Les serpents sont dits animaux à sang froid puisqu’ils ne peuvent pas réguler leur température corporelle de manière interne. Mais, à la fin du printemps lorsque la chaleur arrive alors vient la saison des amours et la température monte chez les reptiles !
Un couple de couleuvre à échelon observé en parade nuptiale dans la garrigue mandréenne pratiquant la position du nœud gordien (21 mai 2022 – 15h00).
Aujourd’hui l’atmosphère était très chaude sur la presqu’ile et deux élégants représentants de l’espèce Rhinechis scalaris de la famille des Colubridés, c’est-à-dire deux spécimens de couleuvre à échelons s’enlaçaient dans une parade nuptiale très agitée.
Lorsque le mâle rencontre une femelle, en première avance il l’enlace, se place sur son dos et plus si affinité. La copulation peut durer plusieurs heures chez les serpents…
La couleuvre à échelons mesure jusqu'à 1,60 m. Les adultes ont une livrée gris-jaune ou gris brunâtre avec deux traits longitudinaux sombres le long du corps. Chez les jeunes sujets, ces deux traits sont reliés par des lignes transversales, faisant penser à une échelle.
Cette espèce de couleuvre est inoffensive, chassé par les chats, elle est également menacée par la destruction de son habitat par les incendies, aussi, protégez-la !
Pour en savoir plus :
A 8h00, commandement marine : tout le monde sur le pont !
Les équipages des frégates Lafayette et Chevalier Paul et celui du porte-avions Charles de Gaulle étaient sur le pont ainsi que les marins en ordre sur le quai de la préfecture maritime.
Au petit matin, les plongeurs s’entrainaient dans les eaux de Saint-Mandrier et les équipages étaient sur le pont des frégates Lafayette et Chevalier Paul, du porte-avions Charles de Gaulle et sur le quai de la préfecture maritime (18 mai 2022 – 8h00)
Au même moment, des cheminées des ponts supérieurs des Corsica Ferries Mega Express Five et Pascal Lota rejetaient leurs fumées dans l’atmosphère du port et de la rade que respirent marins, Mandréens et Toulonnais. Encore une escale zéro fumée de ratée !
Les émissions des Corsica ferries Mega Express Five et Pascal Lota sont bien visibles en sortie des tuyères des cheminées et peuvent être comparées à l’absence de fumée des navires militaires.
Les promesses d’actions des grands diseux, petits faiseux conduisent inexorablement au réchauffement de la planète de +3 °C. C'est le double de l'engagement pris lors de la COP21 par les États qui ont signé l'accord de Paris en 2015.
"Certains gouvernements et responsables d'entreprises disent une chose et en font une autre. Pour le dire simplement, ils mentent… Les militants écologistes ont parfois été décrits comme de dangereux extrémistes, mais les vrais dangereux extrémistes sont les pays qui ont continué à augmenter leur production d’énergie fossile ", a souligné le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors de la conférence de présentation du 6éme rapport du GIEC (Groupe international d’experts sur le climat de l'ONU) qu’il a qualifié "d'accablant".
Ce sixième rapport de la dernière trilogie scientifique du Giec publié lundi est sans ambiguïté : sans la réduction rapide, pour ne pas dire immédiate, et radicale des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, ni même à +2 °C.
Les conclusions des scientifiques, basées sur différents scénarios d'évolutions des rejets de gaz à effets de serre, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un environnement proche du monde actuel.
La dépendance des économies aux énergies fossiles, bien mise en évidence par la guerre en Ukraine, a pour conséquence un réchauffement de +1,1 °C par rapport à la référence préindustrielle (1850-1900) avec d'ores et déjà l'augmentation des canicules, sécheresses, tempêtes et inondations.
Pour interrompre cette évolution, les experts du Giec préconisent une transformation radicale de l'économie pour que les émissions atteignent leur maximum avant 2025, c'est à dire dans seulement trois ans, et qu'elles diminuent ensuite de près de la moitié d'ici 2030 par rapport à celles de 2019.
Malgré une température à la baisse et un vent très frisquet, les chercheurs en herbe se sont mobilisés sur la plage des Sablettes pour renseigner les promeneurs de l’intérêt de la préservation de la Posidonie dont les banquettes protègent la plage des assauts des vagues.
Ils ont creusé un SOS géant visible du ciel dans le sable du haut de la plage à l’abri des vagues.
Un grand merci pour leur mobilisation pour cette action SOS POSIDONIE LAND ART de la région Sud avec cette sensibilisation plus que nécessaire vu les nombreuses agressions subies par les Posidonies !
L’herbier de Posidonie qui s’étend de la plage des Sablettes jusqu’à la plage de Sainte-Asile est particulièrement remarquable mais en régression. Cet herbier a été classé Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) identifiant ainsi un secteur de plus grand intérêt écologique abritant une biodiversité patrimoniale, dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire). Il est même classé dans une ZNIEFF de type II, c’est-à-dire comme espace qui intègre des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours.
C’est aussi pourquoi l’APE s’est, et reste mobilisée, contre le ré-ensablement annuel de la plage de Sainte-Asile. Les tonnes de sable de remblai déversées chaque année viennent ennoyer les rhizomes de Posidonies qui meurent par enfouissement, conduisant à la régression progressive de l’herbier depuis des années.