21 avril 2024 : Pas de repos dominical au Cap Cépet
Un temps magnifique aujourd’hui, idéal pour observer les navires voguant sur l’azur jusqu’à l’horizon et il y a du monde, même le dimanche !
Cet après-midi, les navires chasseurs de mines espagnol, italien et grec, rassemblés dans le port de Toulon pour l’exercice Olives noires, ont fait des ronds dans l’eau au large du Cap Cépet. L’exercice est terminé (Photographie du 21 avril 2024 à 15h11).
En fin d’après-midi, le Mega Andrea s’est rapproché de la côte à la vitesse soutenue de 34 nœuds et a dépassé le sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin, qui venait de faire surface au large du Cap Cépet (Photographies du 24 avril 2024 à 16h50). Admis au service actif le 4 avril 2024, le Duguay-Trouin vient de rejoindre son port d’attache et son frère ainé, le SNA Suffren.
Le Mega Andrea battant pavillon italien de la Corsica ferries est entré dans la rade avec son panache habituel bien visible témoignant des rejets de contaminants divers et variés dans l’atmosphère. Les mêmes causes conduisant aux mêmes effets, le Mega Smeralda de la même compagnie maritime à quitté la rade laissant également un panache de contaminants derrière lui jusqu’à Bastia… (Photographies du 21 avril 2024 à 17h10 et 18h30),
16 avril 2024 : Le Mandréen de mai 2024, suggestions de couverture
Lors des différentes réunions concernant les projets de restauration de la propriété Fliche-Bergis, les échanges ont montré une amnésie marquée de Monsieur le Maire et de son équipe municipale sur le rôle de l’APE et les actions en justice couronnées de succès qui ont permis de sauvegarder ce site du bétonnage (voir la saga judiciaire).
Sans vouloir être désagréable, ce sont pourtant bien les recours portés par l’APE en annulation des deux projets accordés successivement en 2009 et 2010 par M. le maire pour 3 immeubles puis 18 villas qui ont permis de préserver le site de toute nouvelle construction…
Aussi, nous suggérons des couvertures des prochaines publications du bulletin municipal le Mandréen…
Du 8 au 19 avril 2024 ! Olives Noires 24, Exercice de lutte contre les mines en Méditerranée
La Marine nationale dans un communiqué publié le 12 avril informe que, comme tous les deux ans, l’exercice Olives Noires est en cours. Il est précisé que cet exercice revêt un caractère important dans le contexte actuel où les mines navales représentent une menace majeure pour la sécurité maritime comme cela vient d’être mis en évidence, s’il en était encore besoin, en mer Noire dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie.
On apprend, que l’objectif de l’exercice est de développer la capacité des marines alliées à opérer ensemble en lutte contre les mines, sous commandement français, tout en intégrant aux moyens traditionnels de nouvelles capacités dronisées. L’exercice regroupe 14 nations disposant de moyens de lutte contre les mines navales.
Suivant la Marine Nationale, l’exercice Olives Noires mobiliserait 13 bâtiments et des drones sous-marins. Dans la rade de Toulon, différents bâtiments étrangers de l’OTAN ont été récemment observés à la manœuvre ou à quai comme les chasseurs de mines A472 HS IRAKLIS 2002 Grec, les M31 Segura et M32 Sella espagnols, le M 5560 Chioggia et le 5557 Numana italiens (Photographies du 6 avril 2024).
C’est dingue ; des exercices sont organisés de tous côtés pour s’entrainer à gérer le pire, accident nucléaire, tsunami, menace asymétrique, etc. mais à Saint-Mandrier il est urgent d’attendre pour que la commune se dote de locaux adéquats pour accueillir la maison de santé et les patients, espérons que nous n’aurons pas de situation d’urgence à gérer…
13 avril 2024 : Un faucon crécerelle blessé secouru sur la propriété Fliche-Bergis
En fin d’après-midi de ce 11 avril une personne se promenant sous les arbres de la pinède de Sainte-Asile a secouru un jeune Faucon Crécerelle (Falco tinnunculus) blessé à l’aile droite. Dans l’incapacité de s’envoler, l’oiseau a été recueilli et mis à l’abri d’éventuel prédateurs pour être confié hier à un centre de la LPO. Merci à Paul pour son dévouement.
Le faucon crécerelle niche dans des structures artificielles telles que des bâtiments abandonnés, des granges, etc. qui ne manquent pas sur la propriété (Photographies du 11 avril 2024).
Le Faucon Crécerelle est une espèce de rapace diurne classé dans la famille des faucons. Ainsi, cette espèce est régulièrement observée dans la journée sur la presqu’ile, et en particulier sur la propriété Fliche où ces oiseaux trouvent leur nourriture à base de rongeurs et d’insectes dont ils régulent les populations.
