outil essentiel pour identifier les priorités, guider les politiques et les stratégies d’action, et inciter tous les acteurs à agir pour limiter le taux de disparition des espèces. Elle contribue à mesurer l’ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever pour la France.
Quelques chiffres clefs
Tous les résultats sont disponibles sur le site de l’INPN où on y apprend qu’en France métropolitaine, 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce.
Concernant la flore, depuis 2016, l’évolution est plutôt positive pour les plantes puisqu’il y a cinq ans 528 espèces de flore étaient menacées d’extinction, soit 100 de plus qu’aujourd’hui mais 15% des espèces d’orchidées sont menacées.
Ainsi, 255 espèces d'oiseaux nicheurs ont été identifiées dans notre région ainsi que 147 espèces d'oiseaux hivernants et 374 de passage. Parmi les espèces d’oiseaux nicheurs, 37.5% sont menacées d'extinction au niveau régional, soit 82 espèces, en augmentation par rapport à l'évaluation de 2012 (35%).
Heureusement, il y a quelques bonnes nouvelles ! Ainsi, le goéland railleur, Chroicocephalus genei, dont la population était considérée il y a 5 ans comme en « Danger d’extinction » est redescendue d’une catégorie et aujourd’hui classée en « Vulnérable et stable ». De même, l’avenir de la population de Goéland leucophée, Larus michahellis, est classé aujourd’hui dans la catégorie « Préoccupation mineure ».
Un léger mieux donc, résultat des mesures de protection de ces espèces de goéland. En effet, en France, elles sont protégées par la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, 1979 : Annexe III) et par l’ Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Cependant, il est possible d'obtenir auprès du préfet, une dérogation pour supprimer ces oiseaux ou leurs œufs selon l'article L 411-1 et 2 du code de l'environnement. En effet, la multiplication des goélands agace certains. En particulier « Le goéland leucophée est source de nombreuses plaintes suite aux nuisances qu’il occasionne » mentionne l’édition du 25 mai dernier de Var-Matin, rapportant les propos d’un un élu local dans un article étonnement vindicatif : L’animal serait bruyant, agressif et nuisible. Bruyant certes mais nuisible ?
Ainsi, des arrêtés préfectoraux portant autorisation, à titre dérogatoire à l’article L.411-1 du Code de l’environnement, au bénéfice des villes de Nice, du Canet et de Toulon leur permettent de procéder à la stérilisation des œufs de goéland leucophée pendant la période de ponte.
Vous pouvez agir pour éviter les stérilisations des œufs de goéland
Ces dernières années, l’urbanisation a pris une ampleur illimitée. Parmi les conséquences, un problème ornithologique car là où il y a plus de gens, la nourriture y est abondante et pendant la saison froide les oiseaux cherchent à survivre. En fait, chacun peut aider à limiter la population de goélands en ville et éviter ces stérilisations. Il suffit de suivre les règles suivantes :
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Plantes protégées
Au niveau des espèces de plantes protégées, la Presqu’ile abrite des herbiers de Posidonies, Posidonia oceanica, dont la surface régresse régulièrement, en particulier au niveau du littoral de la rade ou dans les zones de réensablement.
Vous connaissez également le Gattilier, Vitex agnus-castus, qui se développe à Pin Rolland. L’APE avait signalé sa présence au Président du département, M. Marc Giraud (lien de notre courrier) avant sa destruction. L’APE a donc signalé cette destruction au procureur et va porter plainte.
Sachez que l’aménagement et la protection de notre environnement relève aussi des attributions des départements et régions, aussi en cette période électorale, nous vous invitons à aller voter dès le 20 juin 2021 !