Cette espèce est intégralement protégée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Les actions de l’APE auprès des tribunaux afin de maintenir le caractère naturel remarquable de la propriété Fliche sont ainsi récompensés puisque ce bel oiseau peut y être observé par tous. Sans ces actions pour préserver ce site du bétonnage (la saga judiciaire), ce site serait entièrement urbanisé. Cependant, comme vous le savez il fait régulièrement l’objet d’autorisation de permis de construire que l’APE a réussi à tous faire annuler par les tribunaux pour leur manque de respect de l’environnement.
Soutenez les actions de l’APE pour un environnement respectueux du vivant !
Pour en savoir plus :
12 avril 2024 : Une raie aigle dans le port de Saint-Mandrier
Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.
Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.
Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !
La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.
Pour en savoir plus :
11 avril 2024 : Grand panache, petit panache, sans panache sur l’horizon…
Le Mega Smeralda est un cruise-ferry du groupe Corsica Ferries-Sardinia Ferries battant pavillon italien. Il a été mis en service en 1985 et est équipé de quatre moteurs diesels. Avec ses près de quarante ans d’âge, son panache habituel est bien visible loin sur l’horizon. Celui de la frégate de défense aérienne (FDA) est plus discret. La FDA est équipée de 2 moteurs de propulsion diesel et de 2 turbines à gaz de propulsion et plus récente, elle a été admise au service actif en 2011. Le bâtiment ravitailleur de forces (BRF), Jacques Chevallier, ne montre pas de panache visible. Livré à la Marine nationale en 2023, sa propulsion diesel-électrique est composée de 4 moteurs diesel.
7 avril 2024 : Pas de trêve dominicale pour la contamination de l’air !
Dans la brume matinale le Mega Sméralda de la Corsica Ferries battant pavillon italien approche tout panache dehors de la petite rade dispersant dans l’atmosphère les contaminants présents dans les gaz d’échappement de ses moteurs dont une grande partie va retomber à la surface de la mer contaminant les écosystèmes marins de la rade.
Une contamination visible dans le ciel brumeux au-dessus de la rade en sortie des cheminées du Mega Smeralda en provenance d’Ajaccio qui est bien mise en évidence en jouant sur le contraste de phase des photographies prises lors de son passage devant le village (photographies prises le 7 avril 2024 à 10h30).
Un signe que l’été approche ? Les navires s’agrègent sur les quais du port de Toulon : le Mega Regina de la Corsica Ferries battant pavillon italien, le Marella Explorer 2 de la compagnie britannique Marella Cruises battant pavillon Maltais et le Kalliste de la compagnie française La Méridionale battant pavillon français. Des trois, c’est le Marella Explorer 2 qui apparemment émettait le panache le plus marqué dans l’atmosphère tout en générant des aérosols de l’eau du port...
30 mars 2024 : Assemblée Générale ordinaire de l’APE
Les membres de l’APE ont tenu leur assemblée générale ordinaire ce 30 mars 2024 de 17h15 à 21h00 dans la salle Bailli de Suffren au village. L'assemblée était conduite par M. Dominique CALMET, président de l’APE. Plus d’une cinquantaine de membres de l’APE étaient présents. Bien qu’ayant été invité, M. Le Maire, ou l’un de ses représentants n’était pas présent à cette Assemblée.
Dominique a ouvert la séance en remerciant les membres ou sympathisants de l'Association de leur présence à cette Assemblée. Il a rappelé l'ordre du jour : Rapport moral et d'activité de l'Association, Rapport financier, Renouvellement des membres du conseil d'administration, Perspectives 2024, Question diverses et discussions entre les participants.
Les sujets du rapport moral et d’activité étaient nombreux et ont fait l’objet de discussions avec notamment les exercices du nouveau Plan Particulier d’Intervention Nucléaire du port militaire de Toulon et de celui d’alerte tsunami, les effluves des cuves du Lazaret ainsi évidemment que les différents recours contentieux demandant l’annulation de permis de construire surdimensionnés ou écocides après le rejet des recours gracieux par le maire, en particulier, les derniers projets immobiliers situés dans les zones du Chemin des Roses au village et de l’ancienne propriété Fliche-Bergis à Pin Rolland. Le nouveau contexte de la non-admission du pourvoi en cassation au Conseil d’Etat porté par la commune a validé l’annulation partielle du PLU-2017 pour le zonage et le règlement de ces zones a été évoqué dans les perspectives 2023. L’ensablement à répétition des plages, pratique particulièrement anachronique, ainsi que la mise à mal de la préservation de l’herbier de Posidonies et de leur banquette ont été également débattus. En effet, un recours et une plainte contre X communes APE-FNE sont toujours en cours pour l’annulation d’un arrêté permettant l’ensablement des plages de Sainte-Asile sans aucune étude d’impact sur l’herbier de Posidonie à proximité qui s’ensable ainsi progressivement et certains ensablements sans aucune autorisation depuis de nombreuses années.
La présentation du bilan financier par M. Yves Gianinni a montré que l’exercice financier 2023 est positif et vient combler en parti les déficits observés durant les deux dernières années. Yves a expliqué que ces déficits étaient la conséquence des dépenses liées au grand nombre d’actions en justice dont certaines ont nécessité l’appui de conseils juridiques, grevant ainsi le budget de l’Association. C’est en particulier, le cas des frais d’avocat pour répondre à l’assignation au tribunal judiciaire du Président et de l’APE par la société SCCV-La Presqu’ile Chourgnoz. Cette dernière a été déboutée de ces demandes et a été condamnée à rembourser les frais d’avocat.
Les membres du Conseil d’administration sont évidemment très sensibles au support financier, en particulier par les dons généreux de certains membres, des actions qu’ils peuvent ainsi mener au nom des membres de l’Association.
Les rapports moral et financier ont été adoptés à l'unanimité par l'Assemblée générale.
L’Assemblée a également réélu à l’unanimité les membres du Conseil d’Administration arrivant au terme de leur mandat : Mme Pascal BARES, M. Jacques ESCARTEFIGUE et Dominique CALMET ainsi que trois personnes qui ont déposé leur candidature comme membres du CA : Mmes Nathalie COLOMB, Hélène FERREOL et M. Dominique SEMONT.
En clôture, Mme Katherine Dubourg invitée comme intervenante extérieure a ensuite partagé son expérience et son engagement pour la protection de la gente aviaire, en particulier des martinets. Ce sujet était particulièrement approprié à la suite de l’inventaire citoyen réalisé par l’APE pour localiser les lieux de nidification des martinets sur la presqu’ile.
L’intervention de Katherine intitulée Martinets et bâti a captivé l’assistance par sa précision et les illustrations, lien vers la présentation. Nous avons ainsi appris les causes de la raréfaction de certaines populations de martinets, en particulier la suppression de anfractuosités des façades où ils nichent. Elle a informé l’assistance que pour y remédier, la rénovation de bâtiments de la base navale a été l’occasion d’installer 900 nichoirs spécialement conçus par Nat’H Nature harmonie pour accueillir les nids des martinets. Une belle action en faveur de notre environnement et du vivant par la Défense.
Dominique l’a chaleureusement remercié au nom de tous avant de conclure cette Assemblée générale en remerciant les membres du Conseil d’administration pour leur engagement, l’assiduité des bénévoles de Marchons vers l’école ainsi que l’ensemble des membres de l’Association de leur soutien.
Il a rappelé aux participants l’importance de signer la pétition « Sauvons les terres agricoles du Pin Rolland » , s’ils ne l’avaient pas déjà fait, en leur demandant de la faire circuler afin de sauvegarder les serres Garrone du bétonnage, espace devenu urbanisable par son classement en zone d’urbanisation future par le Plan local d’urbanisme voté en 2017 par la municipalité.
L’ordre du jour étant épuisé, les membres présents se sont retrouvés autour des petits plats apportés par les uns et les autres et ont conclu ainsi de façon très conviviale les délibérations et discussions de cette assemblée par un troc de plantes.
4 avril 2024 : Des milliards de vélelles s’échouent sur les plages de Provence
Des bancs de millions de vélelles, nommées Velella velella par les scientifiques, sont apparus depuis plusieurs semaines au large des côtes pour finir par s’échouer sur le littoral provençal par vagues successives. Les premiers individus échoués en masse ont commencé à se décomposer, produisant une forte odeur nauséabonde.
Le Mega Andrea de la Corsica Ferries battant pavillon italien s’éloigne de la rade en direction d’Ajaccio rejetant les gaz d’échappement de ses moteurs chargés de polluants dans l’atmosphère (Photographies du 4 avril 2024 à 19h50). A la même heure, à la surface de la mer des bancs de millions de vélelles se sont regroupés sous l’effet d’un vent léger du sud et dérivent en formant des zigzags d’un bleu sombre. Leur voile plus claire est bien visible à la surface de l’eau.
Comme les autres animaux de la famille des Cnidaires, les vélelles sont carnivores. Elles capturent leurs proies, généralement du plancton, au moyen de tentacules qui pendent dans l'eau et portent des cnidocystes (aussi appelés nématocystes). Les toxines contenues dans les nématocystes sont injectées dans les proies pour les paralyser. Ces vélelles finiront par s’échouer sur la grève pour s’y dessécher pendant que le soleil se couche… (Photographies du 4 avril 2024 à 20h30)
3 avril 2024 : Les médecins mandréens à l’honneur au kiosque du village
Ce mois-ci, mettant à l’honneur les médecins de la commune, la Fédération Cavalas a inauguré les nouvelles photographies des « Figures » mandréennes exposées au niveau du kiosque du village.