Pour en savoir plus
- Liste rouge régionale des oiseaux nicheurs, de passage et hivernants de Provence-Alpes-Côte d’Azur (http://www.observatoire-biodiversite-paca.org/files/rapport-lrroiseaux_cen_lpo_paca_vf.pdf)
- Liste des espèces d’oiseaux de Saint-Mandrier : https://www.faune-paca.org/index.php?m_id=300&sp_tg=1&action=splist&zid=5&sp_Commune=34078&disp_key=Afficher+la+liste+des+esp%C3%A8ces
- Le site de l’Unité mixte de service PatriNat : https://www.patrinat.fr/fr
- Var matin édition du 25 mai 2021 : https://www.varmatin.com/vie-locale/bruyants-agressifs-nuisibles-toulon-declare-la-guerre-aux-goelands-690788
Samedi 19 juin 2021 à 13h20 : Ecoutez l'émission "13h15 le samedi" : L'homme qui parle aux cachalots
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-19-juin-2021_4647383.html
Si vous avez aimé sa conférence à Toulon le 13 octobre dernier (notre post) ou si vous regrettez de l’avoir ratée, écoutez le magazine "13h15 le samedi" (Twitter, #13h15) sur France Inter qui a suivi ce défenseur des animaux marins dans ses plongées fantastiques…
François Sarano, docteur en océanographie de renom, a passé treize ans aux côtés du commandant Jacques-Yves Cousteau comme conseiller scientifique et chef de mission. Mexique, île Maurice, Méditerranée… au cœur des mers donc.
Défenseur de l’environnement, conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il est le fondateur de l’association Longitude 181 (https://www.longitude181.org/), qui se veut "la voix de l’océan".
Requins, raies, cachalots… les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan
"L’océan, dernier territoire sauvage : partageons maintenant et avec les générations futures l’émotion d’une rencontre, la richesse d’un milieu indompté, l’émerveillement", proclame l’association qui, dès 2002, a fait la promotion d’une "plongée respectueuse" et poussé "chacun à changer son comportement, sous l’eau comme à terre".
François Sarano développe des programmes d’étude et de préservation des grands animaux marins : requins, raies, cachalots… "Ils sont des symboles de la vie sauvage, les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan et leur préservation exige celle de l’ensemble des écosystèmes dont ils dépendent."
A lire aussi : https://www.liberation.fr/evenements-libe/2020/09/25/francois-sarano-comme-une-passion-dans-l-eau_1800507/
Chaque année, le 5 juin, la Journée mondiale de l'environnement incite à réfléchir aux problèmes environnementaux urgents, et à agir. Cette année ce sera pour la restauration des écosystèmes naturels ou anthropiques, comme les villes.
Nous dépendons d'écosystèmes sains, que ce soit pour les ressources naturelles (alimentation, matériaux, énergie…), la régulation du climat, la qualité de l’air ou de l’eau, notre bien-être (paysages, loisirs…).
Aussi, cette Journée mondiale de l'environnement ouvre la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, une mission mondiale visant à faire revivre des milliards d'hectares, des forêts aux terres agricoles, du sommet des montagnes aux profondeurs de la mer.
En particulier, les bienfaits des espaces protégés de l’urbanisation au sein des villes sont nombreux : ils rafraichissent l’air, limitent les risques de ruissellement et d’inondation, captent le carbone ou encore produisent de l’oxygène.
Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la nature. Soyons actifs, soyons audacieux, pas timides. Aussi, à Saint-Mandrier, la friche agricole de Pin Rolland située dans le couloir écologique La Renardière -Sainte Elme peut être réhabilitée ou conservée dans son état boisé actuel où vous pouvez observer régulièrement des tortues, hérissons, renards et même des faisans qui viennent s’y cacher pour échapper aux plombs des chasseurs.
Pour en savoir plus :
https://www.unep.org/fr/events/un-day/journee-mondiale-de-lenvironnement-2021
https://www.worldenvironmentday.global/fr
- De la découverte de la nature à Saint-Mandrier-sur-Mer à la défense des droits de la nature et des territoires jusqu'en Guyane
- 26 mai 2021 : consultation citoyenne sur la troisième stratégie pour la biodiversité
- 2 mai 2021 : les Hirondelles rustiques virevoltent dans notre ciel
- 30 avril 2020 : Il y a 35 ans les retombées radioactives de Tchernobyl étaient détectées