Pour le passé, les photographies retenues sont celles du Docteur Madeleine Ruyssen, originaire de Montpellier et du Dr André Ryussen, originaire du Nord, arrivés sur la presqu’ile en 1946 et qui décidèrent de s’y installer. Madeleine exercera la médecine générale 24h/24h jusqu’en 1983 alors que André exercera finalement la dermatologie à Toulon.
Pour le présent, ce sont celles du Dr Pierre Guida et du Dr Vergos qui sont présentées. En effet, le Dr Guida a remplacé Madeleine en 1984 en association d’abord avec le Dr Patrick Bogaty et, depuis 1994 avec le Dr Bruno Vergos. Le Dr Vergos a découvert jeune enfant la presqu'île dans les années 60, son grand père étant à l'époque commandant des Ecoles de mécaniciens (GEM).
Les médecins ont assisté aux changements importants de la pratique de la médecine générale en France. Le médecin généraliste travaillant 7jours/7 relève aujourd’hui du mythe. En effet, pour de multiples raisons, surtout sociétales, les jeunes médecins généralistes hésitent à s’installer en reprenant des cabinets isolés. Progressivement, de plus en plus de communes deviennent des déserts médicaux.
En exercice depuis 40 ans et anticipant les départs à la retraite inévitables des médecins de la commune, le Dr Guida avec de nombreux professionnels de santé motivés et énergiques de Saint-Mandrier ont créé la « Maison de Santé Pluriprofessionnelle de la presqu’ile ». Cet exercice coordonné des professionnels de santé devrait permettre d’attirer de jeunes médecins, plus à l’aise dans cette structure, et ainsi assurer une continuité des soins pour les Mandréennes et Mandréens.
Vous pouvez découvrir les photos sous le kiosque de la place durant un mois.
24 mars 2024 : Rainbow Color Tour Maison de santé de Saint-Mandrier
A l'occasion de Mars Bleu, les associations pour la mobilisation pour la prévention du cancer colorectal, l'amicale des Donneurs de Sang, la mutualité Française, l’Assurance maladie,.... se sont associées à la Maison de Santé de la Presqu'île pour l'organisation de cette manifestation très festive et pleine d’énergie.
Les 3 km du parcours colorés avec un bon dénivelé de la place des résistant en passant par la renardière n’ont pas eu raison de l’enthousiasme des participants de tous les âges. Les bains de couleurs ont été à la hauteur grâce à un p’tit coup de Mistral !
Une maison de santé pleine de vie donc (téléphone : 07 62 17 32 89)
16 mars 2024 : les épaves, sources de contaminations de la rade
Les épaves des bateaux drossés à la côte ou reposant au fond de l’eau contiennent des combustibles, des équipements électriques, batteries, amiante, peintures et linoléums/plastiques, matériaux dont les composants sont libérés dans le milieu marin, pour certains, immédiatement lors de l’échouage des bateaux, ou le seront progressivement au cours du temps lors de la dégradation de ces épaves.
Les constituants de ces matériaux sont autant de sources de contamination des différentes composantes abiotiques (eaux et sédiments) et vivantes du milieu marin. Dispersés dans les eaux et les sédiments marins de la rade, ils sont incorporés par les différents organismes vivants des chaînes alimentaires marines.
Les épaves sont donc des sources de contaminations chimiques pour les organismes marins, y compris les moules, huîtres et poissons faisant l’objet d’élevages dans la rade. Ces contaminants chimiques viennent s’accumuler à ceux déjà présents dans les différentes composantes des écosystèmes marins (bioaccumulation) de la petite rade les mettant à risque ainsi que les activités économiques.
La plupart de ces contaminants ne font l’objet d’aucune surveillance réglementaire du milieu marin. C’est le cas des PFAS dénomination qui vient de l’anglais « Per and polyfluoroalkyl substances » (substances alkylées per ou polyfluorées) couvrant des milliers de composés différents. Les PFAS sont des molécules chimiques synthétisées artificiellement. Certaines formes de PFAS sont appelées des « précurseurs », puisqu’elles peuvent se dégrader dans l’environnement et se transformer en d’autres PFAS, dont le PFOA ou le PFOS, deux molécules interdites. Leur persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes vivants font qu’on les retrouve en haut des chaînes alimentaires. Ainsi elles sont détectées notamment jusque chez les mammifères marins de l’Arctique.
Aussi, conformément au décret du Décret n° 2015-458 du 23 avril 2015, pour l’APE il est important que les épaves, en particulier celles immergées depuis des années dans la rade, soient relevées rapidement pour être éventuellement déconstruites par une filière ad hoc par exemple en liaison avec l’Association pour la plaisance éco-responsable (APER) qui gère une filière de déconstruction éco-responsable comme cela est préconisé par le Secrétariat d’Etat chargé de la mer